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Jeux de la francophonie canadienne

Bilan du chef de mission, Étienne Gravel

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Etienne Gravel, chef de mission pour les Jeux de la Francophonie Canadienne

Etienne Gravel, chef de mission pour les Jeux de la Francophonie Canadienne

Photo : Alexandra Drame

Les Jeux de la francophonie canadienne ont été l’occasion pour la délégation fransaskoise composée de 77 jeunes et entraîneurs, de se confronter dans la bonne humeur aux autres équipes venues de toutes les régions du Canada. Avec encore beaucoup de belles images dans la tête, le chef de mission provincial, M. Étienne Gravel nous fait un bilan de cette semaine forte en émotions passée à Gatineau.

 

C’est un concours de circonstance qui a mené M. Gravel à la tête de la délégation fransaskoise : la coordinatrice en charge du projet à l’Association jeunesse fransaskoise (AJF), Melle Émilie Lebel, ayant été appelée à relever de nouveaux défis en Europe, c’est à seulement six semaines de l’un des plus gros évènements à gérer par l’AJF qu’il a accepté de relever le défi. Il est aujourd’hui très content de l’avoir fait.

 

Deux objectifs majeurs ont été réalisés lors de la préparation de ces jeux : tout d’abord trouver des représentants dans toutes les disciplines, que ce soit les arts, le leadership ou le sport. Ensuite, que la délégation soit représentative de la diversité de la francophonie saskatchewannaise. Avec des jeunes venus de 21 communautés et de toutes origines (Fransaskois « pure laine », Premières Nations, élèves d’immersion et des écoles fransaskoises ainsi que nouveaux arrivants), le pari était réussi!

 

Étienne Gravel l’avoue lui-même, les 7 médailles obtenues étaient inattendues « On y allait pour que les jeunes profitent de l’expérience, mais en plus, on a eu des médailles! ». Boostée par ce bilan positif aux jeux, l’AJF souhaite même déposer sa candidature pour accueillir l’édition de 2020. « Gatineau a mis la barre haute : au niveau de l’équipement, la logistique, la programmation artistique proposée, c’était du haut de gamme, comparable aux FrancoFolies de Montréal. Mais c’est un défi que l’on peut et que l’on doit relever! »

 

Même si la province n’a pas ramené de médailles dans toutes les catégories, les résultats étaient serrés dans des disciplines comme le basketball ou le volleyball. Comme le souligne M. Gravel « On était là, j’ai senti une énergie positive des jeunes. On était debout 17 h pendant une semaine mais ils n’ont pas chialé! Je suis fier d’eux, ils ont bien représenté la Saskatchewan avec leur bonne attitude, ce qu’on ne voit pas tout le temps. Ils ont vécu l’expérience à son plein potentiel. C’était bien pour nos jeunes, car tout se passait en français. Et même certains jeunes qui parlent plus souvent en anglais se sont forcés un peu car c’était naturel pour tout le monde autour d’eux. Les entraîneurs aussi ont fait un beau travail : je leur ai demandé beaucoup et ils ont donné beaucoup! »

 

Quand on lui demande s’il souhaite renouveler l’expérience pour les prochains jeux qui auront lieu au Nouveau-Brunswick dans trois ans, il répond « Certain! ». Les jeux viennent de se terminer, mais aussi bien pour les jeunes que pour leurs accompagnateurs, le prochain objectif est déjà Moncton 2017!