Le Carrefour des Plaines a accueilli, le vendredi 29 septembre 2017, entre 17 heures et 19 heures, une quarantaine de femmes venues échanger autour de 5 thèmes : l’argent, l’éducation, la famille, le mieux-être et la santé.
Cette consultation publique, animée bénévolement par Francine Proulx-Kenzle, a été rendue possible par l’ACF, en collaboration avec l’ACFR, l’APF et le CAFE, qui ont tous généreusement contribué à cette initiative, qui est aussi une première, à Regina.
En fait, l’idée de Place aux femmes est née de la rencontre de trois immigrantes francophones en Saskatchewan, Myriam Ben Nasr, Jeanne Dumas et Marie Galophe, à la recherche de services et d’espaces d’échanges francophones dédiés aux femmes.
S’est alors formé, à partir du mois de mars 2017, le projet de consulter à plus grande échelle des femmes francophones de Regina afin de mettre en évidence des besoins similaires et promouvoir la voix des femmes, à l’échelle locale.
La naissance de cette consultation baptisée Place aux femmes a nécessité 6 mois de préparation afin d’identifier ses objectifs, planifier son déroulement, créer un outil d’évaluation des besoins, trouver des partenaires communautaires et rallier la population féminine.
Finalement, cette initiative locale et citoyenne, soutenue par les acteurs communautaires et des bénévoles a été, selon les mots de Myriam Ben Nasr, à la fois instigatrice du projet et employée de l’ACF travaillant à 50 % sur l’inclusion communautaire, « une excellente occasion de comprendre les enjeux particuliers des femmes pour faciliter leur inclusion dans la communauté fransaskoise. En plus du taux de participation, je suis également contente de la composition de la salle, pleine de femmes d’ici et d’ailleurs. »
Cette diversité a été soulignée par les participantes : des femmes de tous âges étaient présentes autour des tables, mais aussi de différentes origines ethniques, religions et catégories socio-économiques. Elles ont ainsi pu se rassembler pour échanger autour d’un repas-partage et d’échanges animés.
Les deux heures allouées à la consultation ont paru bien courtes à de nombreuses d’entre elles et le formulaire d’évaluation des besoins tout comme les propos recueillis tout au long de la soirée attestent bel et bien d’un besoin de services pour les femmes et par les femmes, à Regina.
D’où Myriam Ben Nasr de conclure : « Cette première consultation nous a permis d’identifier les besoins et je suis très optimiste sur la suite des choses. » Restez donc à l’affût dans les prochains mois.