Bonne nouvelle pour les Fransaskois : deux nouvelles écoles se retrouvent dans le budget provincial 2023-2024 présenté le 22 mars. Si l’annonce des établissements, prévus pour Prince Albert et Saskatoon, enchante les communautés locales, la vigilance reste de mise.
En dehors du cursus scolaire, les situations d’apprentissage sont infinies. C’est le message que veut faire passer le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC). Une considération que l’organisme veut faire inscrire dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles.
L’artiste visuelle réginoise Anne Brochu Lambert propose depuis le 10 mars l’exposition Memories of the Sun à la Galerie d’art de Regina en binôme avec l’artiste manitobaine Sylvia Matas. Les œuvres de la Fransaskoise revisitent le voyage d’un inconnu grâce à la transformation d’anciennes photographies.
Une soirée dédiée au dramaturge fransaskois Laurier Gareau s’est tenue le 23 mars au Bistro du Carrefour des Plaines de Regina. Organisée par le Conseil culturel fransaskois (CCF) et l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), la célébration a permis de souligner le travail de l’homme de théâtre et d’inaugurer une scène à son nom.
Depuis 1989, le concours-spectacle annuel Chant’Ouest procure une expérience inoubliable aux artistes de l’Ouest et du Nord canadiens. Cette année, ce sont Matt Stern de la Colombie-Britannique, Isabelle Nayet de l’Alberta, Paulina Salisbury de la Saskatchewan et Ezoman du Manitoba qui se sont retrouvés sur les planches à Regina le 22 mars.
« Regarde », me dit ma voisine, « l’hôtel au centre-ville est en feu ! » Elle me montre les nouvelles sur son téléphone. Intrigué, j’y vois le potentiel d’une aventure, alors je me précipite vers l’incendie.
Il a beau être parti, il nuit encore. Quand l’homme quitte un lieu, inutile d’être Sherlock Holmes pour savoir qu’il y est passé. L’homme artificialise, construit, bétonne pour y développer ses activités, bien souvent lucratives. Quand les ronds ne rentrent plus, il va voir ailleurs si le vent est plus porteur.
C’est en mars que l’on célèbre d’un bout à l’autre du pays la Francophonie. Toutes sortes d’activités sont offertes et des artistes francophones sillonnent le pays pour célébrer la langue et la culture françaises. Mais au-delà de ce bel apparat, qu’en est-il au jour le jour ?
L’ordre secret est un documentaire de fiction réalisé par Phil Comeau et sorti en 2022. Le long métrage revient sur l’existence du mystérieux Ordre de Jacques-Cartier, aussi appelé la Patente, créé en 1926 sur le territoire canadien et auquel son père appartenait.
L’artiste Émilie Lebel, alias éemi, est bien connue des Fransaskois. Depuis plusieurs mois, elle se consacre à un nouveau projet, Beau Nectar, en collaboration avec la Franco-Ontarienne Marie-Clo. Le duo bilingue entretient une synergie malgré la distance et propose un son éclectique et électronique qui se veut « intime, vibrant et surréel ». Entretien avec éemi.
Dernièrement dans les écoles du CÉF.
Durant tout le mois de mars, aux quatre coins de la Saskatchewan, les membres de nos communautés scolaires hissent bien haut le drapeau fransaskois, en compagnie de dignitaires locaux et provinciaux.
Onésime Dorval (1845-1932), première enseignante certifiée de la Saskatchewan, a fait l’objet d’une rencontre en ligne le 7 mars organisée par Vitalité 55+ et la Société historique de la Saskatchewan (SHS). L’occasion de passer au travers de ses mémoires et de revenir sur sa vie extraordinaire qui frappe encore aujourd’hui les esprits des Fransaskois.
Le 13 mars, l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) a convié en ligne le public à la finale fransaskoise du concours Ma thèse en 180 secondes. La relève universitaire d’expression française de la province a ainsi présenté ses projets de recherche en un format accessible, ludique et dynamique.
Créée par Anaïs Pellin et produite par Kleine Cie avec la collaboration du Théâtre de la pire espèce, Clémentine a été accueillie par la Troupe du Jour de Saskatoon pour quelques représentations scolaires et une matinée familiale le 11 mars. S’inscrivant dans la tradition du théâtre d’objet, la pièce a fait le bonheur des enfants et de leurs parents.
PUBLIREPORTAGE – Du 1er au 31 mars 2023, les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) célèbrent leur 25e anniversaire. L’occasion est tout indiquée de revenir sur la portée de cet évènement pancanadien sur les communautés francophones partout au pays, mais aussi au sein de la majorité.
C’est la promesse que les différentes parties prenantes ont avancé à plusieurs reprises lors du Sommet provincial en établissement organisé le 13 mars par le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Entre présentations, témoignages et travaux de groupe, la rencontre a permis de faire part des stratégies d’attraction, d’accueil et de rétention des immigrants francophones.
Le 8 mars, une trentaine de femmes se sont réunies au Bistro du Carrefour des Plaines de l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR) pour la première fois depuis sa réouverture afin de célébrer la Journée internationale des droits des femmes.
Directrice générale du Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) depuis septembre 2017, Frédérique Baudemont quittera ses fonctions le 31 août. Impliquée dans la communauté fransaskoise depuis plus de trente ans, la femme dévouée à l’avancement du fait français compte désormais mettre son expérience à profit d’une autre manière.
Une cinquantaine de Fransaskois, dont deux classes de 8e année de l’école Monseigneur de Laval de Regina, ont assisté à la traditionnelle déclaration officielle des Rendez-vous de la Francophonie. Tenu au Palais législatif le 13 mars avec l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), l’événement a bénéficié de la présence de la ministre responsable des Affaires francophones, Laura Ross.
Rassemblé devant l’hôtel de ville de Regina le 7 mars, un groupe d’une soixante de personnes a assisté à plusieurs discours saluant la langue française et ses locuteurs. Comme le veut la tradition, le lever du drapeau fransaskois a ainsi marqué l’ouverture du Mois de la francophonie, célébré partout dans le monde en mars.
CHRONIQUE – Malgré une langue qui est parlée par des centaines de millions de personnes et qui pourrait leur permettre de coexister et de collaborer, la francophonie continue d’être un terrain de frontières et d’exclusions. En ce mois de la francophonie, une réflexion s’impose : quelle diversité célébrons-nous dans la francophonie alors que tant de barrières demeurent? Un engagement internationaliste nous permettrait de transformer notre perspective et notre manière de vivre ensemble.
Vous avez sûrement déjà été témoin de ça : vous vous retrouvez dans un groupe pour une activité de plein air, telle que du camping ou du ski de fond, et les gens passent leur temps à parler de leur équipement. Mais est-ce là l’essentiel ?
En contexte de gouvernement minoritaire, il n’est pas surprenant que les libéraux fédéraux rencontrent des défis pour faire adopter des projets de loi. Ce qui l’est plus, ce sont les coups qui proviennent de leur propre camp.
Je suis née un 8 mars. Ma mère prenait plaisir à me dire : « J’ai bien fait ça, hein ? » Je ne sais plus exactement quand je me suis déclarée féministe, mais je me souviens parfaitement du moment où la graine du féminisme a été semée en moi par une religieuse : « Aucune de mes filles ne devra dépendre d’un homme pour gagner sa vie. » J’avais treize ans.
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.