Une cinquantaine de Fransaskois, dont deux classes de 8e année de l’école Monseigneur de Laval de Regina, ont assisté à la traditionnelle déclaration officielle des Rendez-vous de la Francophonie. Tenu au Palais législatif le 13 mars avec l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), l’événement a bénéficié de la présence de la ministre responsable des Affaires francophones, Laura Ross.
Rassemblé devant l’hôtel de ville de Regina le 7 mars, un groupe d’une soixante de personnes a assisté à plusieurs discours saluant la langue française et ses locuteurs. Comme le veut la tradition, le lever du drapeau fransaskois a ainsi marqué l’ouverture du Mois de la francophonie, célébré partout dans le monde en mars.
CHRONIQUE – Malgré une langue qui est parlée par des centaines de millions de personnes et qui pourrait leur permettre de coexister et de collaborer, la francophonie continue d’être un terrain de frontières et d’exclusions. En ce mois de la francophonie, une réflexion s’impose : quelle diversité célébrons-nous dans la francophonie alors que tant de barrières demeurent? Un engagement internationaliste nous permettrait de transformer notre perspective et notre manière de vivre ensemble.
Vous avez sûrement déjà été témoin de ça : vous vous retrouvez dans un groupe pour une activité de plein air, telle que du camping ou du ski de fond, et les gens passent leur temps à parler de leur équipement. Mais est-ce là l’essentiel ?
En contexte de gouvernement minoritaire, il n’est pas surprenant que les libéraux fédéraux rencontrent des défis pour faire adopter des projets de loi. Ce qui l’est plus, ce sont les coups qui proviennent de leur propre camp.
Je suis née un 8 mars. Ma mère prenait plaisir à me dire : « J’ai bien fait ça, hein ? » Je ne sais plus exactement quand je me suis déclarée féministe, mais je me souviens parfaitement du moment où la graine du féminisme a été semée en moi par une religieuse : « Aucune de mes filles ne devra dépendre d’un homme pour gagner sa vie. » J’avais treize ans.
Comment faire face au stress qui accompagne sa nouvelle vie au Canada ? La chanteuse, animatrice radio et étudiante au doctorat en psychologie Florence Khoriaty, alias Florence K, a prodigué ses conseils le 22 février avec une présentation en ligne intitulée S’épanouir en tant que nouvel arrivant, organisée par le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS).
À la suite de la fermeture de la dernière librairie francophone en Saskatchewan, les francophones de la province n’ont d’autre option que de se tourner vers les bibliothèques publiques pour accéder aux livres en français. Et de se satisfaire d’une offre incomplète et parfois difficile d’accès.
Directeur de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) depuis mai 2022, Cristian Pereira est bien décidé à redynamiser la communauté locale éprouvée par la pandémie. À 43 ans, l’Argentin tombé amoureux de la langue française fait part de son engouement et de sa vision pour la francophonie.
Pour l’avancement et la pluralité des savoirs communautaires en Saskatchewan, tel était le thème des activités organisées par la branche saskatchewanaise de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) à l’occasion des 100 ans de l’organisme. De quoi présenter les derniers travaux universitaires qui touchent la communauté fransaskoise.
Message du directeur général du CÉF.
La campagne saskatchewanaise regorge de bâtiments abandonnés. Des écoles aux églises en passant par d'innombrables propriétés, toutes sont chargées d'histoire. Si la plupart de ces vestiges finissent par tomber en ruines et dans l’oubli, ce n’est pas le cas pour la maison de Normand Lapointe, située à 20 km au sud de Claydon. Construite en 1924, la bâtisse reprend vie grâce au propriétaire, bien décidé à faire perdurer l’héritage de ses ancêtres.
