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Le gardiennage de maison : une vie atypique à travers le monde
Elma Bos
/ Catégories: Société

Le gardiennage de maison : une vie atypique à travers le monde

Bichonner, jardiner, flatter, entretenir, nettoyer ou désherber, à première vue cela ne ressemble en rien à des vacances. Et pourtant, le gardiennage de maison, ou house-sitting, est un choix que font des milliers de personnes à travers le monde, d’autant plus à l’ère du numérique.

La Réginoise Sandra Butel est une nouvelle férue du gardiennage de maison. Tout a commencé par la garde du chat de l’une de ses amies à Victoria. Depuis, elle ne cesse de multiplier les voyages.

Sa maîtrise en coaching en poche, obtenue pendant la pandémie, Sandra Butel embrasse son goût de l’aventure tout en pratiquant sa nouvelle profession en ligne.

Partie pour deux semaines en avril 2022, cette néo-nomade est finalement restée en vadrouille durant quatre mois, séjournant dans des maisons luxueuses à Portland, en Oregon, une destination qui l’a toujours fait rêver.

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Sandra Butel est une adepte du gardiennage de maisons Crédit : Courtoisie de Sandra Butel

La gardienne de maisons est aussi passée par la Californie et par Canmore, en Alberta, pour finalement rejoindre son conjoint à Edmonton et revenir aux sources vers North Battleford, en Saskatchewan. Fin août, elle repartira vers l’Europe, direction la France, la Grande-Bretagne, puis le Portugal, et ce, jusqu’aux Fêtes de fin d’année.

Le don de soi, l’écriture et le rêve

Au début de l’écriture de son premier livre sur le coaching, la Fransaskoise trouvait tout le confort et l’inspiration nécessaires au fil de ses escapades : « Chez moi, c’est dans mon corps, pas dans une maison », clame-t-elle.

Précédemment en vacances au Mexique pendant quatre mois, elle ne se sentait pas utile. Mais maintenant, elle « aide les gens à faire leurs propres voyages » grâce à ses services de gardienne de maison.

Ce virage à 180 degrés a été une bénédiction pour Sandra Butel. Désormais, elle « se laisse rêver » au cœur de son voyage intérieur et a retrouvé la paix et une vie plus équilibrée, car elle a « le temps de prendre soin d’elle » en prenant soin des hôtes. Son conseil avant de devenir gardien de maison : comprendre la quête qui mène à cette expérience.

Une passion insolite

Alizé Vandercruyssen, belge d’origine, et Maxime Bellefleur, son conjoint canadien, sont les créateurs du site Détour local. Au travers de leurs voyages avec leurs deux enfants, ils donnent de nombreux conseils, trucs et astuces au sujet du house-sitting.

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La garde d’animaux de compagnie fait bien souvent partie de l’expérience. Crédit : Courtoisie de Sandra Butel

Véritables nomades, le couple parcourt le globe depuis 2010 à la recherche d’expériences et surtout de rencontres humaines par le biais des logements alternatifs, et ce, toute l’année.

Entre le Canada anglais et le Canada français, il semblerait que la pratique diverge quelque peu. « Les Anglo-saxons sont moins attachés à leur bien matériel et ils sont plus libéraux au niveau du prêt de leurs avoirs », relate la mère de famille, ce qui expliquerait le peu d’offres disponibles dans l’est du Canada.

Même au cœur de la Saskatchewan, des propriétaires sont à la recherche d’âmes généreuses pour prendre soin de leur foyer. Sur deux des sites les plus prisés, Trustedhousesitters.com et Housesitterscanada.com, on retrouve près d’une quinzaine d’offres actives, majoritairement dans les deux centres urbains de la province que sont Regina et Saskatoon.

Les principes du gardiennage de maison
Le gardiennage de maison est apparu dans les années 1970-1980 aux États-Unis et a graduellement gagné la planète. C’est un principe d’échange de services. Au début, les plus nomades se sont essayés à la pratique, bien qu’elle reste encore aujourd’hui méconnue.De nombreux sites internet offrent un accès facile à de nombreuses possibilités de logements temporaires. Se créer un profil, le plus juste possible en matière d’attentes et de personnalité, « candidater » aux annonces et parfois même passer un entretien, c’est la démarche que les adeptes doivent entreprendre. Avoir de l’expérience est un atout.Après une entente mutuelle, le propriétaire des lieux attendra du gardien, ou house-sitter, qu’il prenne soin de sa maison comme si c’était chez lui. Des animaux domestiques, des plantes d’intérieur, un potager, une voiture et une présence dans le logement seront au cœur de l’implication.

 

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Elma BosMarie-Lou Bernatchez

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