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Le coût des aînés

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Avec la fête du Travail un nouveau cycle commence. Les jeunes retournent à l’école. Les vacances estivales sont largement terminées. Beaucoup ont profité de ce congé pour fermer les chalets ou ramener à la maison leurs équipements récréatifs. Même la nature s’en mêle. Les jours sont moins longs puisqu’on s’en va bientôt vers l’équinoxe d’automne. Et les fermiers sont dans les champs en train de récolter ce qui a bien voulu pousser. Et autre signe, les réunions dans la francophonie reprennent de plus belle. Et non le moindre, la chronique « L’Écho du bel âge » reprend son rythme mensuel. Alors rebonjour et toutes et tous en forme plus que jamais après l’été!

Je lisais dernièrement sur le site Facebook de la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada un texte de Danielle Beaudoin relayé du site de Radio-Canada sur « 10 mythes et réalités sur le vieillissement ».

Un de ces mythes est que « Les aînés vivent aux crochets de la société et coûtent cher », un mythe qui est déboulonné dans ce texte. Au Canada, le taux d’activité des personnes âgées (dans la période 1980-2015), c’est-à-dire la proportion des aînés sur le marché du travail ou à la recherche d’emploi, selon Statistique Canada est de plus de 70 % chez les 55-59 ans, de plus de 50 % chez les 60-64 ans, de plus de 20 % chez les 65-69 ans et d’environ 10 % chez les 70 ans et plus.

De plus, le démographe Yves Carrière souligne que les personnes âgées qui ne sont pas sur le marché du travail donnent d’autres services à la société comme la garde des petits-enfants alors que les parents sont au travail sans oublier toutes les formes de bénévolat que donnent les aîné.e.s et qui ne sont ni rémunérées ni comptabilisées.

À l’échelle internationale, c’est en Italie que l’on dépense le plus pour les pensions publiques en pourcentage du produit intérieur brut, soit 13,4 % selon l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. Au bas de l’échelle, on retrouve le Mexique avec 1,6 %. Le Canada y consacre 4,10 %, la France 12,5 %, les États-Unis et le Royaume-Uni 6,10 %.

Toujours selon le démographe Yves Carrière, « La hausse des coûts du système de soins de santé a très peu à voir avec le vieillissement de la population ». Selon lui, « Ce qui fait que les coûts du système augmentent de façon très rapide, c’est la technologie, les salaires, l’inflation, les médicaments ». … « Le vieillissement de la population, entre 1998 et 2008, expliquait 10 % de la hausse des coûts. » On peut s’attendre que l’impact sera plus grand dans le futur avec la croissance du nombre d’aîné.e.s.

Alors quand on regarde l’implication des aîné.e.s dans la communauté fransaskoise et dans leur communauté de vie, même en limitant la valeur au salaire minimum, leur contribution est immense en Saskatchewan et, par ricochet,  au Canada.

À mettre à votre calendrier: 01 octobre 2017 - Journée internationale des aîné.e.s