Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

1 mars 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (9791)/Commentaires ()/
Balises:
Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

10 février 2022/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (8847)/Commentaires ()/
Balises:
Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (9723)/Commentaires ()/
Balises:
La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8235)/Commentaires ()/
Balises:
Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (10070)/Commentaires ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (9132)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (11672)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (8214)/Commentaires ()/
Balises:
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (14687)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (14885)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (15244)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15226)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Garrido-Diaz/Nombre de vues (9091)/Commentaires ()/
Balises: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (10266)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10988)/Commentaires ()/
RSS
123578910Dernière

Un atelier de la CAFS lève le voile sur le racisme et la discrimination

Auteur: Leslie Diaz – IJL-Réseau.Presse/12 décembre 2021/Catégories: CAFS - Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan, Société, Multiculturalisme

Racisme
Crédit : Markus Spiske / Unsplash

Le 27 novembre, la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) a organisé une activité de sensibilisation sur les droits de la personne et la discrimination. Inscrite dans le projet « Inclus-moi » initié par l’organisme en 2016, la rencontre a offert un survol historique et des clés de compréhension afin de sensibiliser aux enjeux de la discrimination raciale et du racisme.

« Nous avons constaté que les actes raciaux et discriminatoires restent pris dans des racines et des préjugés qui résistent au temps. Il faut donc continuer d’informer et de sensibiliser la jeunesse pour qu’ils puissent agir et réagir, qu’ils soient victimes ou témoins », exprime Mireille Bizimana, directrice de la CAFS.

L’atelier proposait une session d’information sur les droits de la personne animée par l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS), une conférence avec pour invités les docteurs Abdoulaye Yoh et Mamadou Ka, suivie d’une discussion autour des mécanismes de lutte contre le racisme. 

Une histoire de racisme

Mamadou Ka
Le dr. Mamadou Ka de l’Université de Saint-Boniface
Crédit : Capture d’écran

En ne reconnaissant pas l'égalité des groupes humains, le racisme s’oppose aux idées de justice, de fraternité et de dignité. Pour lutter contre ces maux, il faut les comprendre et en connaître les sources, souligne Céline Desrosiers, directrice de l’AJEFS. « On entend tellement de choses sur le racisme, le harcèlement ou la discrimination qu’il est important de revenir aux définitions et d’en expliquer les origines », dit-elle.

C’est au travers d’une présentation très complète que l’AJEFS a tenu à rappeler que le racisme s’est manifesté de différentes manières au travers de l’histoire. Esclavage, colonialisme, antisémitisme, génocides, Apartheid, ségrégations, ou encore épurations ethniques ont ainsi été mentionnés. 

La vingtaine de participants a notamment appris que le chercheur Marcel Trudel avait recensé 4 185 esclaves dans la deuxième moitié du 17e siècle sur un territoire s’étendant de la Gaspésie à Détroit, sous les régimes français et anglais. 

Tous n'étaient cependant pas esclaves. Les données historiques décrivent Mathieu da Costa comme un Africain ayant servi en tant qu'homme libre d'interprète pour des commerçants et des explorateurs français et hollandais. Dans la même période, on retiendra également le nom d’Olivier Le Jeune, premier enfant noir scolarisé en Nouvelle-France. 

Esclavagisme des Africains ou encore rejet des Asiatiques, le carrousel des lois discriminatoires n’a cessé de tourner pendant des décennies : « Il y avait une loi qui interdisait d’engager ou de permettre à des femmes ou filles blanches de résider, loger ou travailler dans un établissement commercial ou de divertissement tenu ou dirigé par un Japonais, un Chinois ou toute autre personne orientale », rappelle Hofa Comlan, agente de développement à l’AJEFS. 

C’est ainsi qu’est présenté le cas de Quong Wing et Quong Sing, des Canadiens d’origine chinoise qui tenaient deux restaurants et une maison de chambres à Moose Jaw, et qui furent accusés en 1912 d’avoir embauché trois femmes blanches.

Impossible d’aborder le thème des lois punitives sans parler de la Loi sur les Indiens adoptée en 1876. Principale loi canadienne portant sur l’enregistrement des individus issus des Premières Nations et du système des réserves, elle donne encore aujourd'hui au gouvernement canadien l’autorité exclusive de légiférer sur « les Indiens et les terres réservées pour les Indiens ». 

Les multiples identités du racisme

Abdoulaye Yoh
Le dr. Abdoulaye Yoh
Crédit : Capture d’écran

L’horreur de la guerre et de l’Holocauste qui frappa le monde en 1939-1945 aboutira finalement à la création de l’Organisation des Nations Unies (ONU) afin de faire respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales partout sur la planète.

Selon la définition proposée par la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948, « le concept de discrimination raciale est entendu comme un traitement inégal, une remarque ou un acte de violence commis dans l'intention de rabaisser une personne sur la base de son apparence physique, de sa ‘race’ ou de son appartenance à une ethnie, une nationalité ou encore une religion ».

Souvent confondu avec la xénophobie ou l’ethnocentrisme, le racisme revêt donc plusieurs formes et caractéristiques. Lorsqu’on fait référence aux Autochtones, aux gens de couleur ou d’origines ethniques diverses comme étant « inférieurs », « sauvages », « primitifs » ou « mauvais », on parle de racisme culturel. 

Le racisme institutionnel, lui, se traduit davantage par l’assimilation ou encore le dénigrement d’une culture et de traditions comme avec l’épisode douloureux des pensionnats au Canada. 

Plus proche du quotidien, plus insidieux et silencieux, se dessine le racisme systémiqueToujours présent dans la communauté fransaskoise selon la CAFS, ce dernier se manifeste de manière indirecte et voilée par des politiques et des pratiques préjudiciables à certains groupes. 

« Le racisme systémique peut passer par des actes isolés, comme le harcèlement psychologique en milieu de travail », avance le docteur Abdoulaye Yoh de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina. 

Enfin, le profilage racial, ou racialisation, est un autre type de manifestation du racisme. « Un parfait exemple de profilage racial est celui de Samwel Uko. Ce jeune homme noir de 20 ans avait été expulsé en mai 2020 de l’hôpital général de Regina par des gardes de sécurité alors qu’il venait parce qu’il avait besoin d’aide en santé mentale. Il a fini par mettre fin à ses jours dans le lac Wascana le jour suivant », déplore le docteur Yoh. 

Son homologue manitobain, le docteur Mamadou Ka, récipiendaire de la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en 2012 et enseignant à l’Université de Saint-Boniface, revient quant à lui sur « le privilège blanc », ces préjugés inconscients et stéréotypes entourant le phénomène de racialisation.

« De nos jours, la notion de race est principalement utilisée pour établir des différences entre les groupes, avec le résultat d’en marginaliser certains par rapport à la société. On y englobe aussi les préjugés comme le préjugé d'affinités, le préjugé de noms, le préjugé d'accents, le préjugé d'attribution et celui de confirmation », détaille le docteur Ka.

Pour la CAFS, le mot d’ordre reste donc la mobilisation. Les mécanismes de défense et de protection continuent d’évoluer et c’est en appelant la jeunesse à s’informer que l’organisme tente de mettre fin au racisme et à la discrimination. 

Imprimer

Nombre de vues (8485)/Commentaires (0)

Balises: Racisme
Leslie Garrido-Diaz

Leslie Diaz – IJL-Réseau.Presse

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - vendredi 27 décembre 2024