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Préjugés vs compassion face à la santé mentale

Formation en premiers soins en santé mentale à Debden en janvier 2017

Formation en premiers soins en santé mentale à Debden en janvier 2017

Photo : Francine Proulx-Kenzle
Il y a toutes sortes de préjugés qui sont soulevés quand on parle de la santé mentale. Tels que « Mon doux, qu’il est paresseux ! Il dort à la journée longue ! ». Ou bien encore « As-tu vu sa chambre dernièrement ? Quelle soue à cochons ! ».

Attention ! Ces deux personnes sont peut-être prises avec une dépression clinique non diagnostiquée.

Imaginons une personne qui se trouve avec un problème de santé mentale et qui entende ce genre de commentaires. Pas du tout aidant ! Cela peut même nuire à sa décision d’aller chercher de l’aide professionnelle, par peur d’être perçu comme paresseux, faible, bon à rien.

Pensons-y : une personne atteinte d’une maladie mentale mérite autant de compassion et d’attention qu’une personne atteinte d’une maladie physique. Le contraire est discriminatoire, inadmissible.

Comment diminuer la stigmatisation et les préjugés sur les problèmes de santé mentale dans la société ? Commençons chez nous, dans notre communauté, en nous outillant dans le but d’améliorer notre compréhension et de démystifier certains préjugés populaires sur les troubles de santé mentale.

Le Réseau santé en français de la Saskatchewan (RSFS) a répondu concrètement à ce besoin en investissant dans la formation de formateurs pour le cours Premiers soins en santé mentale (PSSM) conçu par la Commission de la santé mentale du Canada. Roger Gauthier et moi-même sommes certifiés pour donner ce cours. Avec l’appui du RSFS, plus de 125 personnes en province l’ont suivi depuis quatre ans.

Les PSSM est un programme international qui a fait ses preuves depuis 16 ans déjà. Plusieurs études ont été faites depuis 2002, évaluant de nombreuses perspectives du cours et les résultats sont très positifs ! En fait, les études démontrent que les personnes formées par le programme enrichissent leurs connaissances des signes, symptômes, et facteurs de risques des problèmes de santé mentale.

Un autre résultat que je trouve super intéressant est que la distance sociale entre les personnes formées et ceux ayant un problème de santé mentale est réduite. Preuve que l’éducation peut réduire les préjugés reliés aux problèmes de santé mentale !

Autre chose confirmée qu’on voit chez les personnes formées : un accroissement dans leur confiance pour aider une personne en crise de santé mentale. Donc une personne se sent plus à l’aise d’agir à titre de secouriste, jusqu’à ce que l’aide professionnelle arrive sur place. Les études démontrent aussi qu’une personne formée dans le programme est plus apte à trouver des ressources professionnelles et de croissance personnelle pour les personnes ayant un problème de santé mentale.

Et dernièrement, on a vu dans les études qu’une personne formée fait preuve d’un plus grand bien-être mental. Oui, vraiment, j’atteste ceci moi-même. Par le fait d’être outillée avec les gestes AÉRIE, je suis plus habilitée à prendre soin de mes propres besoins émotionnel, physique, mental et spirituel qui contribuent à l’équilibre de ma santé mentale.

Ce n’est pas pour rien que je suis vivement reconnaissante envers le Réseau santé en français de la Saskatchewan pour m’avoir donné cette opportunité de me former et devenir formatrice par la suite. Ce qui m’habite quand je donne cette formation est l’appréciation de contribuer à un changement social positif dans notre communauté.

Les interactions et les réflexions des participants apportent des perspectives singulières qui nous enrichissent mutuellement, les participants et les formateurs.

Voici quelques témoignages de participants au cours de Premiers soins en santé mentale :

« Peu importe d’où l’on vient, son niveau d’éducation, sa profession ou son métier, son état civil ou sa culture, le programme Premiers soins en santé mentale améliorera la société à bien des égards. Il fera tomber les barrières. »

« La formation a fait revenir à la surface et a renforcé nombre de leçons durement apprises au cours des cinquante dernières années. Ça m’a principalement rappelé que, parfois, écouter attentivement est le meilleur des premiers soins ! »

Chers amis lecteurs, je vous encourage à suivre le cours de Premiers soins en santé mentale. Profitez du fait que le Réseau santé en français facilite ce programme en couvrant vos frais d’inscriptions. Vous n’avez qu’à investir 12 heures de votre temps sur 2 jours, un investissement pour la vie !

Pour plus d’information sur les prochains cours, contactez le Réseau au 306 653-7445. J’espère vous voir bientôt !

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Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

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