Skip Navigation
Festival Cinergie 2024
Michel Vézina (EV)

De Auschwitz au Mois des Noirs

Leçon apprise?

Le 27 janvier 1945 que le camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne, a été libéré par les Russes.

Le 27 janvier 1945 que le camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne, a été libéré par les Russes.


L’humanité contient un grand paradoxe : elle est capable du meilleur comme du pire. Ces jours-ci, on commémore le 70e anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz où on a asservi et tué plus d’un million de personnes. Comment des humains ont-ils pu en arriver à cela? Les témoignages des quelques survivants qui sont encore parmi nous sont troublants. Les lieux d’horreur qu’ont été ce camp et les autres (parce que malheureusement il n’a pas été le seul pendant la Seconde guerre mondiale) ont vu la détresse au plus profond, des actes d’une monstruosité sans précédent mais aussi des actes d’une grande générosité. Et tout cela dans les mêmes lieux. 

Les camps de concentration et d’extermination ont marqué l’imaginaire des populations au XXe siècle. Le pourquoi est toujours très difficile à expliquer. Les nations se sont par la suite dotées de mécanismes qui devaient prévenir que de telles aberrations ne se reproduisent. Pourtant, la seconde moitié de ce siècle fut pleine de conflits armés régionaux et depuis ce temps, on a eu droit aux massacres au Cambodge et au Rwanda, sans compter le conflit dans l’ex-Yougoslavie. Plus récemment, l’Afrique et le Moyen-Orient semblent être dans une escalade de l’horreur, trop souvent en direct grâce aux médias sociaux.

Notre époque n’est pas la première à vivre de tels conflits et massacres. Il s’agit de lire l’histoire des peuples depuis le début du monde dit civilisé pour constater que la guerre et la domination de l’autre ont été présentes au nom de la politique, de l’économie, de la religion, parce que l’on veut conquérir l’état voisin, que l’on n'accepte pas les mouvements de population et la différence de l'autre car elle nous dérange. 

Le mois de février est le mois de l'Histoire des Noirs. S'il y a des Noirs en Amérique, on le doit surtout à une coutume qui a heureusement été éradiquée de nos mœurs : l’esclavage (bien qu’on parle actuellement d’esclavage, sexuel et autre, dans les conflits actuels). On a vidé des régions et fait prisonniers des milliers sinon des millions d'Africains pour les amener comme esclaves, principalement pour les industries de la canne à sucre et du coton. Il était bien d’avoir des esclaves.

On pense généralement que c’était seulement dans les états du sud des États-Unis que cela se passait. Mais il y a avait aussi des esclaves au Canada et jusque dans la société canadienne-française. Des testaments révèlent la présence d’esclaves noirs et d’esclaves autochtones, de la nation des Pawnees (que l’on appelait Panis). 

Heureusement, il y a eu des gens clairvoyants pour s’insurger contre cette pratique. Les Noirs au Canada participent à la vie et à l’élaboration d’une société plus forte. En regardant le dossier qui est sur le site de Radio-Canada, on peut lire plusieurs portraits de Noirs qui ont eu un impact sur notre pays: Michaëlle Jean, Oscar Peterson, Viola Desmond, Lionel Carmant, Cheick Sanou, Abdoulaye Cissoko, Dany Laferrière, Donovan Bailey, Suzette Mayr, Charlie Biddle, Sam Langford, pour n’en nommer que quelques-uns. Vous ne les connaissez pas? Je vous encourage à les découvrir.

Dans ce contexte du pire et du meilleur, on peut penser que c’est décourageant de vivre sur cette planète ou plus précisément en Saskatchewan. Actuellement, nous avons un apport sans précédent de nouveaux Fransaskois nous arrivant d’Afrique. Ils viennent partager nos défis et nous appuyer dans la réalisation de ceux-ci. Ils ne sont pas les autres mais ils sont des nôtres. Ce que nous rappellent des commémorations comme celle du mois de février, c’est que l’éducation demeure la clé de notre évolution et de notre sensibilité. Il est important de se souvenir mais aussi d’aller au de-là des événements pour réaliser un monde toujours meilleur. Je suis optimiste, je l’avoue! L’avenir se bâtit sur le passé et se prépare au présent.

Imprimer
19805

Michel Vézina (EV)Michel Vézina

Autres messages par Michel Vézina (EV)
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023.

6 juin 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2640)/Commentaires (0)/
Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023.

