Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans Le CÉCS au cœur du mouvement coopératif depuis 75 ans Tuesday, March 8, 2022 11254 À travers une exposition exclusive présentée dans le cadre de son du 75e anniversaire, toute l’histoire du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan et du mouvement coopératif de la province est retracée.
Une Fransaskoise honorée par la Open Door Society de Saskatoon Une Fransaskoise honorée par la Open Door Society de Saskatoon Monday, March 7, 2022 12068 L’entreprise 7shifts cofondée par la Fransaskoise Andrée Charpentie a remporté le Prix Pandemic Recovery lors du gala annuel des Prix de la diversité organisé par Saskatoon Open Door Society. Entretien.
Une hausse du coût du lait qui divise Une hausse du coût du lait qui divise Depuis le 1er février, les consommateurs observent une augmentation du prix du lait sur les étagères des magasins. Tuesday, February 22, 2022 8123
Le CÉCS veut trouver des solutions à la pénurie de main-d'œuvre Le CÉCS veut trouver des solutions à la pénurie de main-d'œuvre Le Conseil économique et coopératif en Saskatchewan (CÉCS) a lancé une étude afin de trouver des solutions à la pénurie de... Saturday, February 5, 2022 11433
Camionneurs, vaccins et tablettes vides Camionneurs, vaccins et tablettes vides Alors que le convoi des camionneurs arrive à Ottawa, les consommateurs signalent un nombre croissant d’étagères vides dans les... Thursday, January 27, 2022 8831
La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest La hausse du cout de l’essence inquiète les agriculteurs de l’Ouest Le cout de l’essence a augmenté de 32,8 % entre septembre 2020 et 2021. La situation affecte le secteur de la production agricole... Monday, November 22, 2021 9855
Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. Thursday, October 28, 2021 12185
Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine Nation fransaskoise, une boutique pour populariser le patrimoine La boutique numérique Nation fransaskoise, lancée cet été, propose une variété d’articles, dont la fameuse ceinture fléchée... Wednesday, October 20, 2021 13636
Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Sunday, October 17, 2021 Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce phénomène sur les différentes plateformes d’annonces d’emplois
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Monday, September 27, 2021 Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années.
Alexandra Drame (EV) / Thursday, June 18, 2015 / Categories: 2015, Société, Santé, Chroniques, Mon métier, ma passion Christine Nguyen, ergothérapeute Christine Nguyen, ergothérapeute Photo: Alexandra Drame (2015) SASKATOON - Il y a des métiers qui restent assez mystérieux pour beaucoup de gens. L’ergothérapie fait partie de ceux-ci. Christine Nguyen, récemment arrivée à Saskatoon, nous en dit plus sur son métier et pourquoi il la passionne. L’ergothérapie est une spécialité qui consiste à trouver un traitement thérapeutique de rééducation ou de réinsertion sociale par l'activité physique ou manuelle. Parfois confondu avec d’autres spécialistes, l’ergothérapeute travaille en étroite collaboration avec des masseurs-kinésithérapeutes, des orthophonistes, des physiothérapeutes, des psychomotriciens, des médecins, des infirmiers, des psychologues et des travailleurs sociaux. Christine exerce ce métier depuis 3 ans. Venue d’Ontario, elle a commencé sa carrière à Moose Jaw et se trouve désormais à Saskatoon. “Je n’ai pas beaucoup cherché de travail en Ontario, j’avais envie d’aventure, de dépaysement. J’aime les Prairies, le ciel est magnifique, les gens sont très gentils. Ils ont un sens de la communication et de la famille très développé. Dans les grandes villes comme Toronto, les gens sont plus fermés.” L’ergothérapie fut cependant une vocation tardive : “Depuis l’adolescence, je rêvais de travailler dans le secteur de la santé et d’aller dans les pays émergents pour faire du bénévolat. Mais j’ai finalement commencé une carrière de designer d’intérieur. Malheureusement, ce secteur ne me permettait pas de faire du bénévolat, et je communiquais plus avec des machines qu’avec des gens.” Son choix de réorientation a notamment été motivé par la maladie de plusieurs membres de sa famille, dont sa tante qui a des problèmes de langage à cause d’une tumeur et qu’elle aurait aimé pouvoir mieux épauler. En 2009, elle se décide à se réorienter. Mais effectuer un virage dans sa carrière professionnelle n’est pas une décision qui se prend à la légère. Elle hésite entre plusieurs options, notamment orthophoniste, oto-rhino-laryngologiste ou conseillère pédagogique, mais c’est l’ergothérapie qu’elle choisira. “C’était une bonne combinaison avec mon premier métier de designer puisqu‘il faut évaluer l’environnement des clients afin de les traiter.” En effet, l’ergothérapeute se doit de travailler les mouvements mais aussi les petites habitudes de la vie quotidienne de ses patients, notamment une réorganisation de l’espace afin d’éviter les rechutes, les accidents ou les positions douloureuses. Après un programme de maîtrise de 26 mois à l’Université McGill, elle commence officiellement à pratiquer. Jeunes, personnes âgées, victimes d’accident, de blessure, de démence ou de maladie congénitale, la clientèle est très variée. Et les gestes à apprendre ou réapprendre aux patients sont tout aussi variés. Cette variété qui pourrait déstabiliser certains plaît à Christine, mais elle avoue néanmoins que “cela prend du temps pour se spécialiser quand on a des fonctions aussi étendues. Et 26 mois d’études, c’est court pour apprendre un métier aussi vaste. On apprend beaucoup plus sur le terrain que pendant la formation. Quand on compare avec la physiothérapie où les stages sont très spécialisés. On peut ainsi avoir un stage pour apprendre spécifiquement les gestes pour faire remarcher son patient par exemple. ” Grâce à quelques années passées en France pendant son enfance, puis à des cours de français pendant sa scolarité, Christine est désormais une fière francophone. Elle ne connaît pas encore bien la fransaskoisie mais espère pouvoir participer à plus d‘événements en français lors des prochains mois “Je suis allée au 5 à 7 des nouveaux arrivants au Relais, et j’ai trouvé les Fransaskois très accueillants.” Cela lui aura pris 2 ans pour découvrir ce qu’elle aime le plus, mais maintenant Christine n’a plus de doute : c’est la réhabilitation et les personnes âgées qui sont ses domaines de prédilection. Si elle devait donner un conseil aux personnes intéressées par ce métier ce serait de “suivre un professionnel le premier jour pour mieux comprendre ce métier et les différentes spécialités qui le composent. Il faut aussi faire preuve de patience, aimer travailler avec les gens et faire preuve de flexibilité pour ne pas être déstabilisé par l’étendue de la tâche...” Print 42518 Tags: Christine Nguyen Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV) Other posts by Alexandra Drame (EV) Contact author Comments are only visible to subscribers.