Bon 36366
Close
Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

25685

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

23344
Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes. 
Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Quand s’en vient le temps des fêtes, on cherche des cadeaux originaux. A l’heure des tablettes, des jeux vidéos, des DVD...
29609
Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Employé de la société d’État Financement agricole Canada (FAC), Thomas Chevalier poursuit conjointement le...
26382
Un forum économique tourné « VERT » l’avenir Un forum économique tourné « VERT » l’avenir

Un forum économique tourné « VERT » l’avenir

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a tenu un forum économique à l’hôtel Ramada de Regina les...
24993

Ça décolle pour la Saskatchewan

Les autorités aéroportuaires de Regina  Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.

RSS
First7891011131516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345678910Last

Actualité économique

Réjean Paulin
/ Categories: Réjean Paulin

Le vent qui souffle sur la francophonie

« La douce brise de la mer nous caresse le visage… ». Ce cliché évoque une plage quelque part au bord d’un océan, avec des airs de Georges Brassens et de Léo Ferré en tête, de quoi rappeler des vacances sur une côte française. Pourtant, j’en étais fort loin, enfoncé dans un coin de pays austère, où se marient à grand-peine épinettes squelettiques et terre de roche, là où la forêt boréale cède ses droits à la toundra.

Ce vent de fraicheur, c’était celui du Grand lac des Esclaves, immense, parfois avec des crêtes blanches qui chantent en chœur, une eau vivante qui fait danser la lumière des astres, soleil et lune confondus, que l’on contemple accompagné de la poésie de Brassens et Ferré entendue la veille au JavaRoma, un agréable café au centre-ville de Yellowknife.

La langue française a voyagé. Elle s’est rendue jusqu’ici, sur cette terre au climat hostile habitée depuis des millénaires par les Amérindiens, peuplée depuis peu par des chercheurs d’or et de diamant. On comptait 1000 habitants à Yellowknife en 1940, il y en a 20 000 aujourd’hui. Certains ont apporté le français ici et l’ont conservé. C’est plaisant de l’entendre. C’est tout aussi plaisant de voir cette vidéo lancée sur Facebook par le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes; à preuve ce passage au sujet du français : « Il participe à notre identité québécoise et canadienne. De Whitehorse à St. John’s, en passant par Edmonton, Saint-Boniface, Sudbury, Wendake et Trois Rivières, Shawinigan et Val-d’Or, Tadoussac et Caraquet, nous sommes près de 10 millions à parler chez nous en français. Ensemble, faisons résonner le français d’un bout à l’autre de nos provinces et territoires et du pays. »

Ce fut encore agréable de voir, toujours sur Facebook, la vidéo que Jean-Marc Fournier, ministre québécois responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, a diffusée. Il était de passage en Acadie récemment. « Le français est bien vivant dans les autres provinces du Canada et on peut aider à ce que ce soit encore plus vrai pour l’avenir », a-t-il dit pendant son séjour. Hélas, on a souvent entendu parler de la francophonie canadienne en évoquant des communautés qui déclinent. On a qu’à se rappeler ces tristes métaphores du discours nationaliste québécois pour s’en convaincre. On y a assimilé les Acadiens au « dernier homard de l’Atlantique », les francophones minoritaires à des « cadavres encore chauds » ou encore à des « Dead Ducks ».

Le Québec actuel convie tous les francophones à participer à cette œuvre commune, celle de faire grandir notre langue ensemble en lui donnant le plus grand territoire possible. Il invite l’auteure jeunesse, Marie Cadieux, à une résidence d’un mois à Québec à titre de récipiendaire du Prix Champlain remis à un auteur francophone de l’extérieur du Québec. En d’autres mots, l’œuvre francophone au sens large est pancanadienne. Par les temps qui courent, les vents semblent souffler du bon bord comme on dit chez les marins. À cette attitude invitante du Québec, s’ajoute le dernier Plan d’action fédéral sur les langues officielles. Ottawa va y injecter 500 millions $ en argent neuf d’ici cinq ans.

On peut se remonter le moral, mais il y a toujours des choses qui irritent. Les Territoires du Nord-Ouest réduisent le budget des écoles francophones. Or, la Commission scolaire francophone des TNO doit faire des pieds et des mains pour limiter les dégâts. En Nouvelle-Écosse, les Acadiens craignent que la nouvelle carte électorale affaiblisse leur représentation à l’Assemblée législative. La province agit comme si elle n’en avait jamais entendu parler. Décidément, il y a toujours quelqu’un qui a du mal à y croire. Un autre cliché… « Le cinglant vent du large nous gifle le visage ». Ouais…

Print
20057

Réjean PaulinRéjean Paulin

Other posts by Réjean Paulin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top