Michaëlle Jean, 57 ans, Franco-canadienne, d’origine haïtienne, a été nommée, le 30 novembre dernier, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (l’OIF). Au fait, qu’est-ce que la francophonie? Profitons de cette actualité tiède pour faire le point sur la francophonie mondiale, dont l’interaction sur la fransaskoisie est, nous le verrons, indéniable.
Rencontre avec Damien Robitaille à l'occasion de son passage à Regina, Saskatchewan, le 29 octobre 2014.
« Bonsoir Regina! Quel plaisir d’être ici. C’est la deuxième fois que je viens à Regina. La première fois c’était l’Halloween, vous étiez tous déguisés. Alors, aujourd’hui, je suis un peu déçu ». Tout le public du Carrefour des Plaines éclate de rires.
Certains auront du mal à y croire. « La faim existe au Canada »1, qui fait partie des 10 pays les plus riches de la planète. Les élèves de l'école Mgr de Laval de Regina ont décidé de faire quelque chose.
Le temps, avec son cortège d’angoisses, est mis entre parenthèse. C’est ce qui fait le charme des soirées africaines. On parle de la chaleur qui s’en va, du froid qui s’en vient, des lointaines contrées africaines, du Canada, on se taquine. On rit. On jase.
On en parlait peu, mais de nombreux Canadiens regardaient du coin de l’œil ce qui se passait en Écosse.
Ce dimanche matin il fait frais, dix degrés pour être précis. Le soleil est au rendez-vous. Un temps parfait pour faire du jogging. Effectivement, sur la rue Albert, à hauteur de la 23e Avenue, plusieurs centaines de personnes en tenues de sport avancent en silence et à grands pas.
La scène se déroule à Yaoundé, une fourmilière de 2 500 000 habitants. C’est la capitale du Cameroun, un pays magnifique situé au cœur de l’Afrique; à cheval entre une forêt tropicale luxuriante dans le sud et un désert immense dans le Nord. Il fait 26 degrés. En dépit de la poussière collante et omniprésente, il fait beau.
Le Ndombolo. Est-ce que ça vous dit quelque chose? C’est peu probable. Samedi dernier, 21 juin, au gymnase de l’école Mgr de Laval, au Festival culinaire africain Saveurs d’Afrique, il y avait pourtant du Ndombolo.
Quelle surprise! Personne ne s’y attendait. Le 18 juin, quatre-vingt-dix élèves de la 4e à la 6e année de Laval primaire ont écrit une nouvelle page de l’histoire de l’école, en réalisant le spectacle dénommé le Grand cabaret. Impressionnant.
Mardi 10 juin, 9 heures du matin. Le directeur de l’école, M. Sébastien Ouellet, fait le tour des salles de classe et distribue en vitesse des bâtons gonflables bleus, après avoir montré aux élèves comment les utiliser. Aujourd’hui, tous les enfants sont habillés en bleu. La consigne a été donnée la veille. « Il faut encourager Clara Hughes ».
Il a fait sensation, Justin Trudeau, en visitant, à l’improviste, le pavillon francophone au cours de l’édition 2014 du festival Mosaïque. Françoise Sigur-Cloutier, présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), a croisé son chemin. Elle relate l’événement avec la franchise et l’éloquence qui la caractérise.
Vingt-et-un pavillons. Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs. Plus de cinq mille hôtes uniquement pour le pavillon francophone. Des milliers de bénévoles représentant une centaine de pays; d’années en années, la popularité du festival culturel et culinaire Mosaïque ne cesse de croître. Cela fait 47 ans que ça dure.
Il est 11 heures du matin. Le soleil est caniculaire. Le mercure frôle les 27 degrés Celsius ce samedi 23 mai 2014 à Regina. Les milliers de personnes qui déambulent sur la 13e avenue, dans le segment allant de la rue Angus à la rue Montague, semblent pourtant insensibles à la chaleur. La 23e édition du Festival du quartier cathédral est en pleine ébullition.
Vendredi dernier, 23 mai, des effluves de crêpes françaises et des rythmes bretons étaient perceptibles au Bistro du Carrefour des Plaines de Regina. Un moyen pour l’Association Canadienne française de Regina (ACFR) de rappeler que cette galette moelleuse, qui a conquis le monde, est originaire de la Bretagne, dans le Nord-Ouest dans la France. Jessica Chartier, la directrice générale de l’ACFR, explique le pourquoi de cette initiative.
C’était le samedi 24 mai, en début de soirée. Dans son prêche en français, l’archevêque de Regina, Mgr Daniel Bohan est parti d’un constat. De nombreux jeunes, soutenus par leurs familles, demandent à recevoir les sacrements. Une attitude aux antipodes de la société actuelle qui prône un éloignement de l’Église.
Tout s’est passé dans la discrétion. Le jeudi 3 avril dernier, le Pape François accorde une audience au cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Au cours de cette entrevue, l’évêque de Rome inscrit les noms des bienheureux Mgr François de Laval et Mère Marie de l’Incarnation dans le calendrier des saints.
Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine.
Le samedi 3 mai, vers 22 heures, en sortant de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, Marie Fotsin affiche un large sourire en dépit de la fatigue. « Je suis satisfaite », confie-t-elle à un proche, avec soulagement. Le souper africain qui vient d’être organisé dans le but de l’aider à regrouper sa famille a rencontré un franc succès.
L’ambiance est studieuse eu ce samedi 26 avril 2014 au Centre des ressources de l’école Mgr de Laval. Karen Olsen, Céline Giguère, Estelle Bonetto et Martine Noël-Maw sont toutes rivées sur un manuscrit que Laurier Gareau lit sereinement.
La question peut sembler étrange, elle n’en est pas moins légitime. Depuis plusieurs décennies, les médecins, les nutritionnistes, les diététiciens et autres experts attribuent de nombreuses vertus au chocolat noir. Le Google test est très révélateur à cet égard.
Chaque année, durant la semaine sainte, et précisément le Vendredi saint, un Souper de partage est organisé à la paroisse Saint-Jean-Baptiste. L’opportunité est offerte à chaque paroissien de préparer une soupe de son choix et de la faire déguster aux autres membres de la communauté.
Le 1er avril, certains élèves de 7e année de l’école Mgr Laval ont cuisiné un poisson d’avril des plus pimentés à leur directeur.
Tout commence en 2009. L’archidiocèse de Regina, par l’entremise de son évêque, Mgr Daniel Bohan, exprime le besoin de « tendre la main » aux frères et sœurs autochtones de la ville reine. Pour répondre à cet appel, une équipe se met en place.
Mercredi matin 12 mars. L’ambiance est pesante au bistro du Carrefour des Plaines à Regina. Les responsables de l’école Mgr de Laval scrutent nerveusement la rue Hillsdale dans l’espoir de voir arriver les participants de la finale provinciale de la dictée Paul Gérin-Lajoie (PGL).
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.