Skip Navigation
Festival Cinergie 2024

Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Colette George, enseignante à l’école de Bellegarde

Colette George, enseignante à l’école de Bellegarde

« J'aime normalement avoir les élèves devant moi et voir leur visage. C'est différent en enseignement virtuel, je ne peux voir que quatre visages en même temps. Les autres élèves sont présents en mode sonore seulement.

Je me sens un peu plus animée durant mes leçons virtuelles. C'est comme si j'étais une comédienne dans une pièce de théâtre. Je bouge un peu plus que je ne le ferais en présentiel. Je veux m'assurer que les élèves comprennent bien l'information que je partage avec eux. Eux aussi sont parfois des comédiens, et des spectateurs, dans cette pièce de théâtre, mais ils sont surtout des apprenants. Nous sommes tous présents sur la même scène et ce beau grand théâtre, c'est l'environnement Microsoft TEAMS.

Je fais des erreurs de débutante. Parfois, je sors du cadre de la caméra accidentellement, alors nous rions beaucoup. Le contact avec les élèves est différent dans un contexte d'enseignement virtuel. Avec mon groupe de 4e, 5e et 6e années, il faut entretenir une certaine discipline en les amenant, par exemple, à éteindre leur microphone à certains moments pour éviter que tous ne parlent en même temps. Ils ont beaucoup d'énergie qu'il faut canaliser. Peu importe le projet auquel je les invite à participer, ils font preuve d'enthousiasme, ce qui est plutôt stimulant.

Les élèves aiment faire leurs devoirs dans OneNote (intégré dans Microsoft TEAMS). Ils sont toujours partants lorsque je leur propose d'utiliser la technologie. L'avantage de la situation actuelle, c'est que les plus jeunes n'ont pas autant la chance d'utiliser les ordinateurs en milieu scolaire que les élèves du secondaire.

« Les élèves adorent l’enseignement virtuel. »

Notre faculté d'adaptation comme enseignants ne cesse de m'étonner. J'ai appris à configurer mon environnement de travail de façon à toujours avoir une idée de la participation des élèves aux activités pédagogiques, même si je ne peux tous les voir à tout moment. Je peux toujours les interpeller de vive voix et avec le clavardage. Alors le contact avec chaque élève est bien réel.

Je me suis installé une caméra d'appoint qui me donne plus de flexibilité au niveau du contenu que je peux mettre à l'écran. J'ai vraiment l'impression que les élèves plus âgés sont motivés d'apprendre davantage dans un environnement virtuel comme celui-ci. Les élèves me surprennent tous les jours avec leur aptitude à réaliser les tâches que je leur confie. Ils veulent être là et continuer. C'est merveilleux !

L'enseignement virtuel m'a appris que ma capacité d'adaptation est grandement supérieure aux attentes que j'avais face à moi-même. Par conséquent, cela m'a permis de constater que je suis plus douée dans l'usage des technologies que ce à quoi je me serais attendue. C'est presque magique !

Pour mes élèves plus âgés, particulièrement ceux de la 9e à la 12e année, c'est une autre réalité. Ils sont assez bien outillés dans l'utilisation des technologies. Parfois, ils m'aident même à mieux exploiter l'environnement virtuel. Il y a une dimension de collaboration qui devient incontournable en enseignement virtuel.

Mon objectif, c'est de les amener à aller plus loin dans leurs apprentissages. Je cherche à leur donner des compétences qu'ils pourront utiliser, qui leur permettront de continuer d'évoluer comme citoyens. Je les consulte et leur explique que nous pouvons faire des études de roman et entreprendre toutes sortes de projets. S'ils me répondent qu'ils ont besoin de travailler leurs compétences en écriture pour les dissertations, nous passons à l'espace de collaboration et tous se mettent à écrire.

Les élèves semblent plus à l'aise de travailler de cette manière qui leur permet de mettre la main à la pâte. Par exemple, en grammaire, si les élèves rédigent des phrases qui comprennent des erreurs au niveau des pronoms, ils sont appelés à travailler avec un partenaire et à corriger les phrases d'autres élèves. Au moment où le travail s'effectue, comme enseignante, je peux voir et valider le travail en temps réel, en leur offrant des suggestions. Je peux entrer avec mon stylo rouge et leur offrir de la rétroaction directe. Je peux mesurer leurs progrès au fur et à mesure de la leçon. Je prépare des leçons qui répondent à leurs attentes et respectent les programmes d'études à leur niveau. Tous les collègues s'entraident pour mieux exploiter les ressources. »

Article précédent Le téléenseignement, une expérience formatrice
Prochain article La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»
Imprimer
20450

WebmestreWebmestre

Autres messages par Webmestre
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Les Lions de Laval se démarquent à Regina

Les Lions de Laval se démarquent à Regina

L'équipe de ballon-panier des garçons de la 7e et 8e  des Lions de Laval a remporté le championnat de la ville du conseil des écoles publiques de Regina jeudi soir dernier soit le 27 mars.

