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Retour en force du Pavillon francophone au Folkfest

Du 17 au 19 août, la ville de Saskatoon a dansé au rythme du fameux Folkfest. Dix-sept pavillons ont collectivement mis en valeur la diversité de la province. Parmi eux, le Pavillon francophone de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) qui a offert une programmation diversifiée et inclusive.

« Le Folkfest a été une expérience positive pour plusieurs raisons, explique Cristian Pereira, directeur général de la FFS. Nous étions présents pour la première fois depuis 2019 et nous avons eu 15 % de plus de visiteurs que ce à quoi s’attendaient les organisateurs. »

En effet, plus de 4 000 visiteurs ont profité du Pavillon francophone pendant ces trois jours selon le directeur, en majorité des anglophones.

« Nous avions une programmation intéressante, poursuit-il, avec des artistes émergents et d’autres plus confirmés. La diversité était à l’honneur avec la participation d’artistes métis, des hommes, des femmes, il y avait de tout. »

Divers et savoureux

En outre, les crêpes bretonnes qui étaient au menu du pavillon francophone ont fait fureur auprès des festivaliers.

« Les crêpes ont été très populaires, confirme Cristian Pereira. Il y a eu du bouche-à-oreille entre les pavillons et les gens faisaient la file pour venir en manger. »

Selon la page Facebook du Pavillon francophone, la recette servie était inspirée de celle inventée au 13e siècle en Bretagne lorsque les chevaliers rapportaient de la farine de sarrasin des Croisades.

« Ce sont des bénévoles qui ont assuré la cuisine, précise le directeur de la FFS. Nous avons eu quelques difficultés à trouver une personne professionnelle en cuisine dans la communauté. Nous étions à une semaine de l’événement et toujours sans responsable de la cuisine, c’était une situation compliquée. »

Une cinquantaine de bénévoles ont contribué à la réalisation du festival. « Je voudrais souligner qu’on est très reconnaissants des gens qui nous on aidés à la préparation et à la mise en place pendant les trois jours », exprime le porte-parole.

Le directeur de la FFS a toutefois pris quelques notes pour la prochaine édition. « J’aimerais qu’on travaille l’ambiance à l’entrée du pavillon, car cela peut sembler un peu froid. Je voudrais qu’on séduise les gens dès l’arrivée. Aussi, possiblement, une meilleure gestion des bénévoles et un service de cuisine plus expéditif. »

Des produits canadiens-français

Alexandre Chartier, directeur général de la Société historique de la Saskatchewan (SHS), s’est dit enchanté de l’intérêt porté par les participants pour le kiosque de la Nation fransaskoise, une boutique lancée en 2021 pour mettre en avant le patrimoine fransaskois.

Les festivaliers se sont également laissés entraîner par la danse folklorique menée par Michel et Pauline Vézina, résidents de Gravelbourg bien connus de la communauté francophone.

« La fréquentation était meilleure qu’en 2019, donc nous sommes contents, commente Alexandre Chartier, il y avait beaucoup d’enfants en immersion française qui étaient curieux d’apprendre sur les communautés francophones, les symboles, etc. »

Une librairie-boutique

Dernièrement, la boutique Nation fransaskoise a doublé sa superficie. Le commerce, qui a pignon sur rue à Saskatoon, rassemble désormais une grande collection de livres d’auteurs franco-canadiens.

« Nous voulons y faire un espace communautaire, un milieu de vie, avance Alexandre Chartier, et également des soirées lecture, des soirées parents et des soirées de jeux de société en français. »

La Société historique, qui est en relation avec les anciens propriétaires de la Bouquinerie Gravel de Gravelbourg, laquelle avait fermé ses portes fin 2022, a pu récupérer certains livres.

« On travaille aussi avec les Éditions de la nouvelle plume et des maisons d’édition de l’Ouest. Nous voulons créer un environnement favorable à la lecture », complète le directeur.

Enfin, Nation fransaskoise a récemment fait l’embauche d’un libraire, Lambert Barault-Guinet, et une inauguration officielle de la nouvelle librairie-boutique est prévue à l’automne 2023.

 

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Marie-Lou BernatchezMarie-Lou Bernatchez

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