Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?
Originaire du Saguenay, je vis en Acadie du Nouveau-Brunswick depuis une quinzaine d’années, plus précisément dans la grande région de Moncton. J’ai aussi demeuré en Alberta, en Ontario, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Manitoba durant de courtes périodes. J’ai donc une solide expérience de la francophonie canadienne. Je peux témoigner qu’elle existe bel et bien; qu’en certains endroits, elle est pâlotte et essoufflée, et qu’en certains autres endroits, elle est dynamique et sûre d’elle.
L’article de Michel Vézina dans l’Eau vive du 29 mai, La saison multiculturelle, ainsi qu’un courriel de Francis Marchildon me pousse à écrire à propos de la disparition des groupes artistiques dans la communauté fransaskoise. Michel déplore la dissolution des groupes La Ribambelle et les Danseurs de la rivière La Vieille et se demande : « Comment allons-nous comme communauté préserver cet héritage [folklorique]? »
À la veille de la fin de l’année scolaire, des élèves de l’école Providence de la prématernelle à la 6e année ont offert un spectacle de très grande qualité à un public venu nombreux.
Les Éditions de la nouvelle plume présentent le nouveau récit de la prolifique auteure albertaine Nadine Mackenzie. À l’occasion du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale, l’auteure nous propose l’histoire d’un groupe d’aristocrates français. S’improvisant gentlemen-farmers, ils migrèrent dans le sud-est de la Saskatchewan où ils fondèrent La Rolanderie. Après la faillite de leur gentilhommière, ils retournèrent en Europe et un deuxième groupe d’aristocrates qui avaient démissionné de l’armée tentèrent leur chance dans le sud de l’Alberta. C’est ainsi qu’en 1904 ils fondèrent le village de Trochu, à une centaine de kilomètres de Calgary. Le nom venait d’Armand Trochu, meneur de leur communauté.
Il a fait sensation, Justin Trudeau, en visitant, à l’improviste, le pavillon francophone au cours de l’édition 2014 du festival Mosaïque. Françoise Sigur-Cloutier, présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), a croisé son chemin. Elle relate l’événement avec la franchise et l’éloquence qui la caractérise.
Vingt-et-un pavillons. Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Plus de cinq mille hôtes uniquement pour le pavillon francophone. Des milliers de bénévoles représentant une centaine de pays; d’années en années, la popularité du festival culturel et culinaire Mosaïque ne cesse de croître. Cela fait 47 ans que ça dure.
Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE).
Décidément les coupures budgétaires n’épargnent aucun organisme. L’Association communautaire fransaskoise de la Trinité (AFCT) vient de l’apprendre à ses dépens puisque la contribution fédérale à son budget est en baisse de près de 20% par rapport à l’exercice 2012-2013.
Le culte du silence devient de plus en plus la norme. Du moins en public. Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.
Quand on demande à Marie-France Raumel ce qui l‘a menée vers une carrière dans le secteur de la restauration, elle nous répond qu’en tant que Française, elle a la passion de bien manger, et donc, de bien cuisiner! Cette passion lui a été transmise par ses parents, qui même s’ils n’en ont pas fait leur métier, lui ont toujours enseigné comment cuisiner en famille.
C’est une assemblée aux allures de conseil des sages qui s’est tenue ce samedi 31 mai. C’est en effet au bout de six heures (!) de réunion, de concertation, de bilan et après un certain suspense que le nom du nouveau président et la composition du Conseil d’administration ont été révélés. Récit de la journée.
L'Alliance des radios communautaires du Canada (ARC du Canada) a tenu son assemblée générale annuelle les 30, 31 mai et 1er juin 2014 à Ottawa. Vingt-cinq des vingt-sept radios communautaires étaient présentes.
Il y a déjà presque un an que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a donné le feu vert à la création de la chaîne TV5 UNIS. Dès septembre prochain, les Franco-Canadiens auront accès à une programmation offrant des productions locales visant à refléter leur réalité.
Comme beaucoup des villes où j’ai habité ces dernières années, mon histoire avec Barcelone a commencé un peu par hasard. Une amie s’y trouvait, m’a dit que c’était sympa, j’ai fait mes valises et let‘s go! L’Espagne ne m’avait jamais attirée jusque-là, je n’avais même pas regardé un guide de voyage : j’y suis allée en aveugle, mais j’en ai eu plein les yeux.
Favoriser l’accès au théâtre est ce qui anime Jean-Philippe Deneault, récipiendaire du Prix Power Corporation du Canada 2014 décerné par la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada. Franco-ontarien d’origine, Jean-Philippe remplit le rôle de Responsable des communications et du marketing à La Troupe du Jour (LTDJ) depuis 2010. Il a été le maître d’oeuvre de l’ensemble des activités promotionnelles de quatre saisons théâtrales (productions originales de la compagnie, accueils et pièces en tournée), ainsi que de la promotion du nouveau Centre de production et de la nouvelle salle de spectacle de la compagnie.
Voilà deux des questions qui me traversaient l’esprit jeudi, le 29 mai dernier, lors du lancement des « Pierres du Nil », le roman historique jeunesse de l’auteur David Baudemont. Je me suis vite rendu compte, après l’avoir lu tout d‘un trait, que si les aventures du célèbre Tintin s’adressent aux lecteurs de 7 à 77 ans, c’était aussi le cas de celles de Bernard et Karam. D’ailleurs, Raoul Granger nous rappelait avec sagesse, lors de ses présentations, qu’« on garde toujours une partie de jeunesse en nous ».
La dixième cérémonie de remise des Prix d’excellence de la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada a eu lieu le 1er juin 2014, dans le cadre du Carrefour international de théâtre, qui se déroule du 22 mai au 12 juin, à Québec.
Lors de la soirée du Conseil culturel fransaskois, en partenariat avec l’Association jeunesse fransaskoise, le mercredi 28 mai à The Exchange, se sont réunis fans, professionnels de l’industrie musicale et amis pour mettre à l’honneur le talent et le parcours de Shawn Jobin. L’artiste fransaskois, qui a récemment gagné quatre prix au Festival Vue sur la Relève de Montréal, s’impose aujourd’hui comme la tête d'affiche de la scène urbaine Rap de l'Ouest Canadien.
Notre belle province grandit, et si nous ne sommes pas encore assaillis par des hordes de touristes comme aux chutes du Niagara ou dans les rues du Vieux Montréal, de plus en plus de visiteurs viennent découvrir les trésors cachés de la Saskatchewan.
Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.
La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.
Emmanuel Masson, élève en 11e année à l’École Mgr de Laval de Regina a été choisi comme ambassadeur pour la Saskatchewan au Forum national des jeunes ambassadeurs 2014 (FNJA). La 11e édition de cet évènement annuel, qui a lieu dans une ville différente chaque année, se déroulera à Sudbury du 7 au 12 août 2014, en partenariat avec l’Université Laurentienne et le Collège Boréal.
Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!
Le dramaturge David Baudemont reçoit le Prix du Centre des écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles (CED-WB) remis par la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada. Ce prix, doté d’une bourse de 12 000 $, permet à un auteur de théâtre de la francophonie canadienne de se rendre à Mariemont, en Belgique, pour y effectuer une résidence d’écriture d’une durée d’un mois sous la supervision du CED-WB.