Un petit village de pêche s’est implanté au beau milieu du lac Buffalo Pound le 18 février à l’occasion du tournoi annuel de pêche sur glace de l’Association communautaire fransaskoise de Moose Jaw (ACFMJ). C’est le jeune Tarek Sobabi, étudiant à l’école Ducharme, qui a remporté la première place pour avoir pêché le plus long poisson avec un brochet de 85 cm.
Conte d’une grossophobie ordinaire est un documentaire réalisé par la cinéaste d’origine haïtienne Josiane Blanc et produit par l’Office national du film du Canada (ONF). Sorti en 2019, le court métrage donne la parole à de jeunes femmes ayant été victimes de discrimination et d’intimidation à cause de leur corps.
Extrait du recueil Un petit bar de village et autres nouvelles sans conséquences, paru aux Éditions de la nouvelle plume en janvier 2023
Bien que le Mois de l’histoire des Noirs soit achevé, l’hommage à l’histoire des peuples africains et ses acteurs se poursuivra bien au-delà. C’est le message qu’a voulu faire passer la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) lors d’une soirée organisée le 28 février en partenariat avec la Cité francophone de l’Université de Regina.
L’année 2023 est un beau cru pour l’auteure-compositrice-interprète et cinéaste fransaskoise Alexis Normand. Désignée comme l’une des deux porte-parole de la 25e édition des Rendez-vous de la Francophonie, elle est aussi en tournée pancanadienne jusqu’à la fin mars, donnant plus d’une trentaine de spectacles de l’Île-du-Prince-Édouard jusqu’à l’île de Vancouver, en passant par les Territoires du Nord-Ouest. Le 18 février, c’est au Centre culturel Maillard de Gravelbourg qu’avait lieu la troisième prestation de sa tournée.
PUBLIREPORTAGE – C’est notamment sous le signe de l’humour que les Rendez-vous de la Francophonie célèbrent leur 25e anniversaire, du 1er au 31 mars 2023. En plus d’être rassembleur dans les communautés, l’humour est aussi bon pour la santé.
L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en développement économique francophone.
À 23 ans, Älva Jouband-Uusitalo est à la tête du Festival Cinergie de Saskatoon depuis le mois de septembre. Entre nouveau site web, préparation de l’édition 2023 et ateliers dans les écoles, la nouvelle direction déploie ses efforts pour insuffler un nouveau souffle à l’événement cinématographique francophone de la ville des ponts. Rencontre.
En collaboration avec l’Association des parents fransaskois (APF), le Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS) a invité les familles et les intervenants en petite enfance à assister à un atelier en ligne gratuit sur le thème de l’autocompassion. Présenté le 8 février par Laure Sabini, fondatrice de Full of Kindness et enseignante de pleine conscience, l’atelier était l’occasion d’apprendre à mieux prendre soin de soi.
Notre planète Terre a été diagnostiquée depuis un bon bout de temps comme étant en mauvais état. Elle souffre particulièrement d’un surplus de plastique et d’embonpoint résultant d’une surconsommation irréfléchie. Et en Saskatchewan, ça ne va guère mieux.
Présente depuis 1990 sous une appellation différente, aujourd’hui affiliée au ministère des Parcs, de la Culture et du Sport du gouvernement de la Saskatchewan, la Direction des affaires francophones (DAF) est un îlot en français au sein des autorités provinciales. Méconnu des Fransaskois, le département regroupe aujourd’hui sept employés et offre des services en français. Charles-Henri Warren, directeur général, explique son rôle.
L’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a organisé le 4 février un webinaire dans le cadre de son projet En toute fierté ! L’objectif : lutter contre les préjugés et la discrimination visant les membres de la communauté LGBTQ+ en Saskatchewan.
En perte de vitesse ces derniers temps, la radio CFRG de l’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg (ACFG), surnommée la Voix des Prairies, s’est dotée d’une nouvelle direction en la personne de Tabitha Mukamusoni. En poste depuis le mois de décembre, la journaliste aguerrie entend bien redonner des couleurs au média communautaire et lui conférer une dimension provinciale.
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.