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Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme Thursday, September 17, 2015 24648 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
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Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... Friday, June 26, 2015 19611
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... Thursday, June 18, 2015 30191
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Économie et francophonie Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce... Thursday, June 18, 2015 32437
Tuesday, June 16, 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Tourisme francophone en milieu minoritaire Friday, June 12, 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Marianne Dépelteau – Francopresse / Thursday, September 12, 2024 / Categories: Société, Francophonie Incapables de travailler dans leur langue, des fonctionnaires démissionnent Si la loi garantit le droit de travailler dans la langue de son choix au sein de la fonction publique fédérale, la réalité est parfois bien différente. Des fonctionnaires qui voient leur langue absente ou dénigrée préfèrent quitter le navire. « C’est plate de travailler dans un environnement comme ça. Après un moment, je me suis dit que je ne pouvais plus faire ça », raconte Félix [les prénoms ont été modifiés], un ancien fonctionnaire qui a travaillé comme traducteur au sein de plusieurs ministères. « Même si on n’était que cinq francophones dans une réunion, s’il y avait un anglophone, tout se faisait en anglais, illustre-t-il. C’était impossible de travailler en français. » Félix a quitté la fonction publique pour différentes raisons, « mais une grande partie, c’est qu’il fallait toujours que je me batte pour que les gens valorisent le français ». La langue de Molière méprisée Selon Félix, certains fonctionnaires voient le français comme une langue de traduction, tandis que l’anglais reste la priorité. Un gestionnaire lui aurait même dit qu’elle ne comprenait pas l’existence de son emploi de traducteur. « Pourquoi t’es là ? », lui aurait-il lancé. « Ça ne devrait pas être mon travail d’être le défenseur du français quand on est censé être une fonction publique bilingue », défend-il. Isaac* fait, lui, toujours partie de la fonction publique. Il a tout de même choisi de quitter un poste pour un autre au sein de l’appareil fédéral, en grande partie parce que son niveau d’anglais ne lui permettait pas d’accéder à des postes plus hauts gradés, mais aussi parce que l’attitude envers le français le décourage. « C’est très lourd, dit-il. Jusqu’à environ deux ans passés, je me battais bec et ongle pour le français au travail. » Une lutte qui lui a donné « mauvaise presse » auprès de gestionnaires qui refusaient de le superviser dans la langue de son choix. « Juste parce que j’ai fait valoir mon droit », déplore Isaac. Le harcèlement dont il estime avoir été victime aurait commencé après cet incident. « Mes tâches sont présentement à 95 % en anglais. Mes collègues, [même les] bilingues, préfèrent parler en anglais, donc ça devient très difficile pour moi de m’exprimer dans la langue de mon choix. » De son côté, Félix était témoin d’une tendance lourde et démoralisante : les collègues qui se plaignaient de devoir apprendre le français. « C’est tellement insultant d’entendre des gens me regarder en pleine face et me dire que ma langue est une perte de temps. » Une étude confirme le phénomène Dans une étude parue en juillet, deux chercheurs de l’Université d’Ottawa concluent que « l’aptitude à utiliser la langue officielle de son choix dans le lieu de travail est un facteur prédictif important de l’intention de quitter chez les fonctionnaires anglophones et francophones ». La recherche suggère que 40 % des fonctionnaires anglophones et francophones qui rapportent une faible capacité à utiliser la langue officielle de leur choix au travail ont l’intention de quitter leur poste actuel pour un autre dans la fonction publique. Certains songent même à carrément quitter l’appareil fédéral. « La surprise de notre étude, c’est qu’on pensait que cet effet serait particulièrement fort chez les francophones, mais il l’était aussi chez les anglophones », exprime l’un des chercheurs, Luc Turgeon. À titre de comparaison, la probabilité de quitter son poste s’élève à seulement 26 % parmi les fonctionnaires qui expriment une haute capacité à travailler dans la langue officielle de leur choix. « Le gouvernement investit des ressources importantes pour former ces gens, dit Luc Turgeon. Il y a un coût à les perdre. […] Une perte de talent aussi. Ça donne une image problématique de la fonction publique, où le bilinguisme est soi-disant l’une de ses caractéristiques fondamentales. » « Le franco de service » « En fait, ils m’ont embauché parce qu’ils voulaient que je fasse tout le travail en français », remarque Félix. « En te voyant arriver, les gens disent “oh un francophone !” et, même si ce n’est pas ton travail, tu deviens le traducteur automatique, l’expert du français. » Isaac, lui, a été obligé de traduire des documents à cause de délais de traduction trop longs ou d’une mauvaise traduction. « Je me suis claqué la job de traducteur, mais je n’ai pas le salaire de traducteur », dénonce-t-il. D’ailleurs, on attend des francophones qu’ils parlent anglais, même si leur poste ne l’exige pas forcément, explique Isaac. Il en veut pour preuve l’anecdote suivante : « On était quatre personnes en appel conférence et on se parlait tous en anglais. Après une demi-heure de discussion, quelqu’un a demandé : “On a tous un fort accent en anglais, est-ce que vous êtes tous francophones sur l’appel ?” On a tous dit oui. » Print 2394 Marianne Dépelteau – FrancopresseGhita Hanane Other posts by Marianne Dépelteau – Francopresse Contact author Comments are only visible to subscribers.