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Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
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Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.
Monday, November 15, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
Thursday, September 30, 2021/Author: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/
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Actualité économique

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

FRANCOPRESSE - L’Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA) a lancé, le 13 mai dernier, un appel à se mobiliser en urgence pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, le seul établissement postsecondaire de langue française à l’ouest du Manitoba. Les récentes compressions budgétaires en éducation postsecondaire du gouvernement de l’Alberta viennent mettre en péril l’avenir même de l’établissement qui, si rien n’est fait, devra annuler 44% des cours prévus en 2020-2021, soit 180 cours sur une possibilité de 409. Des programmes entiers pourraient ainsi être supprimés.

Un appel partagé d’un bout à l’autre du pays

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. De l’Acadie à l’Ontario, en passant par la Louisiane et l’Ouest canadien, les messages de solidarité publiés dans les médias sociaux affluent. Ceux-ci proviennent à la fois d’organismes communautaires, d’étudiants actuels et passés du Campus ainsi que de multiples citoyens francophones et francophiles.

Par voie de communiqué, la Société nationale de l’Acadie (SNA) et ses membres offrent leur soutien à la campagne de l’ACFA. «Nous savons à quel point toute université francophone est importante pour l’avancement et la vitalité du peuple qui l’a construite. […] Aujourd’hui, chers Franco-Albertains, chères Franco-Albertaines, l’Acadie des provinces de l’Atlantique est debout à vos côtés. Sauvons le Campus Saint-Jean», a déclaré par écrit la présidente de la SNA, Louise Imbeault.

Le sénateur indépendant du Nouveau-Brunswick René Cormier s’est lui aussi tourné vers les médias sociaux pour rappeler le besoin grandissant en matière de formation dans les deux langues officielles au Canada. Il estime que «le soutien aux institutions postsecondaires francophones est plus crucial que jamais».

Plus à l’ouest, le président de la Société franco-manitobaine (SFM) Christian Monnin souligne sur Twitter l’importance du Campus Saint-Jean pour l’Alberta, mais aussi pour l’ensemble du pays. Il invite à sauver «le campus Saint-Jean, un atout important qui contribue grandement à la vitalité de la communauté francophone non seulement en Alberta, mais aussi au Canada.» L’établissement dessert en effet l’ensemble des provinces de l’Ouest et des Territoires et permet de former une main-d’œuvre bilingue pour cette grande région.

Chez nos voisins francophones du Sud, en plus du message de solidarité du chanteur cajun Zachary Richard, la plateforme Télé-Louisiane a publié sur Twitter un message de soutien à la campagne franco-albertaine. «En Louisiane, on connait bien les résultats de la limitation de l’éducation francophone : une détérioration dramatique du fait français.»

https://acfa.ab.ca/index-main/sauvonssaintjean/

Les organismes nationaux se mobilisent

À l’échelle nationale, la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada s’active pour mobiliser son réseau pancanadien en appui à l’Alberta. En entretien avec Francopresse, le président de la FCFA, Jean Johnson, insiste sur l’importance de la mobilisation citoyenne d’un océan à l’autre pour faire valoir l’importance du campus Saint-Jean dans une perspective pancanadienne. Il cite l’exemple de l’Université de l’Ontario français.

«On a vu la campagne de mobilisation réussie menée par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) avec l’appui du réseau national. Ça été une mobilisation intense qui a eu des résultats positifs! J’espère que ce mouvement de citoyens et de citoyennes va continuer à se mobiliser et va embarquer dans la campagne de l’ACFA.»

La Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) a elle aussi répondu positivement à cet appel à la mobilisation en soulignant l’importance de l’éducation en français pour renforcer les capacités des jeunes d’expression française.

Pour sa part, la PDG de l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), Lynn Brouillette, appelle à «trouver des solutions durables à la crise actuelle et assurer un financement stable à plus long terme» au Campus Saint-Jean.

À ce sujet, il est pertinent de rappeler qu’avant même l’annonce des récentes compressions du gouvernement albertain, le Campus Saint-Jean faisait face à un déficit financier opérationnel et structurel. Le gouvernement provincial ne subventionnait le campus que pour 70 % de ses étudiants à temps plein. De plus, le financement reçu du gouvernement fédéral par le biais du Programme des langues officielles en enseignement (PLOE) n’a pas augmenté depuis 2003.

