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La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? Saturday, April 25, 2020 24921 FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de la difficulté à répondre avec précision à cette question, tellement il y a d’éléments qui entrent en jeu.
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La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,... Thursday, April 2, 2020 21354
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon... Sunday, March 15, 2020 20005
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the... Friday, October 18, 2019 22239
Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale Le revenu de base garanti se faufile dans la campagne électorale L’Institut Cooper et le PEI Working Group for a Livable Income (WGLI) veulent faire du revenu de base garanti (RBG) un enjeu électoral. Saturday, October 12, 2019 33687
La dégénérescence des produits La dégénérescence des produits Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de... Friday, June 21, 2019 26625
SENA : Une participation francophone modeste Tuesday, May 28, 2019 SENA : Une participation francophone modeste REGINA - Le volet francophone a eu peu de participants lors de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA) du 6 au 10 mai à Regina,
Le Francothon fait le plein ! Friday, May 10, 2019 Le Francothon fait le plein ! REGINA - Cette 23e édition du Francothon a porté ses fruits en surpassant son objectif de 60 000 dollars : au total, plus de 107 000 dollars ont été récoltés.
Sébastien Németh / Wednesday, November 11, 2015 / Categories: 2015, ACF - Assemblée communautaire fransaskoise, Francophonie, Politique « Il faut élargir la définition de francophone » Arrivé en poste à la mi-août, Guy Jourdain est le représentant du commissaire aux langues officielles pour la région du Manitoba et de la Saskatchewan. Québécois d’origine mais Franco-Manitobain d’adoption, il a rencontré les membres de la communauté au Rendez-vous fransaskois vendredi. Entretien. L'Eau vive : Guy Jourdain quelle est votre expérience dans le milieu francophone ? GJ : « J’ai travaillé au Secrétariat aux affaires francophones du gouvernement du Manitoba de 2001 à 2012. Auparavant j’ai évolué dans le secteur communautaire, j’ai notamment été directeur de l’Association des juristes d’expression francophone du Manitoba. Donc j’ai 30 ans de francophonie derrière moi. Mon rôle est d’être un représentant communautaire, d’être un ambassadeur pour promouvoir l’activité linguistique et faire le lien avec les organisations communautaires. J’étais venu brièvement à Regina début septembre pour l’inauguration de la Cité universitaire francophone. Mais cette fois je profite du Rendez-vous pour passer quatre jours ici. Je participe à des réunions collectives et bilatérales. Je rendrai un rapport et des recommandations au commissaire Graham Fraser. » EV : Lors de votre rencontre avec la communauté, plusieurs membres vous ont alerté sur plusieurs points sensibles comme l’immigration, l’éducation, les services en français, etc. Quelle est votre réaction ? GJ : « Les grands enjeux sont les mêmes qu’au Manitoba. Mais ici, la dispersion de la communauté est beaucoup plus grande. Ce qui me frappe en premier c’est la question de l’immigration et de l’exode. Beaucoup de gens partent, les populations de souche vieillissent, les zones rurales se dépeuplent. Sans du sang neuf, l’effritement va continuer. Donc il faut compter sur un nouvel apport. » EV : Pourtant, malgré le grand apport des immigrants africains dans la francophonie, ceux-ci ne sont souvent pas reconnus officiellement comme francophones. GJ : « Cette communauté ne se sent pas assez francophone à cause du problème de la définition officielle des francophones par Statistiques Canada. L’organisme exclut beaucoup d’Africains car il ne compte que ceux qui ont le français comme langue maternelle. Or les Africains ont souvent une langue locale comme langue maternelle. Ils ont appris le français dans un second temps. Par exemple le Manitoba compte un grand nombre de Sénégalais. Leur langue première, c’est le wolof. Or ils ont fait leurs études en français. Ils le parlent aussi bien que vous et moi. Ils ont un attachement pour cette langue, mais ils ne sont pas reconnus comme francophones par Statistiques Canada. Aujourd’hui, il faut une définition plus plus inclusive. Il y a des procédures judiciaires en cours. L’arrivée d’un nouveau gouvernement peut faire évoluer les choses. Le Commissariat encourage un dialogue, un réexamen de tout ce dossier. Le nouveau pouvoir va sûrement apporter un nouveau regard sur tous ces enjeux. Et Graham Frazer pourra faire de nouvelles recommandations. » EV : Quelles solutions préconisez-vous pour l’isolement des aînés francophones en zone rurale ? GJ : « Cela doit être prioritaire, mais il n’y a pas de réponse immédiate. Une piste utilisée au Manitoba, c’est la création d’associations des municipalités bilingues et d’un conseil de développement des municipalités bilingues. Ces organismes se sont servis du cachet francophone, du côté bilingue pour attirer les gens de l’extérieur. Et cela fonctionne bien au Manitoba. Je prends le cas du village de La Broquerie, au Sud de Winnipeg. C’est un village peuplé de quelques milliers d’habitants. Or grâce au principe de municipalité bilingue, il connaît une croissance de la population. » EV : Cette année, le Conseil des écoles fransaskoises a enregistré une baisse du nombre d’élèves. Il existe une constante préoccupation concernant le scolaire. Que recommandez-vous ? GJ : Il y a plusieurs causes devant les tribunaux à travers le pays. D’ici deux ou trois ans, il y aura une clarification importante de la gestion scolaire. J’espère que ce sera un nouveau départ. Le principal litige c’est de savoir si c’est au ministère de l’Éducation ou au Conseil scolaire de décider de l’admissibilité des non citoyens dans les écoles. Au Yukon, il y a le cas d’une famille francophone, d’origine arabophone. Le ministère de l’Éducation a refusé l’inscription de leurs enfants en école francophone car ils ne sont pas citoyens, ils n’ont pas un droit ferme. Enfin il y a la question de la gestion des infrastructures. Qui a le dernier mot entre le ministère et les conseils ? Car certaines sont dans un état déplorable. Des établissements n’ont pas de gymnase, pas de bibliothèque, des écoles vétustes, etc. Là encore, la justice est saisie de certains dossiers. » Print 27784 Sébastien NémethSébastien Németh Other posts by Sébastien Németh Contact author Comments are only visible to subscribers.