Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
Trois minutes pour convaincre
Lucas Pilleri
/ Catégories: Éducation, Postsecondaire

Trois minutes pour convaincre

Le 13 mars, l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) a convié en ligne le public à la finale fransaskoise du concours Ma thèse en 180 secondes. La relève universitaire d’expression française de la province a ainsi présenté ses projets de recherche en un format accessible, ludique et dynamique.

Trois minutes, et pas une seconde de plus, c’est le temps imparti aux étudiants en maîtrise et en doctorat pour présenter leur sujet de recherche.

Tour à tour, Céline Ferré, Malkon Guillermo Sanchez Estrada, Olushola Adedeji, Stéphane Gérard et Valérie Caron ont présenté leur thèse avec le souci de captiver l’attention du public. Entre agronomie, biochimie, sociolinguistique, littérature et santé, les thèmes abordés étaient variés.

« L’exposé doit être clair, concis et convaincant », a rappelé en début de session Véronique Loewen, consule honoraire de France à Saskatoon et animatrice pour l’occasion.

La présidente du comité directeur de l’ACFAS-Saskatchewan, Marie-Diane Clarke, professeure de français à l’Université de la Saskatchewan et directrice du département des langues, littérature et études culturelles, a également adressé un mot d’introduction.

« C’est avec un grand plaisir que j’écouterai les participants au concours. Je suis certaine que chacun nous apportera une perspective enrichissante sur ses domaines de recherche. »

Séduire en 180 secondes

Cadran affichant le compte à rebours, sonnerie marquant le début de la présentation, tous les paramètres ont été pensés pour faire de la prestation un exercice rapide, ludique et entraînant.

L’objectif : séduire les membres du jury, composé de Michael Poplyansky, professeur à la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina, Coralie Prin, vice-présidente des finances à Orano Canada, et Appolinaire Fotso, directeur général de l’Association des parents fransaskois (APF).

Voix claire, éloquence, transmission de sa passion, capacité à susciter la curiosité du public, vulgarisation de son sujet de recherche, structure de l’exposé… Autant de critères d’évaluation que les jurés ont eu à prendre en compte.

Après une vingtaine de minutes de délibérations, Anne Leis, directrice du département de santé publique et d’épidémiologie à l’Université de la Saskatchewan, qui présidait le jury, a fait l’annonce des gagnants.

Dans la catégorie des maîtrises, le premier prix de 300 dollars a été remis à Malkon Guillermo Sanchez Estrada. Au niveau du doctorat, c’est Valérie Caron qui est repartie avec la palme et 500 dollars. C’est cette dernière qui représentera la Saskatchewan à la finale nationale du concours en mai. Enfin, le prix Coup de cœur du public a été attribué à Malkon Guillermo Sanchez Estrada, accompagné d’un cachet de 250 dollars.

Globalement, les jurés se sont dits ravis de la prestation des étudiants. « Je me suis régalé avec les très bonnes présentations tant sur le fond que sur la forme, a commenté Appolinaire Fotso. Je dis bravo à tous les candidats et je leur souhaite bonne chance pour leurs recherches futures. »

Même son de cloche pour Michael Poplyansky : « C’était très intéressant, on a beaucoup appris. C’était un privilège de vous entendre. Vos recherches sont très pertinentes et utiles pour la communauté. » À quoi Coralie Prin a ajouté : « Je félicite tous les participants, ce n’était pas évident de trancher. »

La finale nationale du concours Ma thèse en 180 secondes aura lieu le 10 mai dans le cadre du 90e congrès de l’ACFAS. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’ACFAS-Saskatchewan.

La thèse de la gagnante Valérie Caron
« Je suis très fière d’avoir la chance de représenter la Saskatchewan en finale ! », s’exclame Valérie Caron.
L’étudiante en doctorat a développé une intervention de physiothérapie pour la marche avec l’assistance d’un chien de service nommé Loki.
« Nous travaillons avec des enfants atteints de paralysie cérébrale pendant huit semaines pour améliorer l'équilibre et la fonction à la marche », explique-t-elle.
Loki est un chien de service formé spécialement par la Fondation Mira, une organisation québécoise dont l’objectif est d’aider les personnes handicapées, dans le cadre d’un programme de chiens de réadaptation.
« Pour ma thèse, j’explore l’impact physique et émotionnel du chien sur la marche, la confiance et le sens de sécurité de l’enfant lors de l’intervention et aussi 8 semaines après la conclusion des sessions. »
Avec son équipe de recherche, Valérie Caron espère explorer les interventions assistées par les chiens de service pour les personnes atteintes de diverses conditions neurologiques dans les programmes de réadaptation. 

 

Article précédent Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée
Prochain article Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français
Imprimer
5707

Lucas PilleriLucas Pilleri

Autres messages par Lucas Pilleri
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

Par manque de ressources en français, surtout pour parler des sujets autochtones, une enseignante décide d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

19 novembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (489)/Commentaires (0)/
«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

Quand les conseils scolaires et les établissements postsecondaires francophones s’engagent sur le chemin de la réconciliation avec les peuples autochtones…

12 novembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (1438)/Commentaires (0)/
Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

Dans un rapport rendu le 9 octobre, le commissaire aux langues officielles souligne les défis dans les domaines de l’éducation et de l’immigration francophone.

16 octobre 2024/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (2473)/Commentaires (0)/
Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Le gouvernement de la Saskatchewan a dévoilé le 25 septembre les sites qui accueilleront les deux nouvelles écoles francophones de Saskatoon et Prince Albert.

9 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2808)/Commentaires (0)/
Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement décidé d’annuler l’imposition d’un loyer mensuel aux Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE).

3 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2596)/Commentaires (0)/
CÉF et CÉPE : des consultations en cours

CÉF et CÉPE : des consultations en cours

Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

22 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3626)/Commentaires (0)/
Vivre l’art dans la salle de classe

Vivre l’art dans la salle de classe

En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

19 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2709)/Commentaires (0)/
Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

18 septembre 2024/Auteur: Alyssa Parker /Nombre de vues (2764)/Commentaires (0)/
Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

17 septembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (2984)/Commentaires (0)/
L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

16 septembre 2024/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (3662)/Commentaires (0)/
Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

Le retour en classe n’est pas bien vécu par tous les jeunes, victimes de violence et harcèlement dans les cours d’école et sur les réseaux sociaux. Quelles solutions ?

10 septembre 2024/Auteur: Eya Ben Nejm – Francopresse/Nombre de vues (2851)/Commentaires (0)/
L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

8 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3465)/Commentaires (0)/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

5 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3887)/Commentaires (0)/
La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

La construction de la nouvelle école élémentaire francophone de Regina avance à grands pas. Les travaux ont commencé en juin 2023 mais l’établissement n’ouvrira ses portes qu’en janvier 2025.

28 août 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3641)/Commentaires (0)/
Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

Le 27 mai, le Collège Mathieu de Gravelbourg a annoncé une forte baisse des frais de scolarité à l’intention des étudiants internationaux.

29 juin 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4161)/Commentaires (0)/
RSS
1345678910Dernière

 - jeudi 21 novembre 2024