Finaliste Prix de l'excellence
Close
Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Un budget à saveur électorale

27539

OTTAWA – Bien que certains groupes, dont les organismes porte-parole des francophones vivant en situation minoritaire, estiment avoir été complètement ignorés dans le plus récent budget fédéral, le budget en question comprend diverses mesures applaudies de parts et d’autres.

Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise

Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise

36071

La Revue historique et la sauvegarde du patrimoine fransaskois bénéficieront de nouveaux outils de financement.

 

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage...
39352
Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
32854

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a été l'hôte d'une Journée dialogue afin de discuter et d'échanger sur le développement économique, communautaire et entrepreneurial de la communauté fransaskoise. 

RSS
First7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345678910Last

Actualité économique

Santé mentale : une nouvelle plateforme pour aider les étudiants étrangers francophones
Marine Ernoult – Francopresse
/ Categories: Société, Francophonie, Santé

Santé mentale : une nouvelle plateforme pour aider les étudiants étrangers francophones

Choc culturel, défi d’intégration, difficultés financières, barrière linguistique : de nombreux facteurs fragilisent la santé mentale des étudiants étrangers francophones au Canada. Pour mieux répondre à leurs besoins, une équipe de chercheurs veut créer des ressources adaptées à leurs réalités.

Un nouveau portail, Projet Santé Mentale Étudiants (SME), rassemble désormais des ressources d’aide pour prévenir et contrôler les détresses psychologiques des étudiants étrangers francophones inscrits dans les universités canadiennes. Les personnes intéressées peuvent aussi remplir un questionnaire d’évaluation.

Actuellement disponible sur le site Web de l’Université Laval, la plateforme devrait, à terme, être accessible via les sites de l’Université d’Ottawa et du Campus Saint-Jean, en Alberta.

Quelque 12 balados doivent être également réalisés afin de donner la parole à des étudiants, des professeurs et des professionnels de la santé mentale. L’occasion pour eux de partager leurs vécus et les stratégies qu’ils ont utilisées pour s’en sortir.

Ces nouvelles ressources s’inscrivent dans le cadre d’un projet de recherche sur la santé mentale des étudiants étrangers francophones dans des universités de l’Ontario, de l’Alberta et du Québec.

L’objectif des chercheurs est de pallier le manque de prise en charge adaptée. Car, quelles que soient leurs difficultés, les jeunes en souffrance ont rarement accès aux ressources existantes.

Le «tabou» des maladies mentales

«Ils ont de la misère à rentrer dans le système, ils ne peuvent pas toujours bénéficier des soins de santé publics, relève le professeur adjoint à l’École des sciences infirmières de l’Université d’Ottawa et coauteur du projet de recherche, Idrissa Beogo. Et ils ont peur, peur de l’inconnu, peur d’être victimes de racisme.»

Selon le doctorant en psychoéducation à l’Université Laval au Québec et coordinateur du projet de recherche, Claude Dakuyo, les maladies mentales demeurent également «un tabou» persistant : «Les étudiants internationaux, originaires d’Afrique, ne sont pas très à l’aise à l’idée de parler de santé mentale. Il y a encore beaucoup de préjugés et de clichés autour de ces questions.»

«Plusieurs étudiants m’ont dit qu’ils souffraient en silence, car ils n’étaient pas habitués à en parler, encore moins à un psychologue», ajoute-t-il.

Face à la difficulté de certains jeunes à exprimer leur malêtre, il considère que les ressources offertes dans les universités canadiennes ne sont pas toujours adaptées. Il y a pourtant urgence devant l’ampleur des besoins, en particulier depuis la pandémie de COVID-19.

«Aujourd’hui, ils rentrent chez eux avec une santé mentale meurtrie. Les universités ne prennent pas le temps de les accompagner», confirme Idrissa Beogo.

«Discours accusateur»

«Ils sont loin de chez eux, de leur culture d’origine, de leur cercle social et familial, ça les rend plus vulnérables», poursuit le professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval, coauteur du projet, Jean Ramdé.

Ce dernier parle d’«acculturation» : «Ils doivent s’adapter à un nouvel environnement, acquérir une nouvelle culture, apprivoiser un nouveau système d’enseignement. C’est loin d’être évident et ça affecte leur santé mentale.»

Aux yeux du psychologue, le «discours accusateur» des derniers mois a par ailleurs pesé sur une jeunesse étudiante déjà fragilisée : «Les étudiants étrangers ont été pointés du doigt pour tous les problèmes que vivent les Canadiens, le manque de logement notamment, ça n’aide pas.»

À cela s’ajoute pour beaucoup d’entre eux la précarité financière, qui les oblige à travailler durant leurs études et à vivre dans des logements exigus.

«Ils ont la pression de réussir, car leurs proches restés au pays ont souvent consenti de lourds investissements financiers pour qu’ils puissent venir au Canada et payer les frais de scolarité très élevés», observe Jean Ramdé.

Dans les communautés francophones en situation minoritaire, la maitrise de l’anglais constitue une «autre couche de défi», remarque Idrissa Beogo. «Les étudiants parlent peu l’anglais, ça limite leurs interactions sociales à l’extérieur de l’université. C’est source d’isolement et ça peut être un obstacle à leur réussite.»

Print
5547

Marine Ernoult – FrancopresseGhita Hanane

Other posts by Marine Ernoult – Francopresse
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2025 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top