Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Close
Formation sur la diversification des sources de financement Formation sur la diversification des sources de financement

Formation sur la diversification des sources de financement

Un expert partage son expertise avec les associations fransaskoises

36341

Maurice Chiasson était à Regina du 16 au 18 avril dernier, à l’initiative de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), de l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) et du Collège Mathieu, pour donner des pistes de guérison aux organismes fransaksois.

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage...
36241
Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
29579
Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
27747
Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan

Projet d'implantation d'ÉCONOMUSÉES en Saskatchewan

Deux conseillers en développement économique du Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) se sont rendus au...
32677
Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon

Première foire de l'emploi 2015 du CCS à Saskatoon

C’est le jeudi 19 février dernier qu'avait lieu la première foire de l'emploi de 2015 du Conseil de la coopération de...
30933

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater d’entrée de jeu la diversité des fruits qui poussent aux vergers. On y trouve des pommes, des raisins, des pêches, des cerises, des baies de Saskatoon, et j’en passe! Les vergers ont leur certification biologique depuis 3 ans. 
RSS
First7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
12345678910Last

Actualité économique

Imaginons…

safeTalk
Imaginons…une communauté prémunie contre le suicide.1

Dans un article précédent, je vous disais que je suis formatrice de safeTALK, un programme de vigilance à l’égard du suicide pour tous, créé par LivingWorks Education2. J’ai donné cette formation dernièrement à un groupe de 23 étudiants postsecondaires en français avec ma collègue Jacqueline Hounjet.

Imaginez… 23 individus préparés à détecter une personne qui pense au suicide et à la mettre en contact avec des ressources de secours d’urgence en situation de suicide. 

Imaginez… 23 aidants alertes prêts à faire de leur mieux pour ne pas suivre la tendance générale des gens à « rater, écarter ou éviter » les occasions d’agir face au risque de suicide.

J’ai piqué votre curiosité? Tant mieux, laissez-moi vous parler un peu du programme safeTALK. La première partie du titre, safe, est l’acronyme pour Suicide Alertness For Everyone .

La deuxième partie du titre, TALK, décrit les quatre étapes de la démarche en question : Tell, Ask, Listen and Keepsafe. Voilà! C’était important pour moi de décortiquer ces acronymes qui ont une signification pertinente.

1)     « le dire, en parler »

Le rôle principal pour l’aidant alerte dans cette première étape est de créer un climat dans lequel les personnes troublées sont encouragées à parler et à recevoir une aide appropriée. Une personne sera plus apte à parler de ses symptômes et même de ses pensées suicidaires si elle se sent en confiance.  Toutefois, à cause des préjugés et des tabous autour du suicide, une personne n’osera pas toujours parler directement de suicide. Qui explique l’importance des étapes suivantes.

2)     « demander, questionner »

La meilleure façon de dire à la personne aux prises avec des pensées suicidaires que vous avez compris son éventuel appel à l’aide est de lui poser directement la question :  Parfois quand une personne s’isole, qu’elle change de comportement (eg abus de drogues ou d’alcool), on peut penser que ce sont des appels à l’aide et qu’elle pense au suicide. Est-ce que tu penses au suicide? »

Vous vous posez sans doute la question : « Est-ce que je ne risque pas de donner l’idée à la personne de se suicider en lui posant la question alors qu’elle ne pensait pas au suicide ? » La réponse est non. Ceci est une fausse idée, un mythe. Très souvent, la personne qui ne pensait pas au suicide percevra la question comme étant un geste de sollicitude et de bienveillance de votre part.

3)     « écouter »

Souvent, les personnes qui ont des idées suicidaires n’ont pas encore décidé qu’elles veulent mourir. En réalité, elles veulent plutôt parler avec quelqu’un du fait qu’elles n’ont plus le goût de vivre. Écouter la personne peut être très utile. Cela permet de reconnaître la souffrance. Cela permet à la personne qui parle de soulager ses émotions et de devenir plus calme. Cela permet de voir une situation sous un angle différent. Écouter la personne qui a des idées suicidaires est clé.

4)     « assurer la sécurité, protéger »

Le seul objectif à ce stade est d’assurer la sécurité de la personne. Toutefois, il y a une règle importante qui l’emporte sur tout le reste : assurez votre propre sécurité. Ne vous placez jamais dans une situation de danger. Allez chercher de l’aide.

Vous vous posez peut-être la question : « Et si la personne que j’essaie d’aider finissait quand même par mettre fin à ses jours ? »

safeTALK n’est pas une garantie pour la vie. Toutefois, je crois que ce programme de 3 heures contribue à augmenter notre capacité d’être un aidant alerte et à réduire les raisons que nous avons de « rater, écarter ou éviter » l’occasion d’agir face au risque de suicide.

Voilà donc un paradoxe intéressant : parler du suicide ouvertement et franchement fait de la place pour parler de la VIE. 


1Source : Formation safeTALK

2Source : LivingWorks Education2 est une entreprise de formation canadienne qui, dans les deux langues officielles, créé des programmes aidant les communautés à se prémunir contre le suicide depuis 1983.

Print
26230

Francine Proulx KenzleFrancine Proulx Kenzle

Other posts by Francine Proulx Kenzle
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy Statement© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top