Skip Navigation
Festival fransaskois 2024
La Presse canadienne
/ Catégories: Politique

Jacques Parizeau: bilan d'un grand homme politique

Jacques Parizeau, 1930-2015, ancien premier ministre du Québec

Jacques Parizeau, 1930-2015, ancien premier ministre du Québec

MONTRÉAL - L'ex-premier ministre du Québec Jacques Parizeau est décédé à l'âge de 84 ans, le 1er juin en soirée. Il est né à Montréal le 9 août 1930.

Son épouse a confirmé la nouvelle sur sa page Facebook en début de nuit.

"Immense peine ce soir, a t-elle écrit. L'homme de ma vie est parti. Tout en douceur, entouré de plein d'amour. Après un combat titanesque, hospitalisé durant cinq mois, traversant les épreuves, les unes après les autres, avec un courage et une détermination hors du commun, il a dû rendre les armes ce soir, 1er juin un peu avant 20 heures. Nous sommes dévastés. Nous l'aimons et l'aimerons toujours".

Sans aucun doute l'une des personnalités politiques les plus influentes du Québec contemporain, Jacques Parizeau aura été un des architectes de la Révolution tranquille, puis un des plus ardents et infatigables leaders du mouvement souverainiste.

Persuadé depuis la fin des années 1960 que c'était la seule issue pour le Québec, M. Parizeau aura réussi, entre 1988 et 1995, à donner un second souffle à la cause souverainiste, moribonde depuis l'échec du référendum de mai 1980, alors que seulement 40 pour cent des électeurs l'avaient appuyée.

Avec ses allures de grand seigneur, ses complets de banquier et sa prestance naturelle, M. Parizeau en imposait aussi par son intelligence vive et son ton professoral dont il ne se départira jamais.

Jacques Parizeau est né à Montréal le 9 août 1930 au sein d'une famille de la "bourgeoisie canadienne-française", financièrement à l'abri du besoin. Son père, Gérard Parizeau, avait fait fortune dans les assurances.

Jacques Parizeau en 1950

Jacques Parizeau en 1950

Élève doué, il fréquente les meilleures institutions d'enseignement: l'École des hautes études commerciales (HEC) à Montréal, puis l'Institut des Études politiques et la Faculté de droit à Paris, avant de décrocher un doctorat du prestigieux London School of Economics, en 1955, d'où il conservera un accent "british" et quelques expressions d'un autre siècle ("By Jove!") lorsqu'il répondra plus tard aux questions en anglais des journalistes.

Si la souveraineté a été le moteur de son action, l'enseignement fut le fil conducteur de sa carrière. Il commence à exercer ses talents de pédagogue alors qu'il n'a que 25 ans, quand on lui confie le cours de commerce international aux HEC. C'est le début d'une brillante carrière en enseignement.

L'effervescence de la Révolution tranquille lui fournit l'occasion de se faire valoir. De 1961 à 1969, il apprend le métier de grand commis de l'État et conseille les premiers ministres Jean Lesage, Daniel Johnson et Jean-Jacques Bertrand sur les orientations

à donner au nouvel État moderne en train de se construire, particulièrement en matière de développement économique.

Ainsi, M. Parizeau participe activement à la mise sur pied de plusieurs instruments économiques, comme la Société générale de financement, la Société québécoise d'exploration minière, le régime d'assurance-dépôt, et surtout la Caisse de dépôt et placement, fameux "bas de laine" des Québécois par le biais de la Régie des rentes _ créée pour remplacer au Québec le Régime de pensions du Canada.

En 1969, M. Parizeau retourne à l'enseignement aux HEC, en même temps qu'il fait son entrée au Parti québécois (PQ). Mais même si le PQ gagne chaque jour en popularité, il fait piètre figure aux scrutins de 1970 et de 1973. Lui-même ayant tenté en vain de se faire élire, il fonde en 1973 le quotidien indépendantiste "Le Jour" et en assume la présidence jusqu'en 1975, année de sa fermeture due à d'insurmontables difficultés financières.

