Close
La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

19627

FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.

La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments? La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments?

La COVID-19 fera-t-elle bondir les prix des aliments?

FRANCOPRESSE – Quels seront les effets à moyen et long terme de la crise de la COVID-19 sur les prix des aliments? Même les experts ont de...
25967
La fransaskoisie adopte le télétravail La fransaskoisie adopte le télétravail

La fransaskoisie adopte le télétravail

Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,...
22724
Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan

Vers un circuit touristique francophone en Saskatchewan

Depuis leur adhésion au Réseau des villes francophones et francophiles d’Amérique (RVFFA), les villes de Prince Albert et Saskatoon...
21275
La Saskatchewan accueille son premier économusée La Saskatchewan accueille son premier économusée

La Saskatchewan accueille son premier économusée

LUMSDEN - Le 17 septembre, le premier économusée de la province a ouvert ses portes à Lumsden sur le site enchanteur des vergers Over the...
23696

La dégénérescence des produits

Avez-vous déjà remarqué que les produits d’aujourd’hui n’ont pas la même qualité ou ne durent pas aussi longtemps que ceux de vos grands-parents ? Ce phénomène porte un nom et il affecte tout le monde : c’est l’obsolescence programmée.

RSS
123578910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
123578910Last

Actualité économique

Alexandra Drame (EV)
/ Categories: 2015, Société, Immigration

Harriet Tubman, la Moïse noire

Harriet Tubman en 1885

Harriet Tubman en 1885

La Moïse Noire, comme la surnommaient les centaines de personnes qu’elle a aidées à fuir l'esclavage, mourut d’une pneumonie en 1913, à l’âge de 93 ans, après avoir raconté ses mémoires jusqu’au dernier jour. Elle demeure un grand symbole de la liberté.

Février est  le mois de l’Histoire des Noirs au Canada. C’est l’occasion de mettre en avant le parcours d’hommes et de femmes afro-canadiens qui, par leur audace ou les fonctions qu'ils ont occupées, sont des exemples de courage et de détermination.

Aux 18e et 19e siècles, la plupart des Noirs qui immigrent au Canada fuient l'esclavage qui sévit aux États-Unis. Puis, au 20e siècle, ce sont les immigrants antillais et africains qui commencent à arriver. Aujourd'hui, les Noirs représentent environ 2% de la population canadienne. 

Bien qu’elle soit née esclave aux États-Unis, Harriet Tubman a grandement contribué à changer la vie de nombreux Afro-Canadiens. Sur la plantation du Maryland, où elle est née et vit entourée de ses parents et de ses dix frères et sœurs, Harriet prend vite conscience que la fuite représente le seul moyen d'accéder à la liberté.

En 1849, quand son propriétaire tombe malade, elle craint d’être vendue dans le Grand-Sud, où la vie d’un travailleur aux champs est courte et pénible. Elle s’enfuit en utilisant « le chemin de fer clandestin » (Underground Railroad) : c’est ainsi que l’on désignait le réseau plus ou moins organisé de cachettes et de personnes qui aidaient les fugitifs à passer des États esclavagistes aux États libres du Nord. Elle se donnera ensuite pour mission de libérer sa famille et ses amis et effectuera 13 expéditions incroyablement périlleuses et aidera à libérer environ 120 personnes. Elle ne fut jamais capturée et, selon ses propres mots, « jamais ne perdit un passager ». 

En 1850, le Congrès américain adopte le Fugitive Slave Act, qui contraint tous les États, même ceux qui avaient interdit l'esclavage, à collaborer à la capture des esclaves fugitifs et à infliger de lourdes peines aux complices d'évasion. La loi augmente les risques pour les esclaves en fuite, dont beaucoup se rendent jusqu’au Canada, désormais le seul endroit sûr en Amérique du Nord pour eux. Malgré les menaces qui pèsent sur elle, Harriet continue à braver les interdits pour aider ses compagnons d’infortune à trouver le chemin de la liberté.

Puisque la ville frontalière de St. Catharines, située en Ontario, offre des possibilités d’emploi, elle devient une destination populaire auprès des anciens fugitifs. À compter de 1850, sa population connaît une expansion rapide à cause de l’arrivée des esclaves : dès 1855, 123 familles de Noirs y profitent de leur nouvelle liberté. Harriet Tubman, elle-même, y vivra durant six ans, de 1851 à 1857, afin d’y poursuivre ses activités antiesclavagistes. 

Avec le déclenchement de la guerre de Sécession, Harriet retourne aux États-Unis en tant que cuisinière, infirmière, recruteuse et espionne pour l’armée de l’Union. Après la guerre, elle s'établit dans l’État de New York, se marie et continue à plaider pour les droits des Noirs et des femmes. Elle travaille en particulier à promouvoir la cause du suffrage féminin.

La Moïse Noire, comme la surnommaient  les centaines de personnes qu’elle a aidées, mourut d’une pneumonie en 1913, à l’âge de 93 ans, après avoir raconté ses mémoires jusqu’au dernier jour. Elle demeure un grand symbole de la liberté. 

Source Wikipedia, Historica Canada, Ministère de l’Immigration et de la Citoyenneté

Hommages

• Sa mémoire est honorée chaque 10 mars, jour de sa mort.

• En 2005, elle est reconnue comme personne d’importance historique par le gouvernement canadien. Une plaque en son honneur a été dévoilée à St. Catharines, Ontario 

• Grâce à Sarah Bradford, qui fit office de biographe et transcrivit ses récits, elle vit l’histoire de sa vie publiée en 1869 sous le titre de « Scènes de la vie d’Harriet Tubman »

• Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame.

• L’institut Harriet Tubman de l’Université de York, à Toronto, se dédie à l’étude de la migration des peuples africains à travers le monde.

Print
23236

Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV)

Other posts by Alexandra Drame (EV)
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top