L'animatrice de l'atelier, Josée Bourgoin
Photo: Élyse Proulx-Cullen (2018)
SASKATOON - Le 10 mars dernier, une vingtaine de femmes ont participé, à Saskatoon, à l’atelier
Agissons pour améliorer la parité hommes-femmes. Josée Bourgoin, femme d’affaires de Prince Albert, a assuré l’animation des discussions qui ont porté sur l’éducation, l’emploi, les arts et la culture, la santé et la famille.
Cette activité, présentée dans le cadre de la Journée internationale de la femme, était le fruit d’un partenariat entre l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) et la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS).
Les participantes ont souligné que des programmes de mentorat étaient d’excellents outils pour aider les femmes avec leurs stratégies de carrière. Plusieurs ont exprimé le souhait que le programme Mentorat au féminin, offert par la FFS avec l’appui du CÉCS, soit développé davantage.
Les discussions ont permis de mettre en valeur la nécessité d’encourager la participation des hommes à ce genre d’atelier sur les enjeux des femmes. « Il faut que les hommes comprennent nos réalités pour mieux nous aider comme alliés » a souligné madame Bourgoin. Selon une des participantes, l’artiste Zoé Fortier, « les hommes et les femmes doivent ré-imaginer la masculinité sans qu’elle soit définie par l’idée de « prendre soin ». L’homme a besoin de reconnaître que la femme est, comme lui, maîtresse de sa vie et de son corps. »
Les participantes ont reconnu qu’elles se sous-estiment trop souvent quand vient le temps de se vendre sur le marché du travail. Les femmes hésitent souvent à demander des augmentations salariales ou à postuler pour des postes importants.
La situation des femmes en général a également été abordée. On a pu ainsi apprendre que, malgré certaines avancées dans le milieu du travail des pays occidentaux, le Forum économique mondial a établi que, de façon générale, la condition féminine prend du recul autour du monde.
L’atelier s’est conclu sur de nombreuses pistes d’action proposées par les participantes. Parmi celles-ci, on retrouve le besoin de mettre sur pied un réseau d’appui et d’échanges pour les femmes, et surtout la nécessité d’offrir des activités de soutien tout au long de l’année.