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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Le rôle méconnu des Afro-Canadiens dans l’histoire du Canada

Le rôle méconnu des Afro-Canadiens dans l’histoire du Canada

Les Afro-Canadiens font partie intégrante de l’histoire du Canada. Pourtant, leur contribution à la société canadienne est quasi absente des programmes scolaires au pays.

« L’histoire des Afro-Canadiens, c’est d’abord l’histoire du Canada », lance l’historien et écrivain Amadou Ba.

Professeur d’histoire à l’Université Laurentienne en Ontario, Amadou Ba raconte que l’histoire des communautés noires au Canada commence pendant la période esclavagiste, qui a duré plus de 200 ans dans l’Empire britannique, entre 1628 et 1833.

Au Canada, cette histoire comprend aussi des loyalistes, anciens colons américains qui soutenaient l’Empire britannique lors de la guerre de la Révolution américaine, de 1775 à 1783.

Selon Amadou Ba, environ 50 000 loyalistes ont traversé la frontière canado-américaine. Parmi eux se trouvaient 5 000 Afro-Américains qui se sont installés au Haut-Canada et au Bas-Canada, « et ces gens ont apporté leur cœur à l’édification du pays ».

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Amadou Ba, professeur d’histoire à l’Université Laurentienne en Ontario Crédit : Courtoisie

Au Canada, se trouvent aussi des personnes d’ascendance africaine qui ont emprunté le réseau du chemin de fer clandestin pour fuir l’esclavage aux États-Unis et retrouver leur liberté.

« Entre 30 000 à 40 000 fugitifs ont trouvé refuge en Amérique du Nord britannique [maintenant le Canada] », peut-on lire dans l’Encyclopédie canadienne.

« Quand ils arrivaient au Canada, c’est vrai qu’ils étaient libres. Ils n’étaient plus des esclaves, précise Amadou Ba. Mais ils ne vivaient pas la liberté. Ils étaient racisés, les écoles étaient [ségréguées], ils n’avaient pas le droit d’aller dans les mêmes hôtels que les autres Canadiens, etc. »

D’ailleurs, la dernière école ségréguée en Ontario a fermé ses portes en 1965 et, en Nouvelle-Écosse, seulement en 1983.

Une histoire absente des curriculums

« Dans les faits, la majorité des programmes scolaires actuels passent sous silence le racisme envers les personnes noires au Canada, même s’ils s’attardent quelque peu sur les expériences des personnes noires aux États-Unis », peut-on lire dans un rapport de la Commission canadienne pour l’UNESCO publié en août dernier.

Par exemple, « les Canadiens savent qu’il y a eu [de l’esclavage] aux États-Unis, ajoute Amadou Ba. Ils savent qu’il y en a eu ailleurs, mais ils ignorent qu’il y en a eu dans leur pays. »

Le rapport soutient que les programmes d’études secondaires et primaires « pourraient offrir une représentation plus complète et plus significative » des contributions des Canadiens d’ascendance africaine.

« Les enseignants sont le fruit d’un système d’éducation qui a depuis longtemps ignoré l’histoire des personnes noires. C’est donc dire qu’ils manquent de connaissances et d’aisance pour parler du sujet », poursuit le document.

Une histoire mal représentée

Certaines parties sont aussi mal représentées dans les programmes scolaires, avance Natasha Henry-Dixon, professeure adjointe d’histoire afro-canadienne au Département d’histoire à l’Université York, en Ontario.

« L’éducation a traditionnellement été encadrée autour de récits particuliers de la colonisation européenne, de la contribution européenne à l’exclusion de groupes particuliers », soutient Natasha Henry-Dixon.

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Natasha Henry-Dixon, professeure adjointe d’histoire afro-canadienne au Département d’histoire à l’Université York en Ontario Crédit : Courtoisie

Même si elle reconnaît qu’il y a eu des progrès pour pallier quelques lacunes, « certains récits en lien avec la communauté noire et son histoire continuent d’être relégués aux marges du récit traditionnel », déplore-t-elle.

Pour la professeure, lorsqu’on parle de l’expérience des personnes afrodescendantes au Canada, on met l’accent sur la « bienveillance des Blancs et pas nécessairement sur le fait que les Noirs sont des acteurs historiques ».

Même son de cloche chez Amadou Ba, aussi auteur du livre L’histoire oubliée de la contribution des esclaves et soldats noirs à l’édification du Canada (1604-1945).

Selon lui, même si les membres des communautés noires ont apporté beaucoup à l’économie, à la culture et à la société canadienne, « ces gens sont représentés très négativement dans l’histoire du Canada ».

Changer les institutions

« On est dans un système de racisme et colonisation, estime Amadou Ba. Si on veut changer, on doit changer les institutions. »

De son côté, Natasha Henry-Dixon croit qu’il manque une motivation morale et politique afin de créer un vrai changement.

« Nous voyons un financement de projets ponctuels dans différents domaines, mais les changements structurels de politique font toujours défaut. »

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Francopresse - Chantallya LouisGhita Hanane

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