L’exemple de l’Université de l’Ontario français

En Ontario, la situation albertaine trouve un écho particulier. La communauté franco-ontarienne s’est fortement mobilisée pour sauver le projet de la création de l’Université de l’Ontario français (UOF) après l’annonce de son abandon par le gouvernement de Doug Ford en novembre 2018.

Après des mois de mobilisation citoyenne importante, les gouvernements fédéral et ontarien ont conclu une entente pour se partager à parts égales les couts de démarrage de l’UOF, qui accueillera sa première cohorte d’étudiants à l’automne 2021. Dans un gazouillis, l’UOF s’est d’ailleurs dite attristée de la situation actuelle en Alberta.

Dans un communiqué publié le 14 mai, l’AFO mentionne être prête à partager son expertise dans ce genre de situation avec l’ACFA. «À ce jour, la mise sur pied de l’Université de l’Ontario français a été l’un des plus grands succès politiques de l’histoire de notre communauté. Mais ce succès aurait été impossible sans la mobilisation massive, non seulement des francophones de l’Ontario, mais également de l’ensemble des francophones et des francophiles du pays. La communauté franco-albertaine a été là pour nous pendant la Résistance et nous serons là pour elle», a mentionné par écrit le président de l’AFO, Carol Jolin.

Une multiplicité de professionnels formés au Campus Saint-Jean

De son côté, le directeur général de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML), Éric Forgues, rappelle l’argument soulevé par l’ACFA que des programmes nécessaires à la vitalité de la communauté francophone pourraient être abolis.

À ce sujet, plusieurs citoyens ont pris d’assaut les médias sociaux pour rappeler la diversité de spécialistes francophones et francophiles qui ont étudié au campus Saint-Jean et qui contribuent aujourd’hui à la vitalité de la francophonie de l’Ouest en français, que ce soit en tant que journalistes, enseignants, fonctionnaires, juristes, pharmaciens, etc.

De plus, les programmes offerts à cet établissement francophone servent souvent de tremplin à la poursuite d’études spécialisées dans des domaines tels que la santé et le droit. L’Association des juristes d’expression française de l’Alberta (AJEFA) souligne d’ailleurs l’importance du Campus pour l’accès à la justice en français dans la province.

Plusieurs manières d’appuyer la campagne «Sauvons Saint-Jean»

L’ACFA suggère plusieurs moyens d’appuyer sa campagne. Sur son site Web, l’organisme partage un gabarit de lettre à l’intention du premier ministre et du ministre de l’Éducation supérieure de l’Alberta, à la fois pour les résidents et les non-résidents de la province. L’organisme franco-albertain invite aussi à participer à des rencontres citoyennes virtuelles et à se mobiliser sur les médias sociaux.  Les mots-clics de la campagne #SauvonsSaintJean et #SaveSaintJean ont abondamment été utilisés dans les derniers jours.


Communiqué de l'Assemblée communautaire fransaskoise du 19 mai 2020

L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) demande à la population fransaskoise, aux organismes du réseau fransaskois ainsi qu’aux anciens étudiants et étudiantes du Campus Saint-Jean de manifester leur solidarité avec la communauté franco-albertaine. «C’est le temps d’envoyer un message au gouvernement de notre province voisine pour souligner l’importance des institutions postsecondaires pour nos communautés,» a exprimé le président de l’ACF, Denis Simard. «Le Campus Saint-Jean est aux prises avec une réduction importante de sa capacité d’offrir sa pleine programmation à la suite de récentes décisions budgétaires du gouvernement de l’Alberta.»

« La francophonie canadienne se mobilise présentement pour appuyer la seule institution post secondaire francophone de la province de l'Alberta. Cette situation nous ramène aux circonstances qui avaient touché les Franco-ontariens il y a à peine un an et demi, » a rappelé monsieur Simard. 

La situation en Alberta fait échos à la crise vécue à l’Université de Regina en 2012 avant la création de la Cité universitaire francophone. À ce moment, le soutien des centres universitaires à travers le pays avait appuyé la communauté fransaskoise dans ses revendications et cet appui avait été positif pour assurer l’avancement du dossier. 

« L’ACF enverra une lettre d’appui au Campus Saint-Jean et fera connaître ses préoccupations au gouvernement de l’Alberta. Nous invitons l’ensemble de la communauté fransaskoise à appuyer le Campus Saint-Jean en se référant à la page web de l’Association canadienne-française de l’Alberta, » a ajouté monsieur Simard.

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Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)Francopresse

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