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Agenda communautaire

Pour soumettre une activité : agenda@leau-vive.ca

«January 2025»
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Gymnastique rythmique en français à Regina

Gymnastique rythmique en français à Regina

Deux sessions hebdomadaires de gymnastique en français pour les 4 à 6 ans et les 7 à 9 ans.

Quand : Les dimanches à partir du 5 janvier - 16 h 15 pour les 4 a 6 ans - 17 h 15 pour les 7 à 9 ans
Où : Wascana Rhythmic Gymnastics Club - 520, E 12th Avenue, Unit B, Regina
Inscription : https://form.jotform.com/243296115942257
Renseignements :Josée O'Blenis, joseeoblenis@fransaskois.sk.ca

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Open Mic et concours de galette à Regina

Open Mic et concours de galette à Regina

Venez déguster de délicieuses galettes des rois ou participer au concours en apportant votre propre galette faite maison. Open Mic sur le thème "Nouveau Départ".  Que vous soyez un fin gourmet ou un pâtissier en herbe, tout le monde est le bienvenu! 

Quand : 10 janvier 2025 à 17h (Open mic à 18 h)
Où : Bistro - 3850, Hillsdale St, Regina, SK
Inscription à l'Open mic : https://forms.office.com/r/P7y7MhnfG3

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Gymnastique rythmique en français à Regina

Gymnastique rythmique en français à Regina

Deux sessions hebdomadaires de gymnastique en français pour les 4 à 6 ans et les 7 à 9 ans.

Quand : Les dimanches à partir du 5 janvier - 16 h 15 pour les 4 a 6 ans - 17 h 15 pour les 7 à 9 ans
Où : Wascana Rhythmic Gymnastics Club - 520, E 12th Avenue, Unit B, Regina
Inscription : https://form.jotform.com/243296115942257
Renseignements :Josée O'Blenis, joseeoblenis@fransaskois.sk.ca

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Conversation sur le deuil

Conversation sur le deuil

Conversations sur le deuil est un webinaire mensuel gratuit au cours duquel deux spécialistes du deuil – Patrick Durivage, M. Sc., TS, et Isabelle Van Pevenage, Ph. D. – répondent aux questions des participants sur la perte et le deuil.

Quand : 10 décembre 2024, 14 janvier, 11 février et 11 mars 2025 à 18 h
Où : En ligne - https://tinyurl.com/2h2csx3m
Formulaire pour soumettre vos questions : https://tinyurl.com/2edkfkjk

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Connect'aînés: Âgisme et discrimination

Connect'aînés: Âgisme et discrimination

Vitalité 55+ SK offre une session intitulée Sensibilisation à l'âgisme : C'est quoi le problème avec mon âge?

Date : Mercredi 15 janvier de 14 h à 15 h
Où : ZOOM- zoom.us/j/3066537442

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Gymnastique rythmique en français à Regina

Gymnastique rythmique en français à Regina

Deux sessions hebdomadaires de gymnastique en français pour les 4 à 6 ans et les 7 à 9 ans.

Quand : Les dimanches à partir du 5 janvier - 16 h 15 pour les 4 a 6 ans - 17 h 15 pour les 7 à 9 ans
Où : Wascana Rhythmic Gymnastics Club - 520, E 12th Avenue, Unit B, Regina
Inscription : https://form.jotform.com/243296115942257
Renseignements :Josée O'Blenis, joseeoblenis@fransaskois.sk.ca

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Clinique de patients simulés pour les étudiants en santé

Clinique de patients simulés pour les étudiants en santé

ATELIERS GRATUITS, ouverts à tous les étudiants en Sciences de la Santé, partout au Canada.

Quand : 12 novembre 2024, 21 janvier 2025 et 25 février 2025 de 18h à 20h (CST - heure de la SK et MB) 
Où : Zoom
Renseignements : Céline Guilloizeau 306-229-4647 / coordination@rsfs.ca
Inscription : Cliniques linguistiques de patients simulés

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Cours de premiers soins en santé mentale

Cours de premiers soins en santé mentale

Ce cours donne lieu à un Certificat de reconnaissance des compétences, délivré par la Commission de la santé mentale du Canada.

Quand : 25 et 26 janvier 2025 de 10 h à 14 h 30
Où : En ligne
Inscription : https://forms.gle/xMyRNqYZFJ28sMqN8
Page web du cours PSSM

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Gymnastique rythmique en français à Regina

Gymnastique rythmique en français à Regina

Deux sessions hebdomadaires de gymnastique en français pour les 4 à 6 ans et les 7 à 9 ans.

Quand : Les dimanches à partir du 5 janvier - 16 h 15 pour les 4 a 6 ans - 17 h 15 pour les 7 à 9 ans
Où : Wascana Rhythmic Gymnastics Club - 520, E 12th Avenue, Unit B, Regina
Inscription : https://form.jotform.com/243296115942257
Renseignements :Josée O'Blenis, joseeoblenis@fransaskois.sk.ca

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David Baudemont : Parcours d'un écrivain

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David Baudemont, lors d'une séance de dédicaces au Salon du livre de Montréal.

David Baudemont, lors d'une séance de dédicaces au Salon du livre de Montréal.