Monsieur le ministre

Le 15 novembre 1976, le vent tourne pour le PQ, qui forme un gouvernement majoritaire. Jacques Parizeau se fait élire dans l'Assomption, et est nommé ministre des Finances par René Lévesque.

Il occupera cette fonction jusqu'à sa démission _ avec 11 autres ministres _ le 22 novembre 1984, quand le premier ministre Lévesque choisit de saisir "le beau risque" du fédéralisme, après l'élection à Ottawa du gouvernement progressiste-conservateur de Brian Mulroney, qui s'engage à donner au Québec sa juste place dans le giron canadien, "dans l'honneur et l'enthousiasme".

Dans sa lettre de démission, M. Parizeau qualifie alors cette idée de donner une dernière chance au Canada de "voie stérile et humiliante", et rappelle qu'il ne peut servir dans un gouvernement qui a abandonné sa raison d'être: la souveraineté.

En 1985, les libéraux de Robert Bourassa prennent le pouvoir et Jacques Parizeau retourne une fois de plus à son premier métier, l'enseignement, qu'il exercera jusqu'à ce qu'il fasse son retour en politique active par la grande porte, à la tête du Parti québécois _ alors dans l'Opposition _, le 18 mars 1988.

Après l'échec du référendum de 1980 et les années de morosité qui s'ensuivent, le "beau risque" de René Lévesque en 1984 et le concept flou d'"affirmation nationale" de son successeur de 1985 à 1987, Pierre Marc Johnson, le "pur et dur" Jacques Parizeau remet dès lors le parti sur les rails de la promotion de la souveraineté. En 1989, les libéraux de Robert Bourassa obtiennent un second mandat et Jacques Parizeau, élu, devient chef de l'opposition officielle. Il reconstruit le parti et fouette l'ardeur des troupes en leur faisant miroiter la tenue d'un référendum dès la prise du pouvoir par le PQ.

Lors du scrutin de septembre 1994 _ quatre ans après le rejet de l'accord du lac Meech et deux ans après celui de l'accord de Charlottetown _, il est clair qu'il y aura un référendum sur la souveraineté "dans l'année" si le PQ est porté au pouvoir. Les Québécois lui font confiance et donnent à "Monsieur" un gouvernement majoritaire avec 77 députés (sur 125).

Le nouveau premier ministre tient parole et passe bien près de gagner son pari. Le référendum du 30 octobre 1995 divise les Québécois en deux camps pratiquement égaux (50,6 contre 49,4). Mais c'est le camp du Non qui crie victoire grâce à quelque 54 000 voix.

Ce soir-là, le chef souverainiste, qui avait cru à la naissance du pays jusqu'à la dernière minute, se présente devant ses partisans

à Montréal sans notes. Visiblement défait, amer, il improvise, et impute la défaite à "l'argent, puis des votes ethniques _ essentiellement!", une interprétation qui soulèvera la réprobation générale et lui collera longtemps à la peau.

Le lendemain du référendum, jugeant qu'il n'a pas su être le leader capable de transformer sa province en pays, il démissionne, laissant la voie libre à Lucien Bouchard, alors chef du Bloc québécois à Ottawa, et qui a ardemment fait campagne pour le Oui au référendum de 1995. Quinze ans plus tard, M. Parizeau dira regretter sa décision, reprochant notamment à son successeur d'avoir abandonné le combat souverainiste que Lucien Bouchard aurait pu reprendre sur la base de sa grande popularité.

Depuis, malgré son retrait de la vie publique, il n'a jamais cessé de profiter de diverses tribunes pour promouvoir la souveraineté et défendre son idée du Québec. Lors du lancement de son livre à l'automne 2009, "La souveraineté du Québec hier, aujourd'hui et demain" (prix Richard-Arès du meilleur québécois), M. Parizeau s'était d'ailleurs dit confiant que l'option souverainiste obtienne toujours un appui dans la population.