23 mai 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (2220)/Commentaires (0)/
Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Le postsecondaire en français grand perdant du Plan d’action pour les langues officielles

Ottawa investit 4,1 milliards de dollars dans le Plan d’action pour les langues officielles 2023-2028. Si de nouveaux investissements sont prévus notamment en immigration, en immersion et en petite enfance, le gouvernement libéral a brisé sa promesse électorale de financer le postsecondaire en français de manière permanente à raison de 80 millions de dollars par an.

16 mai 2023/Auteur: Inès Lombardo — Francopresse /Nombre de vues (3090)/Commentaires (0)/
Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Voyages du CÉF à l’international : « un énorme retour sur investissement »

Fin avril, une délégation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) s’est rendue au Burundi et au Niger sous la houlette de son directeur général Ronald Ajavon en vue d’établir des partenariats avec les autorités locales. Certaines personnes de la communauté ont critiqué les dépenses encourues, estimant que le CÉF devrait se focaliser sur d’autres priorités plus locales. Monsieur Ajavon clarifie sa démarche.

12 mai 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (4514)/Commentaires (0)/
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

11 mai 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (1949)/Commentaires (0)/
ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE

ÉCOLE DE BELLEGARDE.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2059)/Commentaires (0)/
Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF.

27 avril 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (1606)/Commentaires (0)/
Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Gard’Amis, une garderie en pleine croissance

Le Centre éducatif Gard’Amis, à Regina, dessert la petite enfance depuis 1987. Première garderie francophone de la province, cette coopérative à but non lucratif a même commencé à acquérir des propriétés en 2017 pour répondre aux besoins toujours croissants des familles fransaskoises.

27 avril 2023/Auteur: Sarah Vennes-Ouellet – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3842)/Commentaires (0)/
Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Des Fransaskois étudieront les relations publiques à La Cité à Toronto

Après une entente signée le 5 avril, des étudiants du Collège Mathieu auront accès dès septembre prochain au programme de Relations publiques de deux ans du Collège La Cité à Toronto.

18 avril 2023/Auteur: François Bergeron (L’Express)/Nombre de vues (3307)/Commentaires (0)/
L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ?

Précurseur et prêcheur de l’approche dialogique en enseignement depuis 36 ans, le professeur Norman Cornett était l’invité d’honneur d’une discussion à la Cité francophone de l’Université de Regina les 28 et 29 mars. L’événement, ouvert au public, a soulevé des échanges de fond entre les membres du personnel enseignant et les étudiants.

15 avril 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (3301)/Commentaires (0)/
Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants renouent contact à Saskatoon

Les enseignants fransaskois ont pu enfin se retrouver lors du premier congrès organisé en personne depuis le début de la pandémie les 30 et 31 mars à Saskatoon. Organisatrices de la rencontre, l’Association locale des enseignantes et des enseignants fransaskois (ALEF) et l’Association professionnelle des enseignants fransaskois (APEF) avaient logiquement choisi pour thème Des retrouvailles pour se ressourcer.

14 avril 2023/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3169)/Commentaires (0)/
Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Le gouvernement donne son aval pour deux nouvelles écoles

Bonne nouvelle pour les Fransaskois : deux nouvelles écoles se retrouvent dans le budget provincial 2023-2024 présenté le 22 mars. Si l’annonce des établissements, prévus pour Prince Albert et Saskatoon, enchante les communautés locales, la vigilance reste de mise.

4 avril 2023/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3642)/Commentaires (0)/
Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

En dehors du cursus scolaire, les situations d’apprentissage sont infinies. C’est le message que veut faire passer le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC). Une considération que l’organisme veut faire inscrire dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

3 avril 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4166)/Commentaires (0)/
Trois minutes pour convaincre

Trois minutes pour convaincre

Le 13 mars, l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) a convié en ligne le public à la finale fransaskoise du concours Ma thèse en 180 secondes. La relève universitaire d’expression française de la province a ainsi présenté ses projets de recherche en un format accessible, ludique et dynamique.

23 mars 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (3997)/Commentaires (0)/
Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

La Fransaskoise Julie Lemire s’est vu remettre, le 4 novembre 2022, le Saskatchewan Youth Apprenticeship (SYA) Champion Award, un prix qui souligne les réalisations d’enseignants du secteur des arts industriels de la province.

27 janvier 2023/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (4142)/Commentaires (0)/
RSS
245678910Dernière

 - jeudi 9 mai 2024