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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Anonym

Immigration francophone : Le déficit s’accentue

Déficience au niveau de l’accueil et de l’intégration

Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada et Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick participaient à la conférence du PADL sur l’immigration.

Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada et Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick participaient à la conférence du PADL sur l’immigration.

Photo: Francopresse
L’immigration continue d’être au centre des préoccupations des communautés de langue française au pays alors qu’une douzaine de chefs de file et d’experts viennent de sonner l’alarme sur la déficience du recrutement et de l’accueil de nouveaux arrivants francophones.

Réunis lors de la 5e rencontre du Programme d’appui aux droits linguistiques (PADL) à Ottawa le 20 novembre dernier, plusieurs se sont dit convaincus que non seulement l’immigration influencera l’évolution démo-linguistique des communautés francophones et acadienne, mais que c’est la seule issue pour leur croissance.

Face à la baisse démographique due au vieillissement de sa population, à son faible taux de naissances et à l’exode de ses jeunes vers les régions plus prospères, le salut de ces communautés ne viendrait que de l’immigration.

Et tous sont unanimes de dire qu’il faut établir des cibles représentant le pourcentage de francophones de chaque province.

« Le débat actuel que suscite l’immigration et ses répercussions sur la démographie au sein des communautés de langues officielles en situation minoritaire méritent aujourd’hui qu’on leur accorde une attention particulière, » croit Geneviève Boudreault, directrice générale du PADL, hôte de la conférence qui se déroulait sous le thème Évolution démo-linguistique et immigration au sein des communautés de langue officielle : pistes d’actions actuelles et à venir pour les droits linguistiques constitutionnels.

Le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, et le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, ont partagé les conclusions de leur rapport conjoint Agir maintenant pour l’avenir des communautés francophones.

Ce rapport insiste sur l’importance d’instituer un volet francophone dans la nouvelle politique d’immigration qui entrera en vigueur dès janvier 2015. Et Graham Fraser d’insister, « la venue des immigrants est nécessaire pour renforcer la vitalité des communautés de langue officielle minoritaire ».

François Boileau a réclamé « d’agir maintenant pour palier au déséquilibre. Les communautés francophones sont affectées. On a besoin de l’immigration pour assurer la pérennité des services en français ».

Au Nouveau-Brunswick, indique Katherine d’Entremont, commissaire aux langues officielles de cette province, l’immigration constitue une question cruciale. « La population vieillit et le taux de natalité baisse. Il faut que l’immigration profite aux deux communautés de manière égale ».

Or, 11% seulement des candidats à l’immigration rejoignent la communauté francophone dont une partie repart d’ailleurs pour d’autres cieux. Katherine d’Entremont insiste qu’ « il faut savoir les retenir en investissant suffisamment pour leur intégration ».

Gilles Bourque du District scolaire francophone Sud qui couvre 60% du territoire a remarqué aussi une désaffection des jeunes immigrants dans leurs parcours scolaire. « On perd des élèves pour les écoles anglophones dans les milieux urbains; 10% uniquement choisissent le parcours francophone ».

Au Manitoba, la situation n’est pas plus reluisante. En 15 ans, la communauté franco-manitobaine n’a attiré que 5000 immigrants francophones.

Pour Guy Jourdain, ancien conseiller spécial au Secrétariat des services en français de cette province, l’immigration francophone est primordiale. « Elle viendrait donner un souffle nouveau en comblant les pertes dans la communauté. Il est crucial que l’immigration francophone fasse partie de notre vision collective ».

Selon Statistique Canada, près de 70 pour cent des immigrants francophones s’installent en Ontario. Dans la région de Toronto, 43% des francophones sont de l’immigration récente. Mais, on remarque une tendance à choisir l’anglais à partir de la  2e génération, de constater Jean-Pierre Corbeil, spécialiste en chef en statistiques linguistiques.

« Le déséquilibre s’accentue, précise-t-il. Depuis 30 ans, le français baisse au pays. Pourtant, l’immigration est en train de devenir le seul moteur de la croissance démographique. Un immigrant sur deux est arrivé au cours des 20 dernières années. Des questions sur l’intégration des francophones se posent ».

C’est pourquoi Graham Fraser prévient que l’« on va regarder les initiatives gouvernementales de très près ». Katherine d’Entremont insiste. « Les gouvernements, dit-elle, doivent se donner les moyens de réussir en redoublant d’efforts pour favoriser l’immigration francophone ».

 

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