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En quelques mots

Immigration: retour à l’Avantage significatif francophone

Une annonce qui réjouit la francophonie

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Sylviane Lanthier, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada et John McCallum, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté

Sylviane Lanthier, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada et John McCallum, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté

Les communautés minoritaires de langue française du pays ont applaudi à l’annonce du gouvernement fédéral, la semaine dernière, qui rétablit des mesures éliminées en 2014 par le gouvernement Harper, facilitant l’immigration chez elles de travailleurs francophones qualifiés.

Le ministre titulaire d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), John McCallum, a indiqué qu’ « à partir du 1er juin 2016, dans le cadre du volet Mobilité francophone  (du Programme de mobilité internationale), les employeurs n’auront pas à effectuer le processus d’impact sur le marché du travail quand ils embauchent des travailleurs francophones étrangers pour des emplois de gestion, professionnels, techniques ou spécialisés au sein des communautés francophones minoritaires de l’extérieur du Québec. »

 « C’est exactement ce que faisait le programme Avantage significatif francophone (ASF, aboli à l’automne de 2014), » s’est réjouie Sylviane Lanthier, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada.

La FCFA a expliqué par communiqué qu’ « avec l’élimination de l’ASF, les communautés francophones et acadienne avaient perdu le seul outil fait sur mesure pour leur permettre d’atteindre des résultats tangibles en matière de recrutement d’immigrants d’expression française. »

« Nous sommes très contents que le gouvernement relance cette initiative », a dit Mme Lanthier, dont l’organisme avait logé une plainte auprès du commissaire aux langues officielles et amorcé un recours judiciaire après l’élimination de l’ASF.

En Ontario, la présidente du Réseau de développement économique et employabilité (RDÉE) provincial, Nathalie Grenier, a déclaré que « ce nouveau programme (…) est une avancée significative, notamment pour les employeurs avec lesquels notre programme  en immigration économique, La Bonne affaire, transige quotidiennement (…).

« Le fait d’éliminer le processus d’étude d’impact sur le marché du travail simplifie les démarches administratives. Il va permettre aux employeurs d’accélérer l’arrivée d’une main-d’œuvre francophone qualifiée pour répondre adéquatement à leurs besoins. »

La FCFA et le ministère se sont donnés l’objectif ambitieux que « d’ici 2018, les nouveaux arrivants francophones représentent au moins 4 % de tous les immigrants économiques qui s’installent à l’extérieur du Québec. »

« Nous voulons que les collectivités francophones en situation minoritaire au Canada continuent d’être dynamiques et qu’elles poursuivent leur essor, a déclaré M. McCallum. C’est pourquoi nous allons encourager les travailleurs qualifiés francophones à venir au Canada et à s’établir dans les collectivités de l’extérieur du Québec, ainsi qu’à présenter une demande de résidence s’ils souhaitent rester. »

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