Close
Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

3000

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
3981
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5489
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4863
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4906

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345679Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Les saveurs libanaises séduisent les Fransaskois de Saskatoon

Les saveurs libanaises séduisent les Fransaskois de Saskatoon

Author: Bertrand Simb Simb/Friday, June 7, 2024/Categories: Saskatoon, Société, International

L’atelier mensuel Saskcuisine de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) s’est tenu le 25 mai à l'église Saints-Martyrs-Canadiens de Saskatoon. Une centaine de personnes sont venues goûter à la richesse culinaire libanaise pour le plus grand plaisir de leurs papilles.

Saskuisine est un atelier qui vise à célébrer la diversité gastronomique francophone en mettant de l'avant les saveurs culinaires des communautés présentes à Saskatoon.

Ce mois-ci, c’était la cuisine libanaise qui était à l’honneur. L’atelier a eu lieu en après-midi et était animé par deux personnes qui ont concocté plusieurs recettes, dont elles partagé les secrets avec une dizaine de cuisiniers.

En soirée, l’atelier s’est suivi d’un repas communautaire gratuit, lequel a accueilli tout membre de la communauté francophone désireux de déguster la spécialité du mois.

Une cuisine aux multiples origines

Le Liban est un État du Proche-Orient dont la langue officielle est l’arabe. Le français, ayant perdu ce statut, reste tout de même mentionné dans la constitution et toujours employé au niveau officiel avec un statut de langue secondaire.

La gastronomie libanaise repose sur une multitude d’ingrédients frais qui reflètent la richesse agricole de la région méditerranéenne. À travers les siècles, la cuisine du Liban a subi de multiples influences, à la fois méditerranéennes, moyen-orientales, phéniciennes et levantines.

Ces influences se retrouvent dans les ingrédients qui composent les recettes libanaises : persil, cumin, menthe, thym, coriandre, oignon vert, poivrons et aubergines, mais aussi boulgour ou pois chiches.

Un vrai banquet

Cinq recettes ont ainsi été préparées, dont deux plats principaux, deux plats d’accompagnement et un dessert : du taboulé, du riz au poulet, du yaourt au concombre, du pain pita, du houmous et du pain du palais ont fait la joie des convives.

May Hijazi et Haifaa Ballan, d’origine libanaise, étaient toutes deux responsables de l’animation de l’atelier. Passionnées de cuisine, elles comptaient dix personnes sous leurs ordres pour préparer les plats.

« Il y avait une équipe qui découpait les légumes, une autre qui s’occupait du poulet, et une autre qui était en charge du dessert », détaille Haifaa Ballan.

Pour sa coéquipière, le travail en cuisine s’est fait de façon professionnelle. « Les équipes travaillaient à la chaîne, elles nous suivaient dans l’orientation de l’atelier et faisaient ce qu’on leur expliquait de faire à la lettre », se félicite May Hijazi.

Les recettes avaient été prévues pour satisfaire une centaine de personnes, d’après les inscriptions enregistrées par la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS).

« Nous avions prévu dix bouquets de menthe, dix paquets d’oignons verts, cinq boîtes de tomates, quatre kilogrammes de riz, six poulets entiers, deux kilogrammes de viande hachée, quarante bouquets de persil », énumèrent les cuisinières.

De belles rencontres

L’atelier était suivi d’un repas communautaire auquel ont participé une centaine de personnes. Un moment non seulement de dégustation, mais aussi de socialisation pour les francophones et francophiles présents.

Adriana Mejia, pour qui c’était la deuxième participation à un repas communautaire de Saskcuisine, a trouvé la cuisine superbe : « La nourriture était délicieuse, surtout le taboulé qui était mon plat favori », confie-t-elle.

En plus de la qualité de la nourriture, Adriana Mejia s’est réjouie de pouvoir passer un moment en français.

« C’est une bonne chose de faire partie de la communauté francophone, surtout lorsqu’on apprend le français. Ici, on est ouvert à tout le monde, ça me donne l’opportunité de mieux apprendre la langue, et de créer des liens. »

Brooke Lacey, qui faisait partie des préparateurs de l’atelier et qui aime particulièrement la cuisine libanaise, n’a pas voulu laisser passer cette occasion.

« La gastronomie libanaise est l’une de mes préférées depuis longtemps. Aujourd’hui, j’ai pris part à la préparation du taboulé et du dessert », indique la passionnée, qui voulait du même coup pratiquer son français.

« Je me rends compte que le français se meurt dans notre famille. C’est la première langue de ma grand-mère, et je ne veux pas qu’il disparaisse à mon niveau », conclut-elle.

Cinq plats libanais à l’honneur

Image
Plats traditionnels libanais préparés et présentés dans le cadre de l’atelier Saskcuisine. PHOTOS Crédits : Bertrand Simb Simb

Le taboulé (tabouleh) : une délicieuse salade rafraîchissante composée de persil frais, de menthe fraîche, de tomates juteuses et de grains de boulgour fins, le tout rehaussé d’une vinaigrette légère à base d’huile et de jus de citron jaune.

Riz libanais au poulet (rez a djej) : une recette traditionnelle faite de riz accompagné de poulet aux épices méditerranéennes, notamment de la cardamome, des feuilles de laurier et du poivre noir, en plus des amandes, des pistaches et de la noix de cajou.

Le yaourt au concombre (khyar) : une salade de concombres au yaourt composée de concombres, de jus de citron, de menthe séchée, d’ail, d’huile d’olive, de poivre, de sel et de yaourt grec.

Le houmous : une purée de pois chiches et de tahini qui accompagne le taboulé et se consomme aussi comme trempette et tartinade avec du pain pita.

Le pain du palais (aish el saraya) : un dessert sans cuisson très populaire qui s’assimile à un pudding au pain, fait à base de lait, de sucre, de pain de mie, de crème fraîche, de fécule de maïs et de fleur d’oranger.

Print

Number of views (3638)/Comments ()

Ghita Hanane

Bertrand Simb Simb

Other posts by Bertrand Simb Simb
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

36187
Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs généraux les mieux rémunérés du pays (dont 2 femmes) empochaient le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein.
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

23128
Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
32319
De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina...
28201
Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme...
26802
Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Le CÉCS souligne la contribution des bénévoles

Roger Lepage est le gagnant du prix Castor de la 5e édition du prix Bravo Bénévoles. Le banquet Bravo Bénévoles...
31389
RSS
First45679111213Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top