Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Cap sur le tourisme local pour relancer l’économie fransaskois Tuesday, February 23, 2021 12015 Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan mise sur la promotion du tourisme local pour relancer l’activité économique fransaskoise
Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien Annulation de Keystone XL : un coup dur pour l’Ouest canadien Friday, February 5, 2021 12142 L'annulation de l'extension de l'oléoduc Keystone XL signifie que la Saskatchewan doit diversifier davantage son économie
Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Les mesures protectionnistes américaines de Joe Biden n’inquiètent pas les observateurs canadiens outre mesure. Tuesday, February 2, 2021 11412
D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? D’où viennent les fruits consommés en hiver au Canada? Les fruits consommés en hiver au Canada sont très souvent produits hors de nos frontières et donc importés. Monday, February 1, 2021 12079
La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau La fin de Keystone XL pourrait faire l’affaire de Trudeau Le président des États-Unis, Joe Biden, a annulé le permis de construction et d’opération fédéral du projet de pipeline... Friday, January 22, 2021 12652
L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones L’inclusion : un choix judicieux pour les entreprises francophones La croissance de l’immigration a apporté une nouvelle diversité dans les milieux de travail. Cette situation apporte des opportunités, mais... Tuesday, November 24, 2020 11976
COVID-19 : les entreprises payent l’addition COVID-19 : les entreprises payent l’addition Comment les entrepreneurs et chefs d’entreprise font-ils face à cette crise sanitaire devenue économique ? Et quelles leçons ont-ils pu... Thursday, October 29, 2020 13000
Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan Le tourisme estival touché de plein fouet en Alberta et Saskatchewan En Saskatchewan, le président et directeur général de l’Association Hôtel et Hospitalité, Jim Bence, a confirmé une saison touristique... Friday, October 9, 2020 16470
Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien Saturday, October 3, 2020 Pétrole et péréquation : déconstruction d’un mythe canadien Les revenus pétroliers de l’Ouest contribuent-ils directement aux paiements de péréquation que reçoivent les provinces de l’Est.
La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? Friday, August 7, 2020 La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada? FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.
Marc Poirier (Francopresse) / Sunday, December 22, 2019 / Categories: Société, Immigration, Santé Santé mentale : Les nombreux défis des nouveaux arrivants Au Nouveau-Brunswick, plusieurs efforts sont faits pour faciliter l’arrivée et l’intégration des nouveaux arrivants dans une province qui fait face à des défis démographiques majeurs. En fait, la province et la plus vieillissante au Canada. Le Nouveau-Brunswick a donc grand besoin de nouveaux résidents, mais il reste encore plusieurs lacunes pour faciliter leur intégration. L’accès au logement et aux soins de santé vient rapidement à l’esprit. Cependant, les participants à une table ronde sur la question tenue récemment à l’Université de Moncton ont soulevé un aspect plus méconnu : les soins en santé mentale. Selon Reem Fayyad, analyste de recherche et politiques au Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick, cela touche particulièrement ceux qui ont vécu un traumatisme. «Ce sont des gens qui ont dû quitter leur pays et déménager dans une nouvelle communauté, parfois par décision, parfois pour des raisons économiques ou sécuritaires.» Lors d’un sondage mené par le Conseil auprès des nouveaux arrivants, un immigrant ou réfugié sur cinq a dit, au cours de la dernière année, avoir senti le besoin de consulter un professionnel en santé mentale ou émotionnelle. Or, l’attente pour consulter un professionnel de la santé mentale peut être très longue. À Moncton, la liste d’attente pour un rendez-vous chez un psychiatre, par exemple, est de deux ans. Et cette liste compte près de 600 personnes. Pour les nouveaux arrivants, à cela s’ajoute le problème de la langue. Certains, surtout les réfugiés, ne parlent ni l’anglais, ni le français, et si oui, pas à un niveau où la communication est adéquate pour une bonne compréhension. Dans certaines langues, les interprètes sont rares. Il faut faire appel à des services par ligne téléphonique. Parfois, on demande à un membre de la famille, comme un enfant du patient qui a appris l’une des deux langues en fréquentant l’école, ce qui peut donner lieu à des situations embarrassantes. Santé physique : des obstacles aussi Pour ce qui est des questions de santé d’ordre général, les différences culturelles peuvent aussi compliquer la situation. Des maladies graves comme le cancer sont abordées plus directement ici avec les patients que dans les pays d’origine de certains nouveaux venus. Même l’accès aux soins primaires constitue un défi. Au Nouveau-Brunswick, une personne sur dix n’a pas de médecin de famille. Pour les immigrants, c’est un sur cinq; dans certaines catégories, c’est une personne sur deux. Un autre obstacle à l’accès aux soins de santé se dresse pour les immigrants ou réfugiés dès leur arrivée : le logement. Il faut avoir un logement, une adresse, pour faire une demande afin d’obtenir la carte d’assurance-maladie — donc accès au réseau de santé gratuit — ou pour s’inscrire sur la liste d’attente pour un médecin de famille. «Si les gens arrivent ici et ça leur prend quelques mois à trouver un logement, bien ça veut dire que ça va leur prendre quelques mois de plus pour avoir leur nom sur la liste et ça va prolonger l’attente», souligne Marie-Pierre Poirier, coordinatrice régionale de la relocalisation de la main-d’œuvre dans le Grand Moncton. Or, à Moncton, le taux d’inoccupation est de moins de 3 %. C’est encore plus compliqué pour les familles. Le directeur général du CAFI, Neil Boucher, s’indigne du fait que certains nouveaux arrivants se font refuser un logement parce qu’ils ont des enfants. «Refuser un logement à quelqu’un parce qu’il a des enfants, c’est contre la loi. C’est de la discrimination basée sur l’âge. Je ne sais pas pourquoi le gouvernement n’impose pas des sanctions à la mesure de l’insulte.» Neil Boucher souligne aussi que son personnel a constaté que certains nouveaux arrivants se font refuser un logement parce que leur nom semble étranger. Logement, langue, santé mentale, accès à un médecin, différences culturelles, discrimination, injustice : dans cette course à obstacles, le parcours des nouveaux arrivants peut être long et difficile. Print 20282 Marc Poirier (Francopresse)Francopresse Other posts by Marc Poirier (Francopresse) Contact author Comments are only visible to subscribers.