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Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Thursday, December 4, 2014 23285 Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes.
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Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Ottawa – Le RDÉE Canada a divulgué le nom des 29 entreprises finalistes du concours des Lauriers de la PME 2014. Le... Thursday, October 16, 2014 17846
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Saturday, October 4, 2014 Un projet de piégeage du carbone lancé en Saskatchewan attire l'attention Saskpower a lancé son projet de piégeage et stockage du dioxyde de carbone, présenté comme le premier programme de la sorte à échelle commerciale au monde.
Friday, October 3, 2014 Ça décolle pour la Saskatchewan Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Propos recueillis par Sébastien Németh / Wednesday, October 14, 2015 / Categories: 2015, CÉF - Conseil des écoles fransaskoises, CSF - Conseil scolaire fransaskois, Éducation, Écoles fransaskoises Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises Entrevue avec André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois REGINA - Depuis la rentrée, les écoles fransaskoises ont enregistré plusieurs dizaines d’inscrits en moins par rapport à l’an dernier. Cette baisse de fréquentation est en partie imputable au fait que l’école de Lloydminster est désormais gérée par un conseil scolaire albertain. Reste qu’une trentaine de jeunes ont quitté le système francophone. Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, se dit inquiet mais veut attendre d’en savoir plus. EV : Comment réagissez-vous à cette diminution et comment l’expliquez-vous? AD : On ne sait pas encore comment l’expliquer. Ce n’est pas une forte baisse, mais c’est la première fois à ma connaissance que le Conseil constate une décroissance. Donc il ne faut pas minimiser. Nous allons mettre en place une enquête de sortie en demandant aux familles pourquoi elles ont quitté le système francophone. Il peut y avoir des raisons professionnelles, financières, personnelles, etc. Sans connaître les vraies raisons, on ne peut pas savoir comment inverser la tendance. J’espère les résultats de l’enquête d’ici la fin de l’année. Pour l’instant, nous pouvons juste nous interroger. EV : Vous ne craignez pas une désaffection de certaines familles vis-à-vis du système scolaire fransaskois? AD : J’espère que non. Je suis inquiet mais pas trop. Ce n’est pas encore le moment d’appuyer sur le bouton « panique ». J’espère juste que les familles seront le plus honnête possible pour expliquer leur départ. EV : Savez-vous si cette baisse concerne d’autres commissions scolaires, comme l’immersion ou les écoles de la majorité? AD : Nous ne connaissons pas leurs chiffres pour l’instant. Mais je sais que l’an dernier, nous avions une croissance alors que certains conseils scolaires majoritaires avaient connu une diminution des inscriptions. EV : Ne craignez-vous pas que la baisse des inscrits cette année donne des arguments aux parents qui critiquent la gestion et la stratégie du CSF? AD : Il est possible qu’ils se servent de ces chiffres contre nous. Mais si les familles nous ont quittés pour des raisons économique ou d’emploi, ils n’auront pas d’argument. J’espère que comme nous ils attendront les résultats de l’enquête pour se prononcer. EV : Les statistiques montrent une hausse à l’élémentaire. Est-ce que c’est du aux investissements en prématernelle? AD : Oui nous pensons que c’est l’explication. C’est une vraie satisfaction. Nous avons beaucoup travaillé en faveur de la rétention, la fidélisation, la francisation dès le plus jeune âge. Il faudrait là encore une enquête pour savoir pourquoi les élèves restent avec nous en 1re et 2e année. EV : Vous avez investi et pourtant vous ne recevez pas de subventions pour les classes de prématernelles… AD : C’est vrai. Or nous obtenons quand même des résultats positifs. Ce sont des investissements pour le futur de notre système et cette politique devrait continuer. Cela envoie un signal au gouvernement et cela nous donne un bon argument pour qu’il nous appuie financièrement dans ce secteur. Nous avons un dialogue positif avec les autorités mais nous savons qu’obtenir des subventions pour les prématernelles sera difficile. Peut-être que nous recevrons une aide si l’économie du pays s’améliore. EV : Beaucoup d’écoles qui connaissent une baisse de fréquentation sont situées en zone rurale. Est-ce du au mouvement d’exode vers les villes? AD : Probablement. Il y a des familles qui déménagent vers les centres urbains, c’est certain. Cette tendance a toujours constitué un défi, même du temps de ma jeunesse. Les ruraux éloignés des villes sont parfois obligés de quitter leur région et donc de changer leur enfant d’école. EV : Alors faut-il maintenir à tout prix ces écoles francophones en zone rurale éloignée? AD : Dans ces régions, les anglophones peuvent changer d’établissement. Les membres de notre communauté, eux, n’ont pas le choix. Ils n’ont qu’un seul établissement francophone à leur disposition. Si nous fermons ces écoles, il n’y aura plus d’éducation francophone dans nos campagnes. Donc la fermeture n’est absolument pas une option pour nous. Elles nous coûtent plus cher, c’est vrai, mais nous avons toujours espoir que des gens viennent s’installer aussi dans ces zones. Il faut faire attention. La tendance actuelle peut s’inverser. Les statistiques changent d’une année à l’autre. Il faudra voir si cette diminution d’inscrits représente une tendance lourde, qui dure dans le temps. Il ne faut pas oublier que des enfants qui ont toujours étudié dans notre système reviennent s’installer dans leur région d’origine, ont des enfants à leur tour qu’ils inscrivent dans une école fransaskoise. Il y a donc un mouvement d’inscription de seconde génération qu’il ne faut pas négliger. EV : Le collectif des parents qui avait provoqué l’Assemblée générale extraordinaire fin août vient de critiquer à nouveau la gestion et la stratégie du CSF. Que leur répondez-vous? AD : Je suis un peu déçu par leur réaction. Il y a d’autres alternatives pour nous contacter. Ils sont bienvenus à nos réunions pour exposer leurs inquiétudes. Nous avons toujours espoir de pouvoir répondre aux besoins de tous nos élèves. Mais nos décisions ne peuvent pas satisfaire tout le monde. Nous faisons ce que nous pouvons. Nous avons des finissants qui ont des emplois, les résultats académiques de nos élèves sont bons. Alors nous sommes fiers de nos résultats. Effectifs scolaires en Saskatchewan Ecoles fransaskoises 2014-2015 2015-2016 Beau Soleil (Gravelbourg) 36 29 Boréale (Ponteix) 28 34 ÉCF élémentaire (Saskatoon) 373 393 ÉCF Pavillon Gustave-Dubois (Saskatoon) 159 150 Bellegarde 78 75 Ducharme (Moose Jaw) 82 88 Monseigneur de Laval élémentaire (Regina) 358 378 Monseigneur de Laval - PSQV (Regina) 121 111 Notre-Dame-des-Vertus (Zenon Park) 55 59 Père-Mercure (North Battleford) 72 59 Providence (Vonda) 123 118 Secondaire Collège Mathieu (Gravelbourg) 31 23 St-Isidore (Bellevue) 116 102 Valois (Prince Albert) 190 175 Total 1822 1794 Print 33904 Propos recueillis par Sébastien NémethSébastien Németh Other posts by Propos recueillis par Sébastien Németh Contact author Comments are only visible to subscribers.