Ne soyons pas naïfs. La montée du fascisme, qui a mené aux plus grandes atrocités humaines, et la montée des océans, alimentée par le réchauffement du climat produit par la production de gaz à effet de serre, menacent nos communautés, villes et nations, tel un tsunami silencieux qui frappera d’abord les plus vulnérables, mais qui n’épargnera personne de ses effets traumatiques.
Si, collectivement, nous mettons notre tête dans le sable, certains d’entre nous voient la montée des eaux approcher à grande vitesse et tirent les sonnettes d’alarme de la conscience citoyenne. Les pièges qui nous attendent sont connus, mais nous semblons encore incrédules devant cette difficile constatation. Nous nous baignons donc, par impuissance ou indifférence, dans l’espoir d’être épargnés par la tempête qui pointe à l’horizon. Ne soyez pas dupe !
Les fascistes sont en recrudescence à l’échelle mondiale actuellement selon de nombreux observateurs politiques, dont l’ancienne secrétaire d’État des États-Unis, Madeleine Albright. Ce sont toutes des personnes qui partagent une arrogance de « sauveur » et qui rejettent toute forme d’opposition à leur « autorité ». Elles entretiennent toutes une peur des migrants, des étrangers et proposent un projet politique nostalgique d’un passé utopique (« Great again ») et elles n’ont aucun scrupule à attaquer les instruments démocratiques, tels que la justice, la presse ou le système électoral.
Les fascistes sont aussi reconnaissables par leur affront à toutes les mesures ou politiques de lutte contre les changements climatiques. Quelle relation existe-t-il entre les fascistes et l’industrie pétrolière ? La guerre et le démantèlement des institutions démocratiques.
Le monopole du secteur pétrolier sur l’économie mondiale bénéficie financièrement à un groupe sélect de barons et d’entreprises qui feront tout pour protéger leurs acquis. Ils vont soutenir ces fascistes en puissance qui vont réfuter la vérité, les faits, la science et les politiques pouvant perturber le modèle économique basé sur les énergies fossiles. Les régimes autoritaires semblent être des porte-voix de ces intérêts privés. Pendant qu’ils trouvent des boucs émissaires (les migrants et autres démunis) pour justifier l’austérité collective, ils orchestrent la dilapidation de l’État. Pendant que les fascistes continuent à faire peur aux foules et à détourner la conversation des enjeux collectifs, les grandes corporations profitent des coupures d’impôts et autres formes de « dérégularisation ». Si ce n’est pas suffisant, une guerre fera sûrement l’affaire…
Bien que la dignité humaine et la vérité soient noyées par le bruit incessant des insultes, des préjugés et des mensonges venant de ces chefs d’État paternalistes qui prétendent sauver le monde des maux qu’ils sont prêts à infliger à leur peuple, allons-nous rester de silencieux et dociles citoyens ? Ne soyons pas dupes !