M. Linus Luki
En tant que président du CAMSASK (Camerounais de la Saskatchewan), monsieur Luki coordonnait les activités du pavillon du Cameroun.
Photo : Simb Simb (2018)
SASKATOON - La culture dans sa diversité était une fois de plus au rendez-vous cette année à travers l’organisation de la 39e édition du Folkfest de Saskatoon. Du 16 au 18 août 2018, Saskatoon a abrité 21 pavillons localisés dans le nord, le sud et l’est de la ville, et repartis à travers 10 sites. Ainsi, pendant 3 jours, ce sont des dizaines de milliers d’amoureux de la culture qui ont afflué vers les villages des pavillons, où leur étaient servies une variété de pépites culturelles.
Premier rendez-vous camerounais
C’est au Global Village, où la journée de vendredi a enregistré environ 9 000 visiteurs, que le Cameroun, pour la première fois, a installé un pavillon au Folkfest. Le pavillon camerounais a été le seul pavillon francophone, ce qui doublait son défi à relever. Des tout-petits, des jeunes adolescents et des adultes se sont déployés à travers des défilés de mode rayonnants, des danses folkloriques, la préparation des mets camerounais (du poulet dg, du soya…) ainsi que des expoventes, laissant stupéfait le public. Selon l’ambassadrice Rachel Simen, « l’équipe camerounaise est absolument satisfaite des résultats obtenus pour une première expérience, et de l’intérêt que les visiteurs ont porté à l’égard de ce qui leur a été présenté. Il n’en demeure pas moins que cette équipe a fait face à plusieurs difficultés liées notamment au respect des exigences organisationnelles et infrastructurelles ».
Un festival vecteur du rassemblement
Selon Renaud Donnedieu De Vabres, « la culture incite à partir à la rencontre d’autres cultures ». Ces propos sont secondés par Sanford Strongarm, gestionnaire du pavillon Amérindien et Métis : « le Folkfest permet de rassembler les cultures. Les peuples amérindiens et métis partagent une même culture. Nous transportons donc nos similitudes à travers des danses, des chants, des sauts rythmés ou vers toutes les autres cultures que l’on retrouve à Saskatoon, car nous sommes appelés à vivre ensemble ».
Un bilan positif
La directrice générale du Folkfest, Terri Rau, dresse un bilan positif de l’édition 2018 du festival. Malgré deux incidents – incidents qui ont d’ailleurs été rapidement réparés par les services de la ville – le reste a été un succès. Environ 23 000 passeports auraient été vendus. Elle tire d’ailleurs un chapeau aux 5 000 bénévoles qui ont travaillé fort pour la réussite du festival. « Je donne une note de 8/10 pour l’organisation de cette année, et nous essayerons de faire un 10/10 l’année prochaine. »