1 avril 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (28447)/Commentaires (0)/
Les Patriotes de l’ÉCF remportent l’argent à la finale du tournoi de basketball Hoopla 2015

Les Patriotes de l’ÉCF remportent l’argent à la finale du tournoi de basketball Hoopla 2015

Pour la première fois, une équipe francophone  a atteint la finale du championnat provincial de basketball HOOPLA en catégorie 2A. 

1 avril 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (33747)/Commentaires (0)/

Situation inquiétante au Conseil scolaire fransaskois

Lettre signée par 5 parents et envoyée aux élus du Conseil scolaire fransaskois le 18 mars 2015

Nous voulons aujourd’hui attirer votre attention sur 3 éléments qui nous préoccupent. Premièrement à la veille d'une succession, à la tête du Conseil des écoles (CÉF), nous (parents et sympathisants) souhaiterions attirer votre attention sur une des requêtes qui avait été formulée par un regroupement de parents; laquelle requête  avait été accompagnée d'une pétition à l'appuie, soient 35 signatures. En guise de rappel, ces derniers réclamaient du sang neuf à la tête du CÉF : 

31 mars 2015/Auteur: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (21068)/Commentaires (0)/
Le Grand  Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Le Grand Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Réflexion d'un lectrice sur la formule du Grand Quiz qui a remplacé la Grande dictée.

26 mars 2015/Auteur: Céline Magnon (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (27443)/Commentaires (0)/
Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

En marge de son congrès annuel, l’Association locale des enseignantes et enseignants fransaskois (ALEF) a honoré diverses personnes lors de son banquet.

21 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (42034)/Commentaires (0)/
Forum local du Français pour l’avenir

Forum local du Français pour l’avenir

300 écoliers à la découverte des avantages du bilinguisme

Le 27 mars prochain, 300 élèves francophones et francophiles des écoles d’immersion de Saskatoon se rassembleront à l’Université de la Saskatchewan à l’occasion du Forum local du Français pour l’avenir

 

2015-03-27 09:00/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (12351)/Commentaires (0)/
La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

C'est dans la chaleureuse ambiance d'une fin de semaine ensoleillée, le samedi 14 mars dernier, que le Collège Mathieu, en partenariat avec Radio-Canada Saskatchewan, a fêté les Rendez-vous de la Francophonie d'une façon innovatrice. 

18 mars 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (29165)/Commentaires (0)/

La petite histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan

L’histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan ne date pas d’hier. Déjà en 1918, le Collège Mathieu de Gravelbourg offrait un programme d’études classiques.

17 mars 2015/Auteur: Michèle Fortin(EV)/Nombre de vues (27323)/Commentaires (0)/

La Cité universitaire francophone et le postsecondaire fransaskois

Un peu tôt pour sabrer le champagne

Même si l’ACF se montre très enthousiaste, il faudra attendre un peu pour sabrer le champagne dans le dossier de la Cité universitaire francophone.

17 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (25751)/Commentaires (0)/

Les Amis de l’Institut français se prononcent: l’ACF mise sur des acquis fragiles

Les Amis de l’Institut français expriment leur profonde déception et désaccord avec la façon dont l’Université de Regina s’est acquittée de ses responsabilités à l’endroit de l’éducation universitaire de langue française. 

17 mars 2015/Auteur: Michel Dubé (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25326)/Commentaires (0)/
Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest; il existe tellement de plateformes qu’il est parfois difficile de suivre le rythme. 

11 mars 2015/Auteur: Maggy Bougie (EV)/Nombre de vues (33175)/Commentaires (0)/
 Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Un projet novateur à Debden et Prince Albert

PRINCE ALBERT - La commission scolaire Saskatchewan Rivers Public School Division, située à Prince Albert, accueille un tout premier projet GénieArts sur son territoire. Les écoles Vickers Public School et Debden School sont les hôtes de cette initiative rassembleuse.

11 mars 2015/Auteur: René Beauparlant (EV)/Nombre de vues (31714)/Commentaires (0)/
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (25391)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (28896)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25337)/Commentaires (0)/
RSS
Première1819202123252627Dernière

 - vendredi 10 mai 2024