Skip Navigation
Bon 36366

Générations retrouvées

Il y aura bientôt deux ans, les parents de finissants du Pavillon secondaire de l'école Monseigneur de Laval ont organisé une petite fête à la campagne pour célébrer la réussite des élèves. Ces parents qui ont des enfants à l'élémentaire et au secondaire avaient accepté de parler des raisons qui avaient motivé leur décision d'opter pour l'école de français langue première pour leurs enfants. Les entrevues ont été réalisées en anglais, puis traduites en français.

Jodie Loster

Jodie Loster

Jodie Loster

Crédit : Courtoisie
Mes 6 enfants sont dans le système scolaire francophone. Ma deuxième plus vieille doit composer avec un trouble de déficit d'attention et d'hyperactivité très prononcé. Je crois que dans n'importe quel autre système scolaire, on aurait tout fait pour la rediriger ailleurs. Pourtant, à Laval, on lui a créé un programme adapté qui nous a énormément aidés. Ma fille a pu ainsi canaliser son énergie débordante pour mieux se concentrer sur les tâches à accomplir. Elle avait tellement de défis. J'étais sur le point de la mettre dans un programme en anglais, langue première, parce que je me disais que c'était peut-être trop difficile pour elle. Les membres du personnel m'ont demandé de leur donner 6 mois. Ils allaient créer un programme fait sur mesure pour elle parce qu'elle comprenait très bien le français. J'étais sceptique au début, mais six mois plus tard, j'ai pu constater une amélioration dans ses résultats scolaires. Il y a encore du travail à faire, mais tous les six mois, l'équipe me rencontre; nous actualisons les objectifs; nous sommes toujours en contact en raison de son TDAH. Elle se sent vraiment bien accueillie et ils ont tous été formidables avec moi, même si je ne parle que très peu le français. C'est tout à leur honneur. 

Les jeunes n'ont pas vraiment eu l'occasion de célébrer en groupe ensemble, alors nous avons décidé d'organiser un petit BBQ autour d'une soirée de « paintball » pour leur donner la chance de se retrouver dans un contexte informel. 

Mon plus vieux était dans un autre système scolaire qu'en 9e année, alors qu'il est venu à Laval pour son secondaire. Il parle maintenant couramment le français et il est très près de ses camarades de classe. Tous les enseignants ont été exceptionnels. Le directeur l'a bien appuyé et maintenant il est inscrit au programme de soins infirmiers bilingues de l'Université de Regina. Mon fils, au début, hésitait lui aussi, et maintenant il est reconnaissant d'avoir pu réaliser ce parcours éducatif.

Je deviens parfois émotive quand je demande aux enfants de parler français, parce que je me souviens d'avoir souvent entendu mon grand-père me dire cela quand j'avais leur âge. Je n'ai pas eu la chance qu'ils ont, parce que je voulais moi aussi apprendre le français. De voir mes enfants parler français avec les autres membres de la famille qui le parlent encore, je trouve cela extraordinaire ! Cela me fait chaud au coeur !

Sarah Fetch

Sarah Fetch

Sarah Fetch

Crédit : Courtoisie
Ma soeur a choisi Laval pour ses enfants. Mes enfants allaient à une école d'un autre conseil scolaire où on lui disait qu'elle ne parlerait jamais français en raison de ses handicaps. On me disait qu'elle devrait abandonner le français et se concentrer sur l'anglais tout simplement. Mais ma fille voulait apprendre le français. Ma soeur et ma mère m'ont suggéré de contacter le système francophone. C'est ce que j'ai fait. Il y a eu un processus et ils ont accepté ma fille. Ils l'ont appuyée, au point où elle parle français couramment maintenant. Laval a aidé ma fille à obtenir une prothèse oculaire. Elle a perdu son oeil en raison d'un cancer à l'âge de 2 ans et demi. Elle a un trouble d'attention et doit composer avec plusieurs défis, entre autres, la dyslexie. On rencontre l'équipe tous les trois mois, on bénéficie de l'appui d'une auxiliaire à l'enseignement. Nous sommes très heureux du soutien que Laval nous a accordé. Cela permet à ma fille de réaliser ce qu'elle a toujours souhaité. Elle voulait parler français comme tous les autres et c'est ce qui arrive maintenant. Et j'adore la communauté francophone de Regina qui est tellement accueillante et tente de trouver des solutions au lieu d'abandonner. J'aime que, même si une personne est différente, on trouve des façons de l'intégrer et on lui donne la chance d'évoluer avec les autres. C'est vraiment une expérience inoubliable.

Imprimer
4839

Conseil des écoles fransaskoisesConseil des écoles fransaskoises

Autres messages par Conseil des écoles fransaskoises
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
L’importance de la lecture avec les enfants

L’importance de la lecture avec les enfants

Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université Harvard, le développement langagier d’un enfant se manifeste longtemps avant le premier balbutiement des mots « mmman » ou « pa, pa, papa ». Les études du développement cérébral révèlent que les neurones et les synapses pour le langage apparaissent trois mois avant la naissance. La croissance de cette zone du cerveau atteint son sommet vers l’âge de 4 ans.

4 février 2015/Auteur: Rita Denius (CM)/Nombre de vues (27937)/Commentaires (0)/
Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes

SASKATOON - C’est une délégation de jeunes élèves de l’École canadienne-française de Saskatoon, qui a donné le coup d’envoi de l’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois.
4 février 2015/Auteur: Michèle Fortin (EV)/Nombre de vues (27895)/Commentaires (0)/
Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille

SASKATOON - Le vendredi 30 janvier, le Conseil scolaire fransaksois (CSF) a rencontré ses électeurs pour la première fois depuis le dépôt d’un rapport sévère de la vérificatrice provinciale et la fermeture annoncée de l’école Sans-frontières de Lloydminster.

