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Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les francophones pris entre les colonnes Thursday, February 27, 2014 35949 Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.
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Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... Thursday, February 20, 2014 40003
Jean-Pierre Picard (EV) / Tuesday, April 7, 2015 / Categories: 2015, Éditorial Conseil à un ami qui veut devenir Fransaskois À ton arrivée dans cette terre d’accueil, au milieu des Prairies, tu découvres que ta langue y vit. Tu la reconnais mais elle n’est pas tout à fait la même. Comme une plante dans un milieu hostile, elle a développé des épines pour survivre. Les descendants de ceux qui ont assuré sa survie utilisent les mêmes mots que toi, mais ils parlent d’une autre réalité, une réalité qui demande un certain temps pour être bien comprise. Tu es bien accueilli. Ta différence les fait parfois sourire, parfois sourciller, mais ils t’ouvrent toujours leur porte. Ils t’invitent à partager la récolte de leurs succès. Ils te font sentir chez toi dans ces écoles acquises au prix de longues années de lutte, dans ces lieux communautaires bâtis au fil des générations par des armées de bénévoles. Peu importe l’endroit d’où tu viens, ils aiment t’écouter et se raconter. Tu te sens si bien parmi eux que tu veux joindre cette famille. Et eux, accueillants, te prêtent leur nom : Fransaskois. Ce nom qu’ils ont hérité de leurs parents ou même de plus loin encore. Ce nom, qui existe parce qu’ils sont issus d’une longue lignée de résistants, ils sont prêts à le partager. Je te comprends tellement de vouloir adopter ce nom empreint de fierté et de courage, mais réfléchis-y bien avant de le faire. On ne change pas d'identité comme on change de chemise. Si tu l’adoptes, accepteras-tu de ne plus être Acadien, Québécois, Sénégalais, Français...? Si un jour tu quittes pour un quelconque ailleurs, continueras-tu de te dire Fransaskois? Je connais deux Fransaskois(e)s qui ont quitté la Saskatchewan depuis plus de quinze ans pour s’établir au Québec. Ils ne sont pas devenus autre chose. Je les laisse parler : Moi je me sens Fransaskois, pas du tout Québécois. Zéro Québécois en fait. Même si je vis ici (au Québec) depuis 15 ans, je suis Fransaskois, c'est mon identité, c'est ce que je suis. C'est qui je suis. Michel Marchildon, originaire de Zenon Park « Je ne me sens pas Québécoise, même si je suis très bien ici et que j'adore le Québec et que je vais probablement y rester longtemps. Je suis Fransaskoise, mes racines sont là-bas et c'est comme ça que je m'identifie. » Anique Granger, originaire de Saskatoon Que tu sois ici depuis dix heures, dix jours ou dix ans, tu peux prendre le nom de Fransaskois. Mais c’est un nom qui demande fidélité. Print 17796 Tags: identité fransaskoise Jean-Pierre Picard (EV)Jean-Pierre Picard Other posts by Jean-Pierre Picard (EV) Contact author Related articles Être fransaskois en 2021 : témoignages Andréa Denis: quand j'étais jeune on me disait que je n'étais pas fransaskoise Anique Granger: une artiste aux couleurs fransaskoises Michel Marchildon : porte-voix de l'identité fransaskoise Comments are only visible to subscribers.