Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School
Les jeunes de l'école George Lee on appris à jouer de la cuillère.
Photo: Émilie Dessureault-Paquette (2015)
REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès.
Mme Irvine, qui a organisé tout le déroulement du carnaval elle-même, voulait concentrer en l’espace d’une journée une sorte de mélange entre le Festival des voyageurs de Winnipeg et le Carnaval d’hiver de Québec. Vaste programme mais oh combien réussi, en version adaptée à l’école primaire!
Durant toute la journée, les 400 élèves de l’école ont participé aux 15 activités intérieures et extérieures organisées sous forme d'ateliers où les classes se succédaient à tour de rôle. Les ateliers étaient animés par des intervenants professionnels ayant le souci de transmettre agréablement un apprentissage nouveau tout en encourageant des échanges sur les différents thèmes abordés. Parmi les activités de la journée, on pouvait choisir un atelier de danse métis, un atelier sur la traite des fourrures ou un atelier de musique sur des cuillères de bois avec l'accompagnement d’une talentueuse violoniste. Un conteur autochtone était aussi présent.
Jessica Irvine, enseignante à l'école George Lee School
Photo: Émilie Dessureault-Paquette (2015)
Ce fut une journée de festivités, certes, mais les valeurs éducatives ont aussi été mises à l'avant-plan. C’est un devoir pour Jessica Irvine de faire connaître l’histoire ainsi que les cultures métis et canadienne-française. Il existe selon elle une vision encore très négative de ces histoires et de la langue française. Elle s'est donnée le défi de changer les mentalités et de rendre à la fois ludiques, éducatifs et intéressants ces éléments importants de l’histoire canadienne.
À en juger par l'enthousiasme des élèves, il semblerait qu'un juste milieu entre l’amusement d’un carnaval et la transmission de la connaissance ait été atteint cette journée-là.
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