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L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Dolorèse Nolette

Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

 

Eau vive : Sous quels auspices va se dérouler cette année scolaire?

Dolorèse Nolette : L’année scolaire 2014-15 s’ouvre sur les enseignants et les directions qui ont le goût d’être là et qui se concentrent sur la réussite identitaire et scolaire des élèves.

 

EV : Qu’en est-il du nombre d’inscriptions dans les écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF)?

DN : Il est en progression par rapport à l’année dernière à Saskatoon et Regina au secondaire. Il n’y a pas de perte de confiance visible de la part des parents mais les chiffres évoluent de semaine en semaine selon les arrivées et départs de familles. Les chiffres officiels ne pourront être connus qu’au 30 septembre.

 

EV : L’une des préoccupations des parents en cette rentrée concerne les services aux élèves, en particulier en orthopédagogie. Comment faire face aux besoins grandissants et l’offre de services, notamment pour les besoins spéciaux, sera-t-elle toujours de qualité? 

DN : Je comprends l’inquiétude des parents. Nous avons le souci de tenir compte des besoins spécifiques. En juin, nous avons mené une réflexion sur la façon d’arrimer les compétences des auxiliaires d’éducation aux besoins, en particulier aux besoins spéciaux, des élèves. Les auxiliaires auront le soutien des orthopédagogues en termes de modélisation et d’accompagnement. Ces derniers travailleront avec les enseignants et les auxiliaires pour les aider à aider les élèves.

 

En 2011, le CÉF a choisi le modèle d’inclusion scolaire. Malgré les coupures cette année, nous fourniront des efforts spécifiques pour tenter de mettre en place des stratégies de repérage et d’accompagnement universelles. Par exemple, si un élève connaît des difficultés de lecture, il y a des chances qu’il ne soit pas le seul. Ainsi le service de remédiation sera donné aux élèves que l’enseignant ou l’auxiliaire aura repérés de sorte que les retards d’apprentissage soient limités.

 

En plus des orthopédagogues, nous offrons les services de psychologues, d’orthophonistes et d’ergothérapeutes, qui sont des services externes. Tous ces services resteront en place. Notre responsabilité est de viser le mieux-être des élèves et de fournir les services complémentaires nécessaires pour l’apprentissage.

 

EV : Comment cela fonctionne-t-il?

DN : Les directions d’école dressent le profil de leur établissement en termes de besoins, ensuite nous optimisons les ressources financières dans le choix des services.

 

EV : Votre budget sera-t-il suffisant?

DN : Le budget dont nous disposons devrait suffire mais il nous faudra optimiser les déplacements. Toute l’équipe du CÉF est enthousiaste pour que les services pour les besoins spéciaux fonctionnent. 

 

EV : De quelles autres stratégies disposez-vous contre les retards d’apprentissage?

DN : Nous appliquons l’approche différenciée1. Celle-ci est déjà en place. 

 

EV : Lors d’une crise, nous sommes confrontés à des difficultés, mais, parfois, on peut en retenir du positif. Quels aspects positifs retenez-vous de cette crise, si tant est qu’il y en ait?

DN : Je trouve malheureux d’attendre les crises pour se remettre en question. Le regard analytique est toujours positif pour faire fonctionner le système.

 

Ce que je trouve de positif c’est que nous misons sur ce que nous voulons accomplir, nous misons sur l’efficience grâce à l’optimisation des compétences et des ressources et grâce à l’appui le plus grand que nous puissions donner aux directions d’écoles et aux enseignants. 

 

Nous visons une plus grande valorisation du rôle des enseignants comme premier responsable de la réussite des élèves.

 

EV : Les enseignants portent déjà le poids de beaucoup de responsabilités en termes d’éducation, d’enseignement, de valeurs, de rôles de modèles, d’entraîneurs, l’éducation et la réussite des élèves n’incombent-elle pas aussi aux familles?

DN : Oui, bien sûr, tout cela doit se faire avec la collaboration des familles.

 

EV : Souhaitez-vous transmettre un message aux familles?

DN : Le CÉF est très heureux de travailler en collaboration avec les familles, les élèves et le personnel enseignant pour poursuivre le triple mandat scolaire, communautaire et identitaire. Ce dernier mandat, identitaire, est particulier au CÉF, il est unique.


1 Allusion à la pédagogie différenciée. La pédagogie différenciée est une démarche qui consiste à mettre en œuvre  un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement et d’apprentissage afin de permettre à des élèves d’âges, d’aptitudes, de compétences et de savoir-faire hétérogènes, d’atteindre par des voies différentes, des objectifs communs et ultérieurement, la réussite éducative.


La différenciation est une réponse à l’hétérogénéité croissante des élèves. 


Différencier la pédagogie veut dire ne pas apporter les mêmes réponses pédagogiques ou didactiques à tous les apprenants d’un même groupe classe, confrontés pourtant aux mêmes apprentissages, ayant pourtant le même programme à s’approprier, dans le même laps de temps.

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