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Finalement, on a traversé le mur... psychologique!!!

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Ayoye-donc! Tyron Brackenridge, qui met ses deux genoux sur le bas du dos d'un des receveurs de Calgary afin de le faire tomber au sol!!! - 3 octobre 2014.

Ayoye-donc! Tyron Brackenridge, qui met ses deux genoux sur le bas du dos d'un des receveurs de Calgary afin de le faire tomber au sol!!! - 3 octobre 2014.

Photo: Claude Martel (2014)

Une partie du vendredi en soirée, c’est agréable. Surtout au mois de juillet ou bien août. Mais au mois d’octobre, ça risque d’être froid en batêche! Eh bien! C’est ça qui est arrivé vendredi soir dernier lors de la première rencontre des Chevaliers de Calgary au vieux stade Mosaic. Ce n’était pas chaud, chaud!

Je dis les chevaliers car le jeune Louis-Simon n’a pas encore compris que ce sont les Stampeders de Calgary. Sans doute, l’influence du cheval au galop sur le casque. Il me fait bien rigoler!

Bref, c’était tranquille dans le stade surtout après la première demie où le pointage était de  2 à  0 pour les visiteurs.

Pourtant, en sortant du vestiaire, on voyait des joueurs qui étaient prêts à planter les, sans doute, futurs champions de la division ouest de la ligue canadienne de football!

Mathieu était sur les lignes de côté, comme d’habitude, et ce, pas trop loin de l’entraîneur en chef, M. Chamblin. Mathieu avait assisté au discours d’encouragement et de motivation de l’entraîneur cinq minutes avant de sortir du vestiaire des Verts.

Mathieu voyait que l’entraîneur était un peu plus agité que d’habitude. Et ça, c’était bien vrai. M. Chamblin était un brin nerveux. Il disait aux joueurs que c’était le temps de mettre des points au tableau indicateur et d’arrêter de faire rire de nous. Surtout dans notre propre stade de football.

L’entraîneur y allait de son discours où on retrouvait les valeurs fondamentales du football. On attrape le ballon, on met en sécurité le ballon, on n’échappe pas le ballon, on intercepte le ballon. On botte le ballon. On lance le ballon dans les mains de nos receveurs de passes. On botte le ballon loin dans la zone de l’adversaire.

Bref, on ne se met pas dans le pétrin devant une équipe coriace comme le Calgary.

Mathieu en sortant du gros ballon des Riders avait eu la chance de croiser un vieux copain du nom de Simon Campeau-Charbonneau qui est un receveur de passe pour Calgary.

- Bonne chance, vieux!

- Bonne chance à toi aussi Mathieu et on va vous avoir!!!

- On verra ça! On verra ça!  lui répondait Mathieu.

La partie s’est mise branle! Pour les Riders, l’entraîneur avait décidé d’y aller avec un jeune quart-arrière recrue, Seth Doege. Celui-ci en était à ses premières armes au football canadien.

Pôôôôvre lui, il a lancé trois interceptions dans la première demie et ensuite M. Chamblin lui a dit d’aller au banc. J’espère qu’il n’a pas terminé sa carrière professionnelle dans cette première demie.

Tout ça pour en revenir qu’après la première demie, notre petite équipe n’était pas trop pire car elle tirait de l’arrière que par 2 points, et ce, concédé par l’ami Christopher qui avait dû faire une génuflexion dans sa propre zone des buts afin d’éviter que le Calgary reprenne la calebasse dans la zone payante des Verts lors d’un botté de dégagement.

Lorsque les Verts sont rentrés au vestiaire afin de se refaire une santé, l’entraîneur en chef, M. Chamblin a harangué ses joueurs, de façon polie, en leur mentionnant que ça faisait maintenant 6 quarts que ceux-ci n’avaient pas franchi la ligne centrale pour aller dans le territoire de l’adversaire... ce n’est pas comme ça qu’on remporte des parties de football, les boys!!!

Puis, le miracle est apparu, le quart-arrière partant, Tino Sunseri... la semaine dernière... a réussi à faire une belle passe à un receveur éloigné et celui-ci s’est mis à galoper, Oui! Oui! Utilisons ce terme, galoper vers la direction de la zone payante pour la doudoune verte adorée!!!

On avait maintenant, après six longs, très longs quarts, réussi à franchir le mur psychologique et à se retrouver finalement dans la zone de l’adversaire.

Dans notre section où nous sommes assis lors des matchs, on s’est levé et on s’est donné des tape-là-dedans!!!

Et après, ça a continué d’aller de façon positive pour la doudoune, si bien qu’on s’est retrouvé à 24 à 24 avec moins de deux minutes à jouer. 

Après! Vous savez le reste...

Comme qui disent, on a manqué de temps... Quel cliché!!!

Anecdote de football de la semaine

Le parc Dominion à Regina!  Ça vous dit quelque chose? Sûrement pas! Ce n’est pas grave. Mais ce fut l’endroit où jouaient les Riders avant d’aller s’installer où se trouve le stade Mosaic présentement.

Ce petit stade pouvait contenir environ 600 places assises et était localisé au coin de la 6e et 7e avenue nord de Regina. Maintenant c’est l’endroit où on retrouve Value Village et l’édifice Sears. 

Les Riders ont joué dans ce stade jusqu’au temps où la ville de Regina a vendu le terrain à la compagnie Eaton en 1917.
(Source : The rider book of lists  p. 81)

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