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Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants Thursday, March 6, 2014 25352 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
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hmed Hassan Farah (EV) / Friday, March 20, 2015 / Categories: 2015, Société, Immigration De Djibouti à Prince Albert... 2e partie Nos premiers pas en Saskatchewan Ahmed Hassan Farah et ses enfants découvrent l'hiver saskatchewannais Janvier 2014: arrivée à l’aéroport de Saskatoon. Il fait beau, mais froid. Le thermomètre affiche -30C. Je réalise que nous venons de perdre 60 degrés au cours de notre voyage..! La neige est bien présente et la seule chose que nous demandent les enfants, Nelia et Ilan, est d’aller la toucher! Malgré la fatigue du voyage, le décalage horaire et la chute de température, je suis heureux d’arriver au but. Mais je sais que beaucoup de démarches administratives nous attendent dès le lendemain. Premières démarches A notre arrivée, Jacqueline Grenier, de Liaison Nord de Bellevue nous a pris en charge afin de nous accompagner à Service Canada pour obtenir un numéro d’assurance sociale, indispensable pour travailler et obtenir une carte santé. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu’un service en français était possible! Lorsque nous sommes nouveaux arrivants et que la maîtrise de l’anglais n’est pas encore parfaite, c’est réellement rassurant de pouvoir s’exprimer dans sa langue maternelle. Démarche suivante : la banque. Malheureusement, le service en français n’était pas proposé et il nous fallu faire de grands efforts pour comprendre toutes les options possibles en termes de services bancaires. Le fonctionnement des institutions financières au Canada nous a semblé bien différent de celui proposé en France et à Djibouti. Manque de confiance ou problème de communication, les services proposés nous ont paru limités. Une fois ces premières formalités accomplies, mon épouse Sandra et moi avons fait connaissance avec SGI. Là aussi le service en français n’était pas offert. Et cela a généré tout un quiproquo quant à l’obtention de nos permis de conduire. En France, le permis de conduire est valable à vie (sauf retrait total des points qui annule alors sa validité) et il est gratuit! Après de longues minutes à expliquer qu’il n’y a pas de date d’expiration sur notre permis, nous avons réussi à obtenir le permis temporaire. La consommation… à grande échelle En même temps que nous achevions nos démarches administratives, il fallait partir à l’assaut des grandes surfaces pour aménager notre logement et remplir le garde-manger! C’est avec plaisir que nous avons retrouvé le plaisir de trouver de tout, en tout temps et en grande quantité. À Djibouti, nous faisions une partie des courses dans les marchés et tous les aliments étaient exposés sur les étals en plein air. Le mélange des odeurs des épices, des fruits, légumes et du poisson me traverse l’esprit en écrivant ces quelques mots. Mais un énième dépaysement nous attendait à l’intérieur des hypermarchés: tout était surdimensionné, deux à trois fois plus gros que ce que nous avions vu jusqu'alors, comme si les gens avaient un besoin effréné de stocker plus, de consommer plus... Chaque découverte entraîne son lot de réflexions et de questionnements. Cette nouvelle terre d’accueil nous réserve encore bien des surprises, que nous partagerons avec vous la semaine prochaine. Print 19660 Tags: Parcours Ahmed hmed Hassan Farah (EV)Ahmed Hassan Other posts by hmed Hassan Farah (EV) Contact author Related articles De Djibouti à Prince Albert… 3e partie Parcours d'un immigrant – 1ere partie Comments are only visible to subscribers.