"Dans la mesure où ces discussions-là portent sur des choses intéressantes, touchent les gens, vous allez voir, la ferveur va revenir, le goût de changer les choses va revenir. Et on va être très nombreux à vouloir notre pays", avait-il alors assuré.

Quelques mois après le lancement et la période de promotion, en avril 2010, il avait dû être hospitalisé pour une chute de pression, due à l'épuisement.

M. Parizeau a également publié "Pour un Québec souverain" (1997) et "Le Québec et la mondialisation. Une bouteille à la mer?" (1998).

Une "belle-mère" ?

Les nombreuses sorties publiques de ce politicien, qui s'exprimait à tout moment sur la place publique sur des questions d'actualités même s'il était redevenu un simple citoyen, lui auront toutefois attiré une réputation de "belle-mère".

Ayant critiqué maintes fois ses successeurs, M. Parizeau avait aussi suscité le débat notamment lorsqu'il a estimé que la tenue de référendums sectoriels, tels que proposés par le PQ en juin 2009, permettrait de faire mousser la souveraineté en créant une crise politique.

Il fustige une nouvelle fois le PQ en mars 2011, lui reprochant de cultiver "un flou artistique" autour de la question de la souveraineté et d'étouffer le débat à ce sujet.

Puis, en juin 2011, survient la crise du leadership de Pauline Marois, provoquée par la décision de la chef d'approuver un projet de loi favorisant une éventuelle construction d'un amphithéâtre à Québec. Trois, puis un quatrième et un cinquième député, dont la femme de M. Parizeau, Lisette Lapointe, quittent le navire péquiste. L'ancien premier ministre cautionne leur décision en assistant à la conférence de presse de Lisette Lapointe, Pierre Curzi, Louise Beaudoin ainsi que Jean-Martin Aussant, qui ira fonder Option nationale.

M. Parizeau reconnaît alors que sa présence revêt une importance symbolique dont il se dit très conscient. De jeunes députés péquistes en prennent mouche et lui écrivent une lettre ouverte dans laquelle ils lui demandent de "leur laisser toute la place pour s'exprimer et pour représenter l'avenir". M. Parizeau les traite de haut en soulignant qu'ils ont donné dans "l'enflure verbale" et la "fanfaronnade". Mais il réserve sa flèche la plus empoisonnée au leadership du parti, en écrivant que l'approche souverainiste et des fautes stratégiques ont mené à un "gâchis".

Lors de la campagne électorale de 2012, M. Parizeau a d'ailleurs versé 200 $ à la campagne du chef d'Option nationale, Jean-Martin Aussant. Lors du scrutin suivant, au printemps 2013, il avait prononcé un discours devant un millier de militants d'Option nationale, où il fustigeait le gouvernement minoritaire de Pauline Marois qui, selon lui, ne faisait pas suffisamment la promotion de la souveraineté. Il disait cependant demeurer membre du PQ, "par fidélité".

D'octobre 2013 et jusqu'au printemps 2014, il écrit une chronique mensuelle dans les quotidiens de Québecor.

M. Parizeau avait épousé en 1956 l'écrivaine d'origine polonaise Alice Poznanska, décédée du cancer en 1990; le couple a eu deux enfants, Bernard et Isabelle. Il a par la suite épousé Lisette Lapointe.

Après sa retraite de la vie politique active, il s'intéresse au vin, et le vignoble qu'il a acquis dans le sud de la France a donné quelques cuvées "Côteau de l'Élisette". Les questions financières le passionnent aussi toujours, puisqu'il devient membre du conseil d'administration du Mouvement d'éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC). M. Parizeau laisse aussi place à l'éternel pédagogue en lui, aimant particulièrement prononcer des conférences devant des étudiants de cégeps et d'universités pour parler de finances publiques, de mondialisation et... de souveraineté. 

