Skip Navigation
Laurent Desrosiers
/ Catégories: 2014, Les timbrés

L'histoire de « l'Empress of Ireland »

est racontée par David Zeni dans « Forgotten Princess »

Image

Ce naufrage survenu quelques semaines après celui du Titanic est demeuré dans le domaine des oublis. Le Titanic a capturé toute l’attention des médias.

 

L’Andréa Doria est un paquebot italien de 29 100 tonnes. Le 25 juillet 1956, il voguait au large de la côte américaine entre Nantucket et New-York. La brume est épaisse. Il entre en collision avec le Stockholm. Des 1 706 personnes à bord, 46 périssent. Tous les journaux en ont fait les manchettes et on s’en souvient.

 

Le RMS Empress of Ireland est un paquebot de 26 715 tonnes de la Canadian Pacific Steamship Company. Il fait parti de la nouvelle famille des navires rapides capables de traverser l’Atlantique en 4 jours. Le 29 mai 1914, il venait de quitter la ville de Québec pour Liverpool, Angleterre. Il arrivait à la Point-au-Père, l’endroit où les pilotes fluviaux remettent la commande du navire au pilote régulier. Les lumières du charbonnier SS Storstad sont visibles à 8 miles. Soudain, un épais brouillard les enveloppe. Quelques minutes encore et le Storstad frappe l’Empress à tribord entre les deux cheminées. Au moment de l’impact, le capitaine du charbonnier avait inversé ses moteurs. Par conséquent, en retirant son navire de la brèche dans l’Empress, il laissait un trou béant dans le côté de l’Empress qui sombrait en 14 minutes apportant au fond de l’estuaire du fleuve St-Laurent 1 012 des 1 477 personnes à bord.

 

Cette catastrophe, le pire désastre maritime du Canada en temps de paix, est survenue 45 jours après la perte du Titanic. Vue la grande publicité qui entourait le lancement de ce fameux navire, il occupait toutes les manchettes. L’Empress of Ireland a donc pratiquement été passé sous silence même si le nombre de ses victimes excédait celles du Titanic.

 

Le 29 mai, pour commémorer le centenaire de ce naufrage, Poste Canada a émis 200 000 livrets de 10 timbres et 75 000 feuilles de 16 timbres de taux domestique. En plus, on imprima 200 000 feuillets souvenirs du timbre du taux international. La vignette du timbre du taux domestique nous montre l’Empress de bâbord, le côté non endommagé, afin de faire paraître le navire dans toute sa magnificence. En cette huitième année de service entre Québec et Liverpool, ce navire entreprenait sa 188e traversée de l’Atlantique. 

 

Il faut ici mentionner une singularité très spéciale qui caractérise le timbre sur la feuille souvenir. Le timbre mesure 114 mm x 72 mm. Dans le peu d’espace qu’on trouve entre la proue du navire et l’extrémité gauche du timbre, on a imprimé les 1012 noms des victimes en utilisant de l’encre invisible. Pour lire ces noms il faut une lampe à lumière noire et une très puissante loupe.

Imprimer
12629
 

Laurent DesrosiersLaurent Desrosiers

Autres messages par Laurent Desrosiers
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (6584)/Commentaires (0)/
La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (6244)/Commentaires (0)/
Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (6638)/Commentaires (0)/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (6900)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (8202)/Commentaires (0)/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (6583)/Commentaires (0)/
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (10087)/Commentaires (0)/
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10582)/Commentaires (0)/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (9675)/Commentaires (0)/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (9941)/Commentaires (0)/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (7581)/Commentaires (0)/
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (8185)/Commentaires (0)/
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (8940)/Commentaires (0)/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (9963)/Commentaires (0)/
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (13969)/Commentaires (0)/
RSS
124678910Dernière

 - samedi 15 juin 2024