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Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme Thursday, September 17, 2015 24648 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
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Le français, un atout de taille en affaires Le français, un atout de taille en affaires Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada a profité de la tenue de... Friday, June 26, 2015 19621
Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... Thursday, June 18, 2015 30216
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Tuesday, June 16, 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Tourisme francophone en milieu minoritaire Friday, June 12, 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Laurent Rigaux Initiative de journalisme local — APF — Atlantique / Monday, March 2, 2020 / Categories: Initiavive de journalisme local - APF, Société, Santé Parler de ses émotions en français est un besoin vital Aller voir un médecin anglophone lorsqu’on est francophone peut être rebutant. Comment décrire une douleur «pas tout à fait à l’estomac, plus diffuse, avec des crampes» lorsque son anglais est sommaire? Parler de ses sentiments ou de ses angoisses est encore plus ardu. Plusieurs études démontrent les difficultés rencontrées par les francophones en situation minoritaire pour accéder à des soins appropriés en santé mentale. Selon des données recueillies entre 2005 et 2013 dans des hôpitaux ontariens, les patients franco-ontariens avaient trois fois moins de visites d’un psychiatre durant les trois premiers jours de leur hospitalisation, par rapport aux anglophones. Une autre étude, focalisée sur les jeunes francophones de 15 à 24 ans, montre que près d’un sur trois est en détresse psychologique, que ce soit au Québec ou ailleurs. Selon le même document, la moitié des jeunes francophones hors Québec ayant exprimé un besoin de soins en santé mentale n’ont pas eu de réponse adéquate, contre un sur trois dans la belle province. Pouvoir exprimer ses émotions dans sa langue maternelle est pourtant essentiel. «C’est plus difficile d’aller au plus profond de soi dans sa deuxième langue», raconte Caroline Leblanc, psychologue bilingue en pratique privée, installée à l’est de Charlottetown. Elle estime qu’entre 5 % et 7 % de ses clients sont francophones. Plus de problèmes de santé mentale Aux yeux de Jacinthe Savard, professeure agrégée à l’Université d’Ottawa et spécialiste des pratiques en santé en contexte francophone minoritaire, beaucoup «surestiment» leur capacité à parler anglais et le regrettent ensuite. «Si on ne s’exprime pas dans sa langue avec ses mots, cela influence le diagnostic», complète sa consœur Louise Bouchard, professeure en sociologie à Ottawa et experte des mêmes enjeux en contexte minoritaire. Cette dernière va plus loin : «Ce n’est pas juste une question de traduction, il faut adapter les outils et les interventions» à la population francophone. Selon un rapport coécrit par Louise Bouchard, les francophones en situation minoritaire ont plus de problèmes de santé mentale que la majorité anglophone. En 2012, ils étaient par exemple 14,4 % à avoir vécu un état dépressif au cours de leur vie, contre 10,9 % pour les anglophones. Les francophones étaient aussi plus nombreux à avoir eu au moins une fois des pensées suicidaires. «Ce n’est pas la langue en soi qui est à l’origine des problèmes», explique Louise Bouchard. Elle préfère montrer du doigt le diagnostic tardif en raison d’un accès aux ressources plus limité : «Ce n’est pas simple de trouver un coup de main quand on ne va pas bien.» Elle s’inquiète d’un nouveau malaise qui émerge. À l’Université d’Ottawa, l’épuisement professionnel représenterait 50 à 60 % des congés de longue durée. «On est à quatre suicides d’étudiants en un an», s’alarme-t-elle. La chercheuse évoque l’anxiété de performance : «On a tendance à individualiser les problèmes de santé mentale, sans regarder les aspects organisationnels. Il faut s’inquiéter de la compétition, de la pression sociale pour réussir», conclut Louise Bouchard. Print 16628 Laurent Rigaux Initiative de journalisme local — APF — AtlantiqueFrancopresse Other posts by Laurent Rigaux Initiative de journalisme local — APF — Atlantique Contact author Comments are only visible to subscribers.