Imprimer
22103
 

La Presse canadiennePresse Canadienne

Autres messages par La Presse canadienne
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

L'attrait des anglophones pour l'école fransaskoise est-il uniquement culturel et linguistique?

Grâce à la nouvelle stratégie numérique de la Société Radio-Canada, le grand public a pu assister par Webdiffusion à la rencontre qu’a organisée le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les parents dont les enfants fréquentent l’école fransaskoise Sans-Frontières de Lloydminster. La direction du CÉF et le président du Conseil scolaire fransaskois ont voulu faire le point avec la vingtaine de participants sur la situation du financement de cette école dont la fermeture est sur l’écran radar avec son déficit annuel de 650 000$. 

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (25724)/Commentaires (0)/
Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise?

La participation électorale a chuté et des conseils scolaires en milieu minoritaire gouvernent sans l’intérêt du public. Un défi de légitimité s’annonce.

27 novembre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (21737)/Commentaires (0)/
Rencontre entre le Collège Mathieu et le ministre Doherty

Rencontre entre le Collège Mathieu et le ministre Doherty

Le 6 novembre dernier, des représentants du Collège Mathieu se sont rendus à Regina où ils ont rencontré le Ministre de l’Enseignement supérieur, Kevin Doherty, à son bureau du Palais législatif. La délégation était composée du président Réal Forest, du vice président René Archambault ainsi que du directeur général Francis Kasongo.

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27587)/Commentaires (0)/
Programmes d’échanges linguistiques : Let’s discover Canada!

Programmes d’échanges linguistiques : Let’s discover Canada!

Kelly Larkin Conway est la nouvelle agente de promotion des programmes de langues officielles proposés par le gouvernement de la Saskatchewan. Cette nouvelle recrue vient renforcer les rangs du personnel bilingue du gouvernement provincial. 

20 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (26576)/Commentaires (0)/
Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Robert Craig, lauréat du prix Prix Alpha Sask

Grâce à la communauté fransaskoise j’ai pu garder mon français

Cette année, le prix Alpha Sask récompensait un texte répondant à la thématique Pourquoi avez-vous décidé d’apprendre le français? C’est totalement par hasard que Robert Craig est tombé sur l’affiche du concours, pendant sa pause café. C’était le dernier jour pour envoyer les textes. Il a décidé de tenter sa chance. En effet, il avait bien des choses à dire sur son histoire d’amour avec le français.

20 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (26514)/Commentaires (0)/
Parents et petits à Prince Albert

Parents et petits à Prince Albert

Des activités ludiques... en français!

Si vous vous promenez du côté de la bibliothèque John M. Cuelenaere à Prince Albert, le samedi matin vers 10 h, vous assisterez à  la venue d’une joyeuse troupe mêlant parents et enfants et ayant pour but la découverte du français de façon amusante.

20 novembre 2014/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (30907)/Commentaires (0)/
École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

École St-Isidore : de bonnes raisons pour se réjouir

Terry Gaudet nommé l’entraîneur de performance masculine de l’année par l’Association de Volleyball de la Saskatchewan.

À l’École St-Isidore, il y a cette année bien des raisons de se réjouir. On vient de mettre la dernière touche au plancher tout neuf du gymnase, un sol de sport Pulastic. Cette nouvelle acquisition arrive à point nommé. En effet, l’école et la communauté de Bellevue, en collaboration avec la communauté de Wakaw, seront les hôtes du tournoi de volleyball de la ligue provinciale masculine 3A de la Saskatchewan High School Athletics Association (SHSAA) 

20 novembre 2014/Auteur: Jennie Baudais (CÉF)/Nombre de vues (33215)/Commentaires (0)/
Les jeunes s’emparent du Parlement

Les jeunes s’emparent du Parlement

REGINA - Le Parlement franco-canadien du Nord et de l'Ouest (PFCNO) se déroule chaque année et rassemble les jeunes francophones des provinces du Nord et de l'Ouest du Canada. Cet évènement national donne la chance aux jeunes qui ont entre 16 et 25 ans de donner leur propre avis à propos des politiques adoptées par le Parlement officiel et, bien sûr, de se faire plein d’amis.

