Close
Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Face à face entre candidats à l’embauche et Maple Leaf

Mini-foire de l'emploi du CCS à Saskatoon

26904

SASKATOON - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan a organisé une mini-foire de l’emploi à Saskatoon, le 24 septembre dernier. En recherche d’employés, l’entreprise Maple Leaf Consumer Foods a rencontré des candidats à l’embauche.

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi

Foires de l'emploi et ateliers sont au programme

24757

Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.

Le CCS attend plus de justice avec les anglophones Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

Le CCS attend plus de justice avec les anglophones

REGINA - Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan espère que le pouvoir issu des prochaines élections, épaulera...
25880
Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires

Le français, un atout de taille en affaires

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de...
19749
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce...
32741

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents

RSS
First567810121314Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Transferts en éducation: Ah, si les provinces voulaient…

Author: Réjean Paulin/Monday, April 22, 2019/Categories: 2019, Éducation, Réjean Paulin

La cohabitation linguistique au Canada a deux faces. La première est attrayante. Elle se dessine sous les traits de la Loi sur les langues officielles. Elle présente le visage d’un bel idéal comme un portrait exempt de tout défaut. C’est beau, mais ce n’est pas réel.

Sur une table à côté, on voit l’autre, plus tangible, faite des trois dimensions; celle d’une sculpture brouillonne que les gouvernements façonnent à leur manière, sans se soucier de l’harmonie de l’œuvre.

C’est ce qu’évoque la question scolaire en ce moment.

Le gouvernement fédéral a prévu de l’argent dans son récent budget pour les écoles françaises. Il s’agit de fonds pour aider les provinces à respecter le droit à l’enseignement dans la langue de la minorité. C’est en tout point conforme à l’esprit de la Loi et de la Charte des droits et libertés.

Cela dit, le bât blesse quelque part. Les provinces hésitent à montrer ce qu’elles vont faire de cet argent.

Il y a près de deux ans, le fédéral a conclu un protocole sur la reddition des comptes comme le souhaitaient la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) et la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA). Le but en est de suivre à la trace l’usage qui est fait des fonds fédéraux, ce qui est tout à fait normal.

Il était prévu que tous les gouvernements s’entendent là-dessus le 31 mars. Hélas, les pourparlers se sont enlisés dans la gadoue du printemps. Devant l’impasse, la date butoir est reportée à l’an prochain.

On a de bonnes raisons de se demander pourquoi c’est si compliqué. Il s’agit pourtant de sommes que les provinces n’auraient pas s’il n’y avait pas d’écoles françaises sur leur territoire. Bref, c’est de l’argent qu’elles touchent pour la seule et unique raison qu’elles comptent des francophones dans leur population.

Une volonté politique défaillante

Le milieu scolaire francophone déplore depuis longtemps le manque de contrôle à ce chapitre. Il est tellement flou que l’on n’a même pas l’assurance que cet argent va là où il doit aller.

Ce dont il est question ici n’est qu’une vérification à laquelle tout honnête citoyen accepterait de se soumettre.

On peut toujours évoquer l’excuse de la complexité bureaucratique. Peut-être… Mais l’histoire des luttes scolaires présente une tout autre perspective, soit celle d’une volonté politique défaillante.

Le gouvernement fédéral a beau tout promettre, il demeure à la solde des provinces puisque l’éducation est de juridiction provinciale. Ottawa ne peut donc pas s’ingérer à sa guise dans leurs affaires.

Cela dit, la contrainte d’une loi n’est pas nécessaire quand on est disposé à faire un geste de bonne volonté. À ce chapitre, l’histoire tend à prouver que les provinces n’ont pas été très généreuses en beaux exemples.

Cette impasse sur la reddition des comptes s’inscrit malheureusement dans une certaine continuité, celle d’une attitude rétive à l’endroit des minorités linguistiques.

Résultat ? Il faudra attendre avant que la manne du dernier budget atterrisse en salle de classe, pourvu bien sûr que les négociations débloquent et que les prochaines élections portent au pouvoir un gouvernement qui ne changera pas d’idée.

Mars est le devenu le mois où l’on célèbre la francophonie à l’initiative de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Ce blocage entre Ottawa et les provinces sur la question scolaire assombrit la fête quelque peu.

Mars est aussi le Dieu de la guerre dans la mythologie romaine. Ce nom est symbole de lutte et de résistance, deux mots qui ont marqué la survie du français sur notre continent.

Terminons sur ce dicton. « En mars, les giboulées sont la bataille que le printemps finit toujours par gagner. » Souhaitons que nos écoles et tout ce qui fait peur aux récalcitrants soient de cette lutte victorieuse.

Print

Number of views (26992)/Comments ()

Réjean Paulin

Réjean Paulin

Other posts by Réjean Paulin
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3467

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4159
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5885
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5005
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5154
RSS
1234567810Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top