Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Anonym
/ Catégories: Éducation

Le nouveau cabinet Juristes Power

Un appui aux conseils scolaires francophones en période turbulente

Mark PowerMark Power dirige un nouveau cabinet bilingue à mandat national et réunissant dix passionnés de droit. Les conseils scolaires francophones comptent sur lui pour traverser des années sombres pour la jurisprudence.

« Ça n’augure pas bien, affirme Roger Paul, le directeur général de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF). On a fait des gains phénoménaux depuis les années 1990 avec la création des conseils scolaires. On gagnait presque tout le temps en cour. » Les francophones ont remporté quatre causes historiques en Cour suprême du Canada entre 1990 et 2002.

« Mais dans les dernières années, souligne Roger Paul, quand on gagne, les jugements sont contestés et l’interprétation des tribunaux est devenue restrictive. Par exemple, on nous a toujours laissé admettre dans nos écoles des non ayants droit (en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés). Maintenant, on nous interdit de les accepter. »

Dans deux provinces (Saskatchewan et Colombie-Britannique) et deux territoires (Nord-Ouest et Yukon), la FNCSF est intervenante dans plusieurs procès menés par ses membres. « Ça fait quatre ans qu’on intervient comme témoin, ajoute le directeur général. Mais à chaque fois qu’on gagne, les gouvernements font appel. On vient de perdre en appel au Yukon et on espère qu’il n’y aura pas d’impact négatif sur le jugement attendu aux TNO.

« Le climat politique au Canada n’est plus propice à notre cause, pense Roger Paul. Il y a un problème de leadership au niveau du bilinguisme. C’est évident qu’il y a moins de respect pour les langues officielles. »

Depuis quatre ans, Mark Power est le conseiller juridique de la FNCSF. « C’est l’homme de la situation dans le dossier de la gestion scolaire, confirme Roger Paul. C’est lui qui nous guide sur le plan constitutionnel et qui nous prépare pour nos interventions. Plusieurs de nos membres font appel à ses services. »

Le directeur général accueille très favorablement la création du cabinet Juristes Power. « On est très satisfaits des services de Me Power. C’est un grand atout de l’avoir autour de la table dans cette période de turbulence. Il a une solide expérience de rédaction de mémoires, de demandes d’appel et d’interventions devant la Cour suprême. »

Mark Power est le fondateur du groupe, réunissant des anciens de Heenan Blaikie, qui a fermé les portes au début de février. « On avait déjà commencé à planifier un nouveau cabinet, explique le constitutionnaliste. Mais c’est arrivé en réaction à une situation inusitée dans lequel nous a plongés notre employeur.

« On a d’abord pensé à continuer en se greffant à un autre bureau, poursuit le diplômé de l’Université d’Ottawa. Mais c’était plus sage de lancer notre propre boutique de litige pour se donner plus de flexibilité dans nos choix.

« On a des mandats de toutes sortes, soutient l’avocat, mais les questions constitutionnelles m’intéressent le plus. On est centrés sur ce qui se passe en français, on a la capacité d’offrir toute la documentation et de fonctionner à l’interne en français.

« Il y a un bureau à Ottawa et à Vancouver, souligne-t-il. C’est modeste, pas de salle de conférence opulente – on n’en a pas besoin – mais des services de haut calibre et plus de flexibilité sur les taux horaires. On est plus intéressés par le droit que par l’argent. » C’est une bonne nouvelle pour la FNCSF, estime son directeur général.

Roger Paul fait l’éloge de son conseiller. « Mark est le produit de nos écoles, il étudié à Toronto. C’est là qu’il a approfondi sa connaissance de notre système d’éducation. C’est un juriste brillant et un grand travailleur, un chef de file en droits linguistiques. »

« Peu d’avocats s’intéressent à ces questions, croit Mark Power, parce qu’il n’y a pas beaucoup d’argent à faire. » Ces propos rejoignent ceux de Me Roger Lepage, le conseiller de plusieurs causes en instance, dont le cas Caron en Alberta.

« Ça coûte cher pas juste en argent mais en temps et énergie pour les communautés et leurs élus, a déclaré le juriste de Regina. Il faut aussi avoir accès à des avocats spécialisés qui sont prêts à travailler pour moins que la norme et se faire payer en retard. »

Me Power a débuté sa carrière en 2002 à la Cour suprême du Canada comme auxiliaire juridique du juge Michel Bastarache, qui demeure un de ses proches collaborateurs. Il a enseigné le common law à l’Université de Moncton avant de se joindre au corps professoral de l’Université d’Ottawa.

Article précédent Les élèves de Mgr de Laval à l’école du recyclage
Prochain article Le CÉFOU « en pause » pour le printemps 2014
Imprimer
23000
 

Contacter l'auteur

x
La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27446)/Commentaires (0)/
Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (34527)/Commentaires (0)/
Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28455)/Commentaires (0)/

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

29 mai 2014/Auteur: Kenneth Bos/Nombre de vues (28039)/Commentaires (0)/
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

29 mai 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (28319)/Commentaires (0)/

La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

29 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26425)/Commentaires (0)/
Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

28 mai 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (31255)/Commentaires (0)/
Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

26 mai 2014/Auteur: Isabelle Salesse/Nombre de vues (37063)/Commentaires (0)/

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

23 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (18924)/Commentaires (0)/
Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

22 mai 2014/Auteur: Diana Couture – École Publique de Debden/Nombre de vues (25383)/Commentaires (0)/
Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

Edward Simon, 1er finissant de l’école Sans-Frontières à Lloydminster

L’histoire en marche

Le 23 mai prochain, Edward Simon deviendra le premier finissant de l’école Sans-Frontières de Lloydminster.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26826)/Commentaires (0)/
Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

Éducation en français des enfants de trois ans en Saskatchewan

La responsabilité remise aux aux CPE

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) cessera d’offrir son service de prématernelle trois ans dès la fin du mois de juin 2014 dans ses écoles, à l’exception des trois communautés où il n’y a pas de centre éducatif fransaskois. Ce sont les centres éducatifs de la petite enfance (CPE) qui seront en charge de la gestion et de l’offre du programme des trois ans.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26245)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25910)/Commentaires (0)/
Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (26068)/Commentaires (0)/
Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24152)/Commentaires (0)/
RSS
Première2728293031333536

 - mardi 24 décembre 2024