4 février 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (33186)/Commentaires (0)/
La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La cause de la Commission scolaire francophone du Yukon entendue à la Cour suprême du Canada

La Cour suprême du Canada a pris en délibéré, le 21 janvier 2015, la cause qui oppose depuis plusieurs années la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) au gouvernement du Yukon. Le litige repose sur les droits de gestion scolaire en contexte minoritaire.

29 janvier 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30992)/Commentaires (0)/
Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise:  Comment se porte le français dans nos écoles?

Après 20 ans de gestion scolaire fransaskoise: Comment se porte le français dans nos écoles?

Rencontre avec un parent inquiet, mais optimiste

La Saskatchewan a bien changé depuis l’obtention de la gestion scolaire il y a 20 ans. Depuis deux décennies, l’épanouissement du Conseil des écoles fransakoises (CÉF) est évident. La gestion scolaire est-elle garante de la qualité de l'éducation française? Nous en avons discuté avec un parent de Regina qui a accepté de répondre à nos questions mais qui a préféré garder l'anonymat.

29 janvier 2015/Auteur: Mychèle Fortin (EV)/Nombre de vues (86086)/Commentaires (0)/
Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

La Commission scolaire francophone du Yukon devant la Cour suprême

J’ai appris avec stupéfaction la position du gouvernement du Québec devant la Cour suprême en ce qui concerne la gestion des écoles par les minorités francophones du reste du pays. En effet, par l’entremise de sa ministre de la justice, Stéphanie Vallée, Québec a signifié son refus d’appuyer des communautés francophones hors Québec. 

29 janvier 2015/Auteur: Jean-François Larose/Nombre de vues (30579)/Commentaires (0)/
Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

20 janvier 2015/Auteur: Denis Lord (L’Aquilon) et Paul Mengoumou (Francopresse)/Nombre de vues (31121)/Commentaires (0)/
Le 27 janvier est la Journée de l’alphabétisation familiale

Le 27 janvier est la Journée de l’alphabétisation familiale

À l'initiative d'ABC Alpha pour la vie Canada, la Journée de l'alphabétisation familiale a été introduite en 1999 et elle est célébrée le 27 janvier de chaque année. En plus de célébrer le plaisir de lire et d'apprendre en famille, cette journée est l'occasion d'intégrer l'apprentissage à sa routine familiale.

2015-01-27/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (13729)/Commentaires (0)/
Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan

Bilan d'un stage de de l'ACELF de six semaines par deux étudiants de l'Université de Sherbrooke à l'école fransaskoise Mgr de Laval à Regina.
15 janvier 2015/Auteur: (ACELF)/Nombre de vues (21502)/Commentaires (0)/
Lancement du Grand Quiz

Lancement du Grand Quiz

La Grande Dictée fait peau neuve!

REGINA - C’est le 7 janvier 2015 que le Collège Mathieu et Radio-Canada ont tenu une conférence de presse dans le but de présenter leur nouveau concept tant attendu, Le Grand Quiz.
15 janvier 2015/Auteur: Marie-Pier Boilard (EV)/Nombre de vues (37132)/Commentaires (0)/

Rapport de la vérificatrice sur la gestion scolaire : Un besoin de rigueur

On attendait de pied ferme le rapport de la vérificatrice provinciale sur la gestion du Conseil scolaire fransaskois (CSF) et l’administration du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Jetons un coup d’œil sur certains éléments clé de ce document qui démontrent que les déboires financiers n’étaient pas dus qu’à un manque de financement. 

11 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (27903)/Commentaires (0)/
Symposium des parents 2014

Symposium des parents 2014

REGINA - Plus de 100 personnes se sont retrouvées au Symposium des parents ce samedi 29 novembre à Regina. Sous le thème Trouver son équilibre!, l’Association des parents fransaskois (APF) présentait son évènement annuel.

4 décembre 2014/Auteur: Stéphanie Alain/Nombre de vues (26880)/Commentaires (0)/

Une ouverture qui pourrait devenir une brèche

Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son conseil d’administration se déroulent en anglais uniquement.

3 décembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (24619)/Commentaires (0)/
Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

Le CSF accepte les conclusions de la vérificatrice provinciale

 Il y a plus d’un an, le Conseil scolaire fransaskois a entamé un long processus de redressement, nécessitant la mise en place de pratiques de gestion financière et de gouvernance améliorées. Selon le CSF, ces pratiques vont dans le sens des recommandations exprimées dans le rapport qui a été rendu public aujourd’hui.

3 décembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30018)/Commentaires (0)/
Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais

L'attrait des anglophones pour l'école fransaskoise est-il uniquement culturel et linguistique?

Grâce à la nouvelle stratégie numérique de la Société Radio-Canada, le grand public a pu assister par Webdiffusion à la rencontre qu’a organisée le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) avec les parents dont les enfants fréquentent l’école fransaskoise Sans-Frontières de Lloydminster. La direction du CÉF et le président du Conseil scolaire fransaskois ont voulu faire le point avec la vingtaine de participants sur la situation du financement de cette école dont la fermeture est sur l’écran radar avec son déficit annuel de 650 000$. 

27 novembre 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (25488)/Commentaires (0)/
RSS
Première2021222325272829Dernière

 - samedi 1 juin 2024