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Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés... Friday, April 23, 2021 13063
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Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien L'annulation de l'extension de l'oléoduc Keystone XL signifie que la Saskatchewan doit diversifier davantage son économie Friday, February 5, 2021 18188
Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Les mesures protectionnistes américaines de Joe Biden n’inquiètent pas les observateurs canadiens outre mesure. Tuesday, February 2, 2021 16584
D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? Monday, February 1, 2021 D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? Les fruits consommés en hiver au Canada sont très souvent produits hors de nos frontières et donc importés.
La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Friday, January 22, 2021 La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Le président des États-Unis, Joe Biden, a annulé le permis de construction et d’opération fédéral du projet de pipeline Keystone XL. Qu'en penses Justin Trudeau?
Inès Lombardo – Francopresse / Wednesday, January 8, 2025 / Categories: Politique Démission de Trudeau et prorogation du Parlement Justin Trudeau démissionnera de son poste de premier ministre du Canada et de chef du Parti libéral du Canada une fois que le parti aura choisi son successeur, dans moins de trois mois. En attendant, la Chambre des Communes est prorogée jusqu’au 24 mars. C’est dans un froid glacial, devant sa résidence de fonction de Rideau Cottage, à Ottawa, que le premier ministre a rendu les armes avec émotion, le lundi 6 janvier. «Hier soir, j’ai demandé au président du parti de commencer les étapes nécessaires. Le pays mérite un choix clair et réel», a lancé Justin Trudeau. «Je ne suis pas quelqu’un qui recule facilement devant un combat, surtout un combat si important pour le parti et pour le pays, a-t-il déclaré d’emblée. Je fais ce job parce que l’intérêt des Canadiens et le bienêtre de notre pays, de notre démocratie me tient à cœur. Et c’est devenu clair que je ne peux pas être le chef aux prochaines élections, à cause des batailles internes [du Parti libéral].» Cette démission n’entraine pas d’une élection générale, seulement une course à la chefferie du Parti libéral. Qu’est-ce que la prorogation du Parlement? Généralement demandé par le premier ministre à la gouverneure générale, ce processus marque l’arrêt des travaux du Parlement. Tous les projets de loi qui n’ont pas reçu la sanction royale sont annulés et «meurent au Feuilleton». Ils devraient être représentés lors de la prochaine législature et leur étude recommencerait du début. Les comités parlementaires mettent également fin à leurs travaux. Certains peuvent poursuivre leurs travaux en adoptant une motion et seulement sous certaines conditions. Les prochaines étapes Après le 24 mars, le Parlement reprendra ses activités, avec une nouvelle personne à la tête du parti libéral. «Il devrait y avoir la présentation d’un discours du trône pour initier une nouvelle législature et la présentation d’un budget», commente en entrevue avec Francopresse Frédéric Boily, professeur de science politique au Campus St-Jean de l’Université de l’Alberta. «Reste à voir comment les choses vont tomber. C’est au moment du discours du trône et du budget que les choses vont se décider», entrevoit le politologue. Les voix des députés libéraux demandant la démission de leur chef se sont faites de plus en plus nombreuses depuis la sortie de Ken McDonald, député d’Avalon à Terre-Neuve-et-Labrador, il y a environ un an. Plusieurs s’y sont ajoutées pendant la pause de la période des Fêtes. «Le Parlement a besoin d’un reset» En conférence de presse, Justin Trudeau a défendu sa décision en affirmant qu’elle ne donnait pas au Parlement l’occasion de voter une motion de censure, ce qui pourrait être perçu comme antidémocratique. «On est pogné dans une question de privilège. Il y a des motions d’obstruction constantes et on a pu très peu accomplir pendant les derniers mois au Parlement. Le Parlement a besoin d’un reset. Il a besoin de se calmer un peu les pompons pour se remettre au travail pour les Canadiens et ne pas faire de la petite politique constante qu’on est en train de voir des conservateurs.» Interrogé sur ses regrets, le premier ministre est revenu sur sa décision de ne pas adopter le vote préférentiel pour les élections : «Les partis auraient passé plus de temps à regarder les points qu’ils avaient en commun pour être les deuxième ou troisième choix des voteurs [sic] plutôt que de voir la polarisation que nous avions. Mais je ne pouvais pas, de façon unilatérale, changer notre mode de scrutin dans ce pays.» Face aux inquiétudes concernant les menaces tarifaires de Donald Trump, il a affirmé que la course au leadeurship du Parti libéral n’empêcherait pas le gouvernement toujours au pouvoir de «protéger les Canadiens et leurs intérêts dans un monde très complexe». «Ça ne change rien» Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, a ouvert la période préélectorale par la voie d’un communiqué intitulé «Ça ne change rien». Ce dernier présente un choix entre des libéraux «souvent appuyés par le Bloc», ou «les conservateurs de gros bon sens, pour baisser les taxes et les impôts, bâtir des logements, réparer le budget et stopper les crimes». Même exercice du côté du Nouveau Parti démocratique (NPD). Son chef, Jagmeet Singh, a appelé les Canadiens et les Canadiennes à voter pour lui. «Les libéraux ne méritent pas une autre chance, quel que soit leur chef. […] Je demande à tous celles et ceux qui partagent ces valeurs de se joindre à nous. Ensemble, nous stopperons les conservateurs et bâtirons le tout premier gouvernement canadien pour les travailleuses et travailleurs», déclare-t-il dans un communiqué. Période préélectorale En conférence de presse, quelques minutes après l’annonce de Justin Trudeau, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a reconnu qu’il n’avait d’autre choix que de laisser au Parti libéral le temps de mener sa course à la chefferie. «Mais son ou sa successeure devra déclencher des élections dès son arrivée en poste», a-t-il ajouté. Le chef bloquiste souhaite qu’une élection soit déclenchée à très court terme après le 24 mars. Il traitera les deux prochains mois comme une période préélectorale. Yves-François Blanchet s’est aussi montré inquiet face aux menaces du président américain élu, Donald Trump. «Il y a le danger que le gouvernement canadien soit passif et très peu efficace au cours des prochaines semaines.» «Ce que l’on peut lui reprocher à Justin Trudeau, c’est de ne pas avoir prévu le coup et d’avoir cru jusque dans les derniers moments de décembre qu’il pouvait relancer son gouvernement. C’est là qu’il faut être critique de M. Trudeau», affirme de son côté Frédéric Boily. «Un chef véritablement soucieux de son parti aurait quitté dès le mois de juin», conclut-il. Avec des informations de Julien Cayouette. Print 4579 Inès Lombardo – Francopresse Ghita Hanane Other posts by Inès Lombardo – Francopresse Contact author Comments are only visible to subscribers.