Photo : Martine Noël-Maw (2017)
MONTRÉAL - Lors du Salon du livre de Montréal, qui se déroulait du 15 au 20 novembre dernier, l’Eau vive a rencontré David Baudemont à l’occasion du lancement de son dernier roman, Jaune, publié aux Éditions Pierre Tisseyre.

Né à Thann, en France, géologue de formation et émigré dans les Prairies canadiennes à 29 ans, il est l’auteur d’une douzaine de livres - dont beaucoup pour la jeunesse - et a coécrit plusieurs pièces de théâtre. Sa plume s’est méritée divers honneurs, notamment le Prix du livre français du Saskatchewan Books Award en 2004 (Les beaux jours, aussi mis en nomination pour le Prix Saint-Exupéry en France), et en 2008 (Olga). Il a aussi récolté le Prix du Centre des écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles en 2014.

David a terminé une formation d’art-thérapeute, au Kutenai Art Therapy Institute, en Colombie-Britannique, en 2007 et partage son temps entre cette profession et l’écriture. Impliqué dans la communauté artistique et littéraire fransaskoise, il préside également le Cercle des écrivains de Saskatoon depuis 2010.

Voici notre entretien.

L'Eau vive : Vous avez d’abord fait carrière comme géologue avant de devenir art-thérapeute, auteur et illustrateur. Comment êtes vous passé d’une profession aux autres ?

David Baudemont : J’ai déjà cru pouvoir me caser dans la normalité. Alors je suis devenu géologue et ingénieur et j’ai tenté de m’intégrer au sein de la hiérarchie de la grosse industrie minière. Ça n’a pas marché. À l’époque où j’ai commencé à écrire, il me semblait que je n’étais plus de la même couleur que mes collègues. Il fallait que je trouve un autre modèle, ou j’aurais été malheureux comme les pierres.

La piqûre de l’écriture est venue avec mon premier roman, en 2000. J’ai commencé à écrire Les beaux jours avec les élèves d’une classe de 7e et je me souviens de ce mois de mai comme d’un grand rayon de soleil. J’ai tout de suite compris que je ne pourrais plus vivre sans l’écriture. J’ai eu une période de transition, entre 2000 et 2005, où j’étais consultant en géologie et où j’écrivais des livres avec les enfants dans les écoles.

EV : Et l’art-thérapie ?

DB : Après deux ans de maîtrise dans une école dont le diplôme n’est pas reconnu au Canada (il n’y a que celui de l’Université Concordia qui l’est), je me suis débrouillé pour travailler avec diverses associations, des handicapés, des réfugiés qui arrivent de camps, des autistes, et avec une petite clientèle adulte aussi.

J’adore travailler avec les autistes. Ils ne communiquent pas très bien par la parole ou les yeux mais arrivent à le faire par le dessin ou la marionnette. Pendant longtemps, je me suis cru fort comme un roc mais en vérité je ne l’étais pas. Je me sens beaucoup plus proche de ces gens là, qui sont vulnérables, que du domaine minier, qui est sec. Ça manque un peu de poésie, la mine. Pas la géologie, mais la mine.

EV : Comment votre propre expérience a-t-elle influencé l’écriture de Jaune ?

DB : Jaune parle de l’immigration et de l’exil, entre autres choses. Non seulement ai-je quitté la France, mais je suis allé passer 20 ans dans l’Athabasca, au nord du nord de la Saskatchewan. À un moment donné, je me suis senti plutôt déchiré entre la France et le Canada. Au bout de 10 ans, j’ai ressenti un mal du pays énorme. Je me sentais un peu esseulé. Il a fallu que je me retrouve et me redéfinisse en me tournant vers le Sud, vers la plaine, les gens, la littérature et l’art. Car ça parle aussi de nos propres racines, Jaune; on ne peut fuir ce qu’on est.

EV : Votre livre s’adresse-t-il à un public en particulier ?

DB : Au départ, c’était un roman jeunesse mais Pierre Tisseyre, mon éditeur, le commercialise comme un roman pour tous. Je crois qu’il a raison. Apparemment, ça plaît autant aux adultes qu’aux enfants. Je crois que c’est accessible dès neuf ou dix ans, mais beaucoup d’adultes de mon entourage m’ont dit être touchés par l’histoire. On peut penser que pas mal d’entre eux se reconnaissent dans Jaune parce qu’on va du début de la vie jusqu’à la fin. On touche aussi au deuil avec la mort de l’Ancien.

EV : Y a-t-il un « Ancien » dans votre vie ?

DB : J’ai eu pas mal de mentors mais je ne les reconnais pas dans l’Ancien. Ils ont surtout été des inspirateurs professionnels alors qu’il y a une réelle affection entre Jaune et l’Ancien. En fait, je me rends compte que j’écris, de façon un peu prémonitoire, le rapide déclin de mon père qui a vieilli de 15 ans cette année. En revenant de France il y a quelques mois, où j’ai été le voir à l’hôpital, j’ai relu le texte de Jaune pour les corrections. Au passage de l’Ancien, j’ai pris conscience de la ressemblance avec mon père, du fait d'envisager de devoir continuer sans lui. Il n’y aura plus cette espèce d’approbation tranquille qu’il me donne. C’est un homme très discret dont je n’ai pas reconnu l’influence pendant longtemps, puis un jour je l’ai découvert. L’Ancien, c’est pareil, c’est une voix qui dit «t’en fais pas, tu y arriveras, ça va marcher ».

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