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Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

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Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?

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Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes. 
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Ça décolle pour la Saskatchewan

Les autorités aéroportuaires de Regina  Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

O’Toole et le français

Erin O'Toole

Erin O'Toole

FRANCOPRESSE – Le Parti conservateur du Canada (PCC) a élu un chef qui parle français. Après trois comptages, nous apprenions vers 1 h lundi matin que le député de Durham, Erin O’Toole, devenait le troisième chef de la récente mouture conservatrice. L’élection d’un chef bilingue peut surprendre à la suite de la controverse linguistique soulevée au début de la campagne au leadeurship.

Souvenons-nous que plusieurs conservateurs argumentaient alors qu’il n’était pas nécessaire de parler les deux langues officielles pour devenir chef d’un parti et possiblement premier ministre du Canada (voir Le Parti conservateur ne doit pas devenir francophobe, Francopresse, 18 février 2020).

Quoiqu’il en soit, les quelque 175 000 membres votant du parti ont tranché et choisi O’Toole, qui parle français. Pas au niveau des chefs conservateurs précédents Sheer et Harper, ni aussi bien que Justin Trudeau, mais son français est plus ou moins acceptable.

Né à Montréal, O’Toole n’a cependant appris le français qu’à l’âge de 18 ans, quand il a intégré l’Aviation royale du Canada (ARC – à ne pas confondre avec l’Agence du revenu du Canada, bien que toutes deux peuvent être implacables) en Colombie-Britannique.

Après 12 ans de service militaire, il a pratiqué le droit commercial jusqu’à sa première élection, lors d’un scrutin partiel en 2012. Il a été ministre des Anciens Combattants dans le dernier gouvernement Harper.

Le fait qu’il parle mieux français que les trois autres candidats à la chefferie n’est cependant pas très important ; ce qui l’est beaucoup plus, c’est sa compréhension de la nation canadienne-française. Là-dessus, on peut se poser des questions.

Débat en français des aspirants chefs au PCC : Molière amoché

O’Toole a affiché au moins trois courtes vidéos en français sur le site Web de sa campagne au leadeurship. Dans l’une d’entre elles, il explique pourquoi il a appris le français : parce qu’il «respecte le Québec et les francophones à travers le Canada, pour bien comprendre le cœur et l’âme de la nation québécoise, pour réellement représenter la nation québécoise et tous les francophones du Canada…». Finalement, il affirme que le français est «la langue fondatrice du Canada».

Plusieurs lecteurs auront probablement décelé l’accent mis sur le Québec et d’autres documents affichés sur le même site Web démontrent que c’est son intérêt principal. Il y parle d’une «nation québécoise forte» et de son engagement à «renforcer la reconnaissance de la nation québécoise». Il y décrit son engagement à respecter la spécificité du Québec et ses compétences provinciales.

Pour O’Toole, les «francophones du Canada» semblent être un «afterthought», une bonne façon de terminer une belle phrase politique.

Nulle part dans ses documents O’Toole ne parle du développement des communautés francophones du Canada. Ni de la réforme pourtant primordiale de la Loi sur les langues officielles.

Remarquez que ses opposants n’en ont pas parlé non plus ; tout comme le gouvernement Trudeau, qui nous promet cette modernisation de la Loi depuis 2015, mais qui a récemment profité de la pandémie pour remettre ça aux calendes grecques.

Il y aura une élection fédérale d’ici quelque temps. Certains prévoient même un scrutin à l’automne.

D’ici là, il est important que tous les francophones du pays et surtout les conservateurs francophones fassent comprendre à O’Toole que le bilinguisme canadien n’en est pas un bilinguisme de régions comme en Suisse. Nos langues officielles s’appliquent partout au pays et nos communautés linguistiques minoritaires ont besoin d’un champion à Ottawa.

Notre engagement politique doit d’ailleurs viser tous les partis. En plus du Québec, il y a au Canada au moins une vingtaine de circonscriptions où les francophones forment un bloc politique qui peut faire basculer une élection. Il est temps que nos politiciens s’en rendent compte.

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Réjean Grenier, chroniqueur – Francopresse Francopresse

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