Remise d'une plaque à Monique Rousseau
Le président de l'Association des parents de l'École canadienne-française, Michel Gravel, l’enseignante Murielle Lepage et la directrice du pavillon élémentaire de l’École canadienne-française, Heather Durand, ont remis une plaque à Monique Rousseau en décembre 2016. Cette plaque sera apposée sur le mur extérieur de l'école au printemps 2017.
Photo : Radio-Canada/Pascale Bouchard
SASKATOON - Le 5 février dernier, des centaines de personnes se sont rendues au pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon pour rendre hommage à Monique Rousseau, la première enseignante de l’école, décédée le 20 janvier 2017.
Les élèves de l’école ont décoré le gymnase pour l’occasion et les parents ont préparé le goûter.
Pendant ses 33 ans de carrière c’est plus de 600 enfants qui ont défilé dans sa classe de première année. Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui des adultes et plusieurs étaient sur place pour partager leurs souvenirs de madame Rousseau.
Au mois de décembre 2016, l’école lui avait remis une plaque pour honorer son travail exceptionnel, une plaque qui sera ultérieurement apposée à la façade extérieure du pavillon élémentaire.
Raoul Granger était président du comité de parents de l’ÉCF lors de l’embauche de Mme Rousseau en 1982. Il a accueilli la nouvelle avec une profonde tristesse. À l’émission Point du jour de ICI Saskatchewan il a partagé ses souvenirs de sa conversation téléphonique avec elle. « J’ai été tout de suite séduit par cette douceur qui est devenue sa marque de commerce. Je l’ai trouvée courageuse d’être prête à se déplacer et venir ici pour être pionnière dans une entreprise comme celle-là ».
La Fransaskoise Christine Freethy a tenu à souligner le soutien qu’elle a reçu en tant que parent d’une des élèves de Mme Rousseau : « Je me rappelle d'être si inquiète comme jeune mère mono-parentale que je n'ai pas bien préparé Manuelle pour la première année. Mme Rousseau a vu mon inquiétude et m'a envoyé une petite note dans le sac de Manuelle pour me dire que tout allait certainement bien se passer et qu’elle m'appellerait si nécessaire. What a lady! »