Noël et le 7e art
L’année 2019 a filé à une vitesse vertigineuse. Déjà, décembre est arrivé, précédé de températures nous rappelant que l’hiver est vraiment en train de s’installer. La publicité dans les médias et les ventes dans les magasins nous rappellent que Noël est à peine à quelques jours et qu’il faudra bien mettre sous le sapin les cadeaux pour les personnes qui nous sont chères.
Beaucoup d’entre nous profiteront de la période des Fêtes pour voyager : quelques voyages rapides pour aller visiter la parenté, d’autres plus longs vers l’est ou l’ouest du pays et, pour quelques autres, des voyages vers la chaleur du Sud.
Mais si vous décidez de prendre ce temps de l’année très tranquillement et de vous octroyer un bon film, vous aurez l’embarras du choix : un bon vieux film que vous n’avez pas vu depuis longtemps, un classique du temps des Fêtes, un dessin animé en compagnie de vos enfants ou petits-enfants, un film mettant en vedette le père Noël, ou un film romantique du temps des Fêtes. Et de la façon que vous préférez : au cinéma, à la télévision, sur CD ou DVD, câble ou satellite, ou sur un des réseaux de type Netflix ou Disney +.
L’an passé, faisant face à des problèmes de santé et pouvant difficilement me déplacer, j’ai pu de cette façon longuement regarder la télévision. Et le hasard a fait que j’ai vu un peu tous les genres mentionnés plus haut, dont beaucoup dans le style « romantique », en fonction des horaires des différents canaux que nous recevons à la maison via satellite.
C’est ainsi que je me suis pris à rêver, en décortiquant pendant plus d’un mois ces films, que je pourrais peut-être produire moi aussi un de ces films. J’ai quand même décidé de laisser cela aux producteurs américains d’Hollywood.
Mais comment l’industrie du cinéma s’y prend pour produire une flopée de films de ce type ? En étant très attentif, on parvient à découvrir une trame.
Il y a un canevas de départ : en général, on met en scène une jeune femme fin de la vingtaine, début de la trentaine (exceptionnellement un homme, un couple ou des aînés), celle-ci fait carrière dans un des grands centres urbains américains de la côte ouest ou de la côte est (Los Angeles, San Francisco, New York, exceptionnellement Boston ou Chicago). Ah oui, ça se passe toujours aux États-Unis ! Elle doit, pour une brève période (quelques semaines…) venir voir aux affaires familiales dans son patelin de naissance, petite ville en régions.
Toutes les occasions sont bonnes : un décès, un mariage, un commerce familial qui ne va pas trop bien, un spectacle de nièces ou neveux, etc. J’ai aussi oublié de vous dire que souvent cette jeune femme est divorcée, a un enfant (rarement plus), est parfois veuve.
C’est ainsi qu’elle tombe face à face avec un ami d’enfance et s’enchaîne tranquillement une romance. Puis, comme dirait notre ami au sud de la province, il y a un quiproquo qui éloigne les deux. Mais grâce à la magie d’Hollywood, on se réconcilie vers la fin du film et souvent elle reste dans son patelin, y trouve une nouvelle vie professionnelle et amoureuse. Cerise sur le gâteau, on laisse deviner un mariage… À l’américaine, tous ces films finissent bien !
Ces films ne sont pas des réflexions profondes sur le monde mais sont très divertissants et de bon genre. Je vous souhaite un joyeux Noël et une bonne et heureuse année 2020. Et bien sûr un bon visionnage de films !
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Michel Vézina
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