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SENA : Une participation francophone modeste

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Présentations en français

Présentations en français

Diverses présentations ont été faites en français au cours de la semaine. Il y a eu, entre autres, un atelier sur la gestion du stress au travail auquel une dizaine de participants ont assisté.
Photo : Clémence Grevey
REGINA - Du 6 au 10 mai à Regina, les nouveaux chercheurs d’emploi se sont rapprochés des employeurs dans le cadre de la Semaine pour l’emploi des nouveaux arrivants (SENA). Côté francophone, cette deuxième édition n’aura rassemblé que peu d’immigrants malgré la collaboration entre plusieurs organismes.

Menée par le Regina Region Local Immigration Partnership (RRLIP), la SENA permet de renforcer les relations entre nouveaux chercheurs d’emploi, fournisseurs de services et employeurs. Le lancement s’est fait le 6 mai à la Bibliothèque publique de Regina. À cette occasion, Ronald Labrecque, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), a présenté les services en accueil et en établissement offerts aux nouveaux arrivants.

La SENA est un effort de groupe. Divers organismes participent, tels que la Regina Open Door Society, le Regina Immigrant Women Centre, ou encore les Labour Market Services de la ville. Au niveau francophone, le Réseau d’immigration (RIF-SK), le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) et l’ACF ont organisé des événements en français le vendredi 10 mai.

Ronald Labrecque

Ronald Labrecque

Le directeur général de l'Assemblée communautaire fransaskoise était présent pour le lancement de la SENAl 6 mai 2019 à Regina.
Photo : Clémence Grevey
Des résultats timides

Au programme, un marché de l’emploi bilingue. « Le format était un peu différent de l’an passé », indique Papi Tshiswaka, coordonnateur de projets au CÉCS, co-organisateur de l’événement. La foire comprenait effectivement trois ateliers sur la gestion du stress au travail, la compréhension de la commission du travail et la préparation des impôts.

Somme toute, l’événement aura connu un succès bien modeste. « Il faut se le dire, il n’y a pas eu beaucoup de participants », concède l’agent. La faute à une mauvaise communication avec l’organisme anglophone partenaire Open Door Society qui a tenu le jour précédent sa propre foire à l’emploi avec les mêmes employeurs. « Il y a eu cette incompréhension qui nous a désavantagés. On est allés chercher les mêmes employeurs », déplore-t-il.

Au final, seuls cinq employeurs étaient présents au marché bilingue et dix participants seulement avaient fait le déplacement. « Ça n’avait pas d’allure », évalue le coordonnateur qui espère une meilleure organisation pour l’année suivante.

De son côté, l’ACF a offert l’atelier sur la gestion du stress au travail pour une dizaine de nouveaux arrivants. En une heure environ, la conseillère en emploi et établissement Bélise Nzeyimana a donné une présentation, puis engagé la discussion avec le groupe. « C’est un sujet assez courant dans le milieu du travail », commente Charles Billard, directeur adjoint en emploi et immigration à l’ACF.

Pour des nouveaux arrivants en plein processus d’établissement et d’intégration, le niveau de stress peut en effet vite grimper. Plusieurs défis liés au monde du travail occupent leurs esprits, comme « apprendre l’anglais, s’adapter à la culture du travail canadienne et obtenir l’équivalence des diplômes », énumère le responsable. Dans le cadre de la SENA, quelques outils leur auront ainsi été donnés pour réussir leur intégration économique.