13 novembre 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32578)/Commentaires (0)/
Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

Pour une éducation fransaskoise de la pré-maternelle à l’université

L'éducation au coeur des discussions au Rendez-vous fransaskois 2014

SASKATOON - Cette année, l’édition 2014 du Rendez-vous fransaskois se déroulait à Saskatoon sous le thème de l’éducation. En ouverture, samedi le 8 novembre, la présidente nouvellement réélue de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Françoise Sigur-Cloutier, a rappelé l’importance de cette thématique. Ainsi, selon elle, ‘’toute la valeur de notre communauté dépend de cette cause’’

12 novembre 2014/Auteur: Arnaud Decroix/Nombre de vues (31605)/Commentaires (0)/

Postsecondaire : petit voyage dans le temps

Au Rendez-vous fransaskois, le kiosque de l’Eau vive permettait de faire un petit voyage dans le temps en se promenant dans les albums de l’hebdomadaire des 30 dernières années. Les gens s’amusaient à regarder les photos des membres de la communauté à une époque où les cheveux étaient plus foncés ou plus fournis.

12 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25796)/Commentaires (0)/
Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Mais que font les professeurs quand ils ne sont pas en classe?

Congrès annuel de l’Association des professeurs de français de la Saskatchewan (APFS)

Quand vous regardez le calendrier scolaire de votre enfant, vous voyez toutes ces journées mystérieuses : perfectionnement professionnel, session de planification, conventions... Et je suis sûre que vous vous demandez ce que ce font les enseignants au lieu d’être en classe avec votre enfant. 

6 novembre 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (27627)/Commentaires (0)/
L’École Valois à l’heure de l’Halloween

L’École Valois à l’heure de l’Halloween

PRINCE ALBERT - Sous les yeux du Père Valois, le fondateur de la seule école francophone de Prince Albert, et avec l’accord de M. RIVARD, directeur des lieux, les chaises, les tables et les enfants studieux ont laissé place à des locataires d’un soir à savoir des fantômes, des animaux de la nuit, des toiles d’araignée et beaucoup d’autres personnages.

6 novembre 2014/Auteur: Ahmed Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (28246)/Commentaires (0)/
« Ne pas perdre ma langue! »

« Ne pas perdre ma langue! »

Jamie Gignac de Vonda au Campus St-Jean

Il y a deux ans, la Fransaskoise Jamie Gignac, alors élève de 12e année à l’école Providence de Vonda, s’est retrouvée devant un dilemme : quoi faire au terme de ses études secondaires? « J’ai changé d’idée au moins cinq fois en cours d’année », avoue candidement la jeune femme. 
29 octobre 2014/Auteur: Étienne Alary/Nombre de vues (30837)/Commentaires (0)/
Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Mgr de Laval lutte contre la faim, avec enthousiasme

Certains auront du mal à y croire. « La faim existe au Canada »1, qui fait partie des 10 pays les plus riches de la planète. Les élèves de l'école Mgr de Laval de Regina ont décidé de faire quelque chose.

22 octobre 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (28440)/Commentaires (0)/
Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)

François Kasongo élu représentant de l'Ouest au conseil d'administration

Plus de 85 personnes, présidences des collèges, directions générales, directions des études et de la formation continue, ainsi que de nombreux partenaires, ont participé encore une fois au congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) qui s’est tenu les 2 et 3 octobre derniers à Ottawa sous l’égide de La Cité. 

22 octobre 2014/Auteur: Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC)/Nombre de vues (29033)/Commentaires (0)/
RSS
Première2122232426282930Dernière

 - mardi 2 juillet 2024