Skip Navigation

La numérisation de l’Eau vive, un travail collaboratif

Dans le cadre d'un partenariat avec la Cité universitaire francophone de Regina, quatre étudiants prêtent main-forte à l’équipe de la Société historique de la Saskatchewan (SHS) depuis le mois de février afin de numériser 27 ans du journal fransaskois.

« Nous numérisons les années 1971 à 1998, soit 27 volumes », indique Patricia Choppinet, archiviste à la SHS. Au-delà de cette date, des versions numériques sont disponibles.

C’est en avril 2021 que l’organisme avait lancé son projet Une page à la fois afin d’immortaliser le patrimoine que représente L’Eau vive pour la communauté fransaskoise. Mais, « avec la pandémie, l’accueil de bénévoles ou d’étudiants a été retardé », rapporte l’archiviste.

Depuis février, avec la levée des restrictions, quatre étudiants de la Cité francophone de Regina, Manjalia Idrissa, Alyssa Parker, Teagan Kirzinger et Nolan Grad, ont finalement pu apporter leur aide à la SHS en numérisant l’équivalent de 4 volumes en l’espace d’un mois.

Image
Teagan Kirzinger fait partie des quatre étudiants de la Cité universitaire francophone de Regina à apporter son aide pour numériser L’Eau vive. Crédit : Courtoisie de la SHS

« Le numériseur du Centre des archives est entièrement dédié à la numérisation du journal quatre jours par semaine », indique Patricia Choppinet. À ce rythme, toutes les éditions du journal devraient être numérisées d’ici la fin de l’année, estime cette dernière.

Une aide précieuse

Un autre travail titanesque a été entrepris en avril 2021 par le Centre des archives : indexer tous les articles de L’Eau vive. « Il s’agit de décrire chaque article publié dans le journal fransaskois. C’est un projet colossal qui permettra de construire une base de données pour faciliter la recherche d’informations », souligne l’archiviste.

Pour ce faire, la communauté avait été appelée à l’aide. Si « des résultats encourageants » ont été notés, Patricia Choppinet insiste sur le fait que c’est la participation des étudiants qui a permis de faire avancer le plus les choses en indexant plus de 5 volumes, soit plus de 7 000 articles. « La collaboration avec la Cité universitaire francophone est fondamentale au succès du projet », résume-t-elle.

« Je me suis engagé dans le projet parce qu’avec la numérisation de L’Eau vive on comprendra mieux l’histoire et l’évolution de la Saskatchewan », indique Nolan Grad, l’un des quatre étudiants à participer au projet.

Un patrimoine à préserver

« On peut tirer son inspiration des expériences passées de nos communautés pour améliorer le présent. J’aime lire les éditoriaux qui portaient sur des sujets qui nous touchent encore, tels que la politique, l’éducation et les médias », ajoute celui qui a obtenu le Certificat en français langue seconde à la Cité.

Alyssa Parker partage elle aussi le sentiment d’accomplir un projet qui sera utile à la communauté : « L’été passé, j’ai essayé de faire de la recherche sur les organismes communautaires et c’était très difficile. J’ai pensé aux possibilités de recherche et à la manière dont la numérisation et la notation des articles seraient essentielles pour les projets à venir », dit-elle.

Image
Alyssa Parker fait partie des quatre étudiants de la Cité universitaire francophone de Regina à apporterson aide pour numériser L’Eau vive. Crédit : Courtoisie de la SHS

Et d’ajouter : « La communauté francophone a beaucoup à apprendre des éditions de L’Eau vive. Il y a de l’histoire familiale et des implications politiques. J’ai très hâte de voir la recherche académique et domestique qui va ressortir de la numérisation. »

Un instrument de recherche

Justement, Michael Poplyansky, professeur à la Cité universitaire francophone, y voit un intérêt pour ses recherches. « Pour les chercheurs, lire des archives en format papier peut prendre beaucoup de temps. Par contre, une fois que c'est numérisé et indexé, tout le monde peut facilement identifier les articles qui sont les plus pertinents », note-t-il. 

En outre, l’accès aux archives ainsi numérisées permet d’ouvrir les portes de la fransaskoisie sur le monde. « Beaucoup de chercheurs s'intéressent à la Fransaskoisie et n'habitent pas en Saskatchewan, ils sont à travers le Canada, aux États-Unis, et même en Europe. Avoir le journal disponible sur internet leur permettra de mieux connaître la communauté, sans devoir se déplacer », ajoute l’universitaire qui a reçu un financement du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes pour soutenir le travail de numérisation.

Et, comme le souligne l’archiviste Patricia Choppinet, la libéralisation de l’accès à ces archives permet à tout un chacun de mieux appréhender la communauté francophone de la province : « Le journal est le reflet des pensées d’une communauté qui grandit et qui change continuellement de visage. »

Toutes les personnes intéressées à participer au projet de numérisation de L’Eau vive peuvent contacter Patricia Choppinet à archives@histoiresk.ca.

Imprimer
7097

Lucas PilleriLucas Pilleri

Autres messages par Lucas Pilleri
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x

Nikolas Gélinas : Récit d’une réussite

Nikolas se dit fier d’avoir remporté le prix de la Pensée historique. Il peut l’être. Derrière ce prix, ce sont des dizaines d’heures de recherches et un investissement total dans un projet.

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24320)/Commentaires (0)/
Réalisation d’une murale au Pavillon secondaire des Quatre Vents

Réalisation d’une murale au Pavillon secondaire des Quatre Vents

Cette murale est le fruit d’un projet pluridisciplinaire Génie-arts, qui réunit éducation artistique, sciences humaines et français en 8e année. Au cours du deuxième semestre, les élèves ont produit une murale, un texte de création littéraire et un travail de recherche afin de répondre à la question : « Quel est le vécu et l’héritage des Fransaskois dans le patrimoine canadien à travers le temps? ». 

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (29879)/Commentaires (0)/
Juges unilingues à la foire du patrimoine

Juges unilingues à la foire du patrimoine

Les Francophones ont-ils toutes leurs chances?

La phase finale des foires du patrimoine 2014 a eu lieu les mardi et mercredi, 3 et 4 juin derniers, à la Maison du Gouverneur. Plusieurs projets francophones étaient en lice pour la finale provinciale, mais une seule juge bilingue était présente, ce qui a contraint le candidat des écoles du CÉF, dont le projet était en français, d’improviser une présentation en anglais pour défendre ses chances. Pourquoi?

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28223)/Commentaires (0)/
Fête des finissants à Zenon Park

Fête des finissants à Zenon Park

Briller dans le monde comme l’étoile dans la nuit

C’était le 24 mai dernier, une fête extraordinaire pour des finissants extraordinaires. Après 12 ans de scolarité, familles et amis étaient réunis afin de célébrer leur succès, leur engagement, les projets et les rêves de Karie-Anne Lépine, Wiliam Arty et Andréa Perrault.

12 juin 2014/Auteur: Amy-Valérie Olivier – CÉF/Nombre de vues (28620)/Commentaires (0)/

Un groupe de parent réclame du sang neuf au CSF

Entretien avec Alpha Barry du regroupement des parents anciennement silencieux

Selon Alpha Barry, les parents anciennement silencieux comptent 105 membres à Regina, Saskatoon, Ponteix, Gravelbourg et Moose Jaw et sont de plus en plus nombreux. Les membres sont les parents et grands-parents des clients et futurs clients du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

12 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25631)/Commentaires (0)/
Les Bout'Choux DayCare: nouvelle garderie en milieu familial

Les Bout'Choux DayCare: nouvelle garderie en milieu familial

Samedi 14 juin, de 15 h à 18 h, madame Saïda Chehaima ouvrira officiellement sa garderie familiale francophone. Elle pourra accueillir jusqu’à huit enfants, de quelques semaines à six ans.

2014-06-14 15:00/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23318)/Commentaires (0)/

Francine Proulx-Kenzle se prononce sur la situation du CSF

Il faut dialoguer et rétablir la confiance

Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?

11 juin 2014/Auteur: Francine Proulx-Kenzle/Nombre de vues (19598)/Commentaires (0)/
Récital de musique à l’école Providence de Vonda

Récital de musique à l’école Providence de Vonda

À la veille de la fin de l’année scolaire, des élèves de l’école Providence de la prématernelle à la 6e année ont offert un spectacle de très grande qualité à un public venu nombreux.

11 juin 2014/Auteur: Abdoul Sall – ACFT/Nombre de vues (26953)/Commentaires (0)/
Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

10 juin 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (26032)/Commentaires (0)/

Soirée « arts et spectacle » au PSQV

Les élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents, en partenariat avec l’Association canadienne-française de Regina, invitent le public à participer à leur soirée « Arts et spectacle ». Ce sera vendredi le 13 juin prochain de 17 h à 19 h, au Carrefour Horizon
(1440 9e Avenue Nord, Regina).

2014-06-13 17:00/Auteur: ACFR/Nombre de vues (13341)/Commentaires (0)/

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

5 juin 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (24838)/Commentaires (0)/

Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

5 juin 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23178)/Commentaires (0)/
La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

5 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (27063)/Commentaires (0)/
Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

5 juin 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (33922)/Commentaires (0)/
Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

2 juin 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28071)/Commentaires (0)/
RSS
Première2728293032343536

 - dimanche 17 novembre 2024