Close
Anonym
/ Categories: 2015, Éducation, Juridique

La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

De gauche à droite : Roger Paul, directeur général de la FNCSF, Roger Lepage, avocat de la CSF du Yukon et  Natascha Joncas, directrice générale de la CSF du Yukon

De gauche à droite : Roger Paul, directeur général de la FNCSF, Roger Lepage, avocat de la CSF du Yukon et Natascha Joncas, directrice générale de la CSF du Yukon

Photo: Courtoisie FNCSF
La Cour suprême du Canada a pris en délibéré, le 21 janvier 2015, la cause qui oppose depuis plusieurs années la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) au gouvernement du Yukon. Le litige repose sur les droits de gestion scolaire en contexte minoritaire. 

La CSFY demande au plus haut tribunal du pays de déterminer l’étendue de ces droits en renversant une décision de la Cour d’appel du Yukon. Cette dernière avait tranché que le tribunal de première instance avait manqué d’impartialité en donnant gain de cause à l’organisme francophone.

« L’erreur qu’a commise la Cour d’appel du Yukon, c’est son interprétation des faits et du contexte », argumente l’avocat de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY), Robert Lepage.

La CSFY souhaite que la Cour suprême puisse trancher par la même occasion toutes les questions soulevées lors du procès au Yukon. « La CSFY espère que la décision de la cour confirmera un plein droit de gestion à la CSFY afin qu’elle puisse assurer le plein épanouissement des élèves visés par l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés, » de dire Ludovic Gouaillier, président de la CSFY.

C’est à ce titre que Le Commissariat aux langues officielles s’est constitué intervenant comme dans toute cause qui fait appel à l’interprétation de l’article 23 de la Charte.

« Le Commissariat intervenait comme il le fait habituellement sur le volet qui concerne l’article 23 et prône une interprétation large et libérale du droit de gestion scolaire en situation minoritaire » de déclarer Pascale Giguère, avocate principale au Commissariat aux langues officielles du Canada.

Robert Maddix, président de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

Robert Maddix, président de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones

Photo: Courtoisie FNCSF

La Fédération nationale des conseils scolaires francophones estime que cette cause interpelle les 28 conseils scolaires francophones hors Québec. Car une interprétation libérale de l’article 23 de la Charte viendrait garantir les pouvoirs de contrôle en matière d’admission.

« Ça représente quelque chose d’important. On parle des admissions et d’infrastructures qui peuvent affecter l’éducation. On est content qu’ils acceptent d’écouter la cause, » de renchérir Robert Maddix, président de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones.

Pour ces conseils scolaires francophones en contexte minoritaire, une interprétation asymétrique de l’article 23 de la Charte leur permettrait d’accueillir de nouveaux immigrants francophones ainsi que des allophones.

C’est pour ces raisons que la Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest et l’Association des parents ayants droits de Yellowknife ont aussi demandé à se faire entendre à la Cour suprême du Canada.

Print
32724

Contact author

x
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
RSS
1234567810Last

Actualité économique

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $ Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Le budget de la Saskatchewan affiche un déficit de 434 millions $

Les écoles fransaskoises reçoivent 193 000$ de plus

21052

Le gouvernement de la Saskatchewan augmente les frais de médicaments d'ordonnance pour les enfants et les personnes âgées, réduit les fonds pour les parcs en zone urbaine et élimine un crédit d'impôt pour les familles avec des enfants inscrits dans des activités récréatives, sportives ou culturelles. 

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ? Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Faut-il (encore) avoir peur de la finance sociale ?

Famille, Enfants et Développement social

25897

Une première annonce de 3,4 millions $ à mi-parcours de la Feuille de route pour les langues officielles vient relancer quatre organismes dont les clientèles n’étaient pas prioritaires pour l’administration conservatrice. 

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

Budget fédéral 2016: Au-delà de Radio-Canada

OTTAWA – Pour son premier budget, le nouveau gouvernement libéral avait promis de stimuler l’économie canadienne avec...
17843
RSS
First567810121314Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top