Festival fransaskois 2024
Close
Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

25985

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

23640
Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes. 
Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Quand s’en vient le temps des fêtes, on cherche des cadeaux originaux. A l’heure des tablettes, des jeux vidéos, des DVD...
29893
Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Employé de la société d’État Financement agricole Canada (FAC), Thomas Chevalier poursuit conjointement le...
26622
Un forum économique tourné « VERT » l’avenir Un forum économique tourné « VERT » l’avenir

Un forum économique tourné « VERT » l’avenir

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a tenu un forum économique à l’hôtel Ramada de Regina les...
25467

Ça décolle pour la Saskatchewan

Les autorités aéroportuaires de Regina  Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.

RSS
First7891011131516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345678910Last

Actualité économique

Lucas Pilleri

Alpagas, paons, ânes et chevaux : un havre de paix à deux pas de Regina

Originaire de l’Abitibi au Québec, Charles Marcoux réside en Saskatchewan depuis 1988. Fransaskois d’adoption, il a travaillé pendant près de 30 ans à Radio-Canada avant de prendre sa retraite. Une retraite au vert près du village de Pilot Butte, à l’est de Regina, entouré de son compagnon et de ses animaux.

Avec 65 hectares de ferme, Charles Marcoux et son compagnon Brant Lynch ont de quoi respirer. « La qualité de vie, ça passe par l’espace », lâche-t-il.

Lorsque, en 1998, Brant propose à Charles d’acheter une vieille bâtisse et son grand terrain, ce dernier est dubitatif. « J’étais complètement désintéressé, confie Charles. Mais quand on a vu l’endroit, on est tombés en amour ! »

Image
Charles Marcoux (à gauche) et son conjoint Brant Lynch ont acheté la propriété en 1998. Ils y vivent toujours en 2022. Crédits : Courtoisie de Charles Marcoux

Une histoire d’amour qui débute avec de grandes rénovations. Et pour cause : la maison date de l’année de naissance de la province, soit 1905. « C’était en ruines, se souvient Charles. Des amis disaient que ça ne valait même pas la peine de la rénover. »

Pourtant, à force de persévérance et de labeur, le couple parvient à faire de la ferme un véritable havre de paix. « Les rénovations ont été lentes, concède le propriétaire. On a essayé de garder des éléments originaux, de garder l’atmosphère rustique. C’est 30 ans de travaux », résume celui qui vient d’ajouter un garage et un solarium à son cadre de vie.

« Une ferme pour le plaisir »

Surtout, la vie à la campagne s’accompagne vite de colocataires à poils et à plumes. Chiens, chats, chevaux, vaches, ânes, poules, alpagas et paons… Le couple se constitue au fil des ans un véritable parc animalier : « Je ne sais pas comment on s’est retrouvés avec autant d’animaux », rit Charles.

Depuis une quinzaine d’années, plusieurs alpagas vivent donc en pleine Saskatchewan. « L’idée, c’était d’avoir des fibres pour pouvoir tricoter, faire des vêtements », explique l’apprenti fermier dont le conjoint conçoit des chandails et des couvertures.

Image
Les alpagas Picot et Crochet viennent d’être tondus. Crédits : Courtoisie de Charles Marcoux

Les poules, elles, participent à la réduction des déchets. « Elles sont essentielles. Ça mange tout ! Il n’y a aucun gaspillage avec des poules », souligne Charles. Quant à eux, les ânes jouent le rôle de protecteurs contre les prédateurs comme les coyotes.

D’autres animaux, certes moins utiles, sont simplement là pour le plaisir des yeux, à commencer par les paons. « C’est un oiseau unique, incroyable. Quand il fait la roue, tout le monde tombe à terre », note Charles, qui a le bonheur de récolter chaque année les plumes tombées à l’automne.

Une autre vie

À 61 ans, Charles Marcoux est à la retraite depuis 5 ans. Ancien journaliste et réalisateur à Radio-Canada pendant 27 ans, l’homme de profession intellectuelle a dû adopter une toute nouvelle routine de vie. Conduire un tracteur, prendre soin des animaux, s’occuper de deux jardins potagers, rénover et réparer, tel est son quotidien. « Ce ne sont pas forcément les animaux qui prennent le plus de temps ! », s’exclame-t-il.

Image
Charles Marcoux (à gauche) et son conjoint Brant Lynch ont acheté la propriété en 1998. Ils y vivent toujours en 2022. Crédits : Courtoisie de Charles Marcoux

Auparavant, Charles menait une vie citadine, aux antipodes de la vie à la ferme. « Quand je travaillais, c’était une façon de sortir complètement du bureau, de penser à autre chose, de respirer, d’avoir une vie complètement à part de la vie quotidienne », se remémore-t-il.

Aujourd’hui, le retour en arrière lui semble impossible : « Je ne me verrais plus vivre dans un petit espace en ville. Ça fait 30 ans maintenant que je vis ici et je n’irais nulle part ailleurs ! Pour moi, c’est la vie idéale. »

 

Print
3687

Lucas PilleriLucas Pilleri

Other posts by Lucas